– anatomie pathologique

Chapitre 2 Histologie – anatomie pathologique



Histologie



Cellule


C’est la plus petite structure de l’organisme.


Elle est limitée par une membrane cytoplasmique et comporte un et un corps cellulaire ou cytoplasme qui contient des organites, un cytosquelette, des inclusions et un plasma.


Les cellules peuvent croître, se multiplier et mourir.


Elles se différencient par leur forme, leur taille, leur fonction, leur durée de vie. Celle-ci est très variable ; pour exemple, les hématies vivent environ 120 jours, alors que les neurones vivent de très nombreuses années ainsi que les ovocytes.



Membrane


Elle mesure environ 8 nm d’épaisseur et est constituée de lipides et de protéines. En périphérie, des protéines périphériques ou glycoprotéines assurent les liaisons intercellulaires. Les propriétés antigéniques, notamment de groupe sanguin, se situent sur cette membrane (glycocalix).


La surface cellulaire est variable. Elle peut comporter les éléments décrits ci-dessous.









Organites intracellulaires


Ils comportent les éléments décrits ci-dessous (tableau 2-1 et fig. 2-1).


Tableau 2-1 Constituants des cellules




















































Nom Aspect–structure Rôle
Membrane plasmique Paroi faite de lipides, protéines et sucres Barrière entre milieu intra- et extracellulaire Échanges entre ces milieux
Glycocalix Film en surface de la membrane riche en glycoprotéines et glycolipides Propriétés antigéniques (ex. : groupes sanguins)
Milieu cellulaire cytoplasme Eau + enzymes et sels minéraux riche en potassium
Organites cytoplasmiques
Réticulum endoplasmique Réseau de tubules et saccules riches en ribosomes (ARN) Produits de sécrétion
Appareil de Golgi Saccules (dictyosomes) empilés Production de lysosomes, modification des protéines
Lysosomes Petites sphères riches en hydrolases Système enzymatique « digestif » de la cellule
Mitochondries Corpuscules creux allongés portant des crêtes Production d’énergie par synthèse d’ATP, chaînes respiratoires
Peroxysomes Vésicules riches en oxydases et catalases Transformation des acides gras
Cytosquelette Microtubules, filaments intermédiaires, filaments d’actine Structure de soutien de la cellule, mobilité, constitution du centriole et du fuseau de division
Inclusions cellulaires Granules de glycogène, granules lipidiques, pigments endogènes (hémoglobine) ou exogènes Réserves, fonction spécifique (hémoglobine)
Noyau Sphère possédant une membrane renfermant l’ADN (chromatine) Un ou plusieurs nucléoles Information génétique, codage des protéines












Tissus


Les tissus sont un groupement de cellules différenciées identiques tant au plan de la structure que de la fonction.


On distingue quatre groupes principaux de tissus :






Les tissus s’organisent pour former les organes.




Tissu épithélial


Les cellules sont agencées pour former un revêtement continu formant un tapis. Les cellules sont orientées (pôle apical et pôle basal), elles reposent sur une lame basale formée de collagène et de glycoprotéines et ne comportent pas de vaisseaux sanguins.


On distingue les épithéliums de revêtement (peau, muqueuses), les épithéliums glandulaires et celui des organes des sens (rétine…).


Ces épithéliums peuvent comporter une ou plusieurs couches de cellules : épithélium simple ou stratifié.





Tissu conjonctif


Le tissu conjonctif est présent partout dans l’organisme en tant que tissu de soutien. Il est constitué de cellules et de substance extracellulaire.


Les cellules sont dispersées dans cette substance. Elles peuvent être fixes (os, tendon) ou mobiles (macrophages, mastocytes…).


La extracellulaire est constituée de collagènes élastiques et d’une substance fondamentale (protéoglycans et glycosaminoglycans, fibronectine, laminine…) :










Tissu musculaire


Le tissu musculaire a une propriété fondamentale de raccourcissement due à des myofibrilles contractiles.


On distingue trois types de tissus musculaires :






Muscle strié squelettique


Le muscle strié squelettique est ainsi appelé car il est attaché au squelette. Il est constitué de fibres de 10 à 100 μ de diamètre et de quelques millimètres de longueur comportant des striations transversales claires (I) et sombres (A) (I pour isotropes et A pour anisotropes). La zone claire comporte une strie (Z). Le sarcomère ou unité fonctionnelle de la fibre musculaire est situé entre deux stries Z (fig. 2-4B).



Autour du muscle constitué de faisceaux de fibres se trouve un fascia. Chaque fibre est entourée d’un endomysium.


L’ultrastructure des fibres montre qu’elles sont constituées de myofibrilles faites de protéines : actine et qui se superposent partiellement. Lors d’une impulsion nerveuse, il y a libération de calcium qui se fixe sur une protéine régulatrice, la troponine, entraînant la transformation d’ATP (adénosine triphosphate) en ADP (adénosine diphosphate) et de phosphate qui procure un repliement de l’actine sur la myosine et donc une contraction.


On distingue :




Au niveau des muscles des fuseaux récepteurs de l’étirement sont présents. La réception de la commande nerveuse se fait au niveau de la plaque motrice.





Tissu nerveux


Il constitue le système nerveux central et le système nerveux périphérique.





Peau





Constituants de la peau (fig. 2-5A)







Vaisseaux



Stay updated, free articles. Join our Telegram channel

Jul 9, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on – anatomie pathologique

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access