SITUATION 8 Elle répond à un problème de santé publique : – la région picarde est la 12e région française ; – la maladie de Parkinson touche entre 185 et 375 patients en Picardie et le traitement par stimulation cérébrale profonde (SCP) intéresse 5 à 10 % des patients, soit environ 15 à 30 patients par an. Le plan de soins type permettra : – une prise en soins de qualité des patients parkinsoniens bénéficiant d’une SCP ; – une harmonisation des pratiques de soins ; Il est un moment ponctuel dans le parcours patient. La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative atteignant généralement l’homme après 50 ans. Elle se manifeste par un tremblement de repos, des troubles du tonus et une akinésie, diversement associés. Elle affecte également l’élocution et le « langage corporel ». Elle est chronique, évolutive, et pour le moment incurable. Elle est d’étiologie inconnue. – tremblements des membres au repos ; – parfois des atteintes intellectuelles (détérioration de la mémoire, difficulté à adapter son comportement au changement de situation) ; – autres symptômes : amaigrissement, constipation, hypersalivation, troubles du sommeil, de la parole et de l’écriture, troubles digestifs et respiratoires, troubles vési-cosphinctériens, troubles cognitifs et psychiques. La stimulation cérébrale profonde consiste en l’application d’une stimulation électrique permanente à haute fréquence à des cibles sous-corticales (noyaux gris centraux), grâce à des électrodes implantées par chirurgie stéréotaxique, et reliées à un stimulateur implanté en sous-cutané. Dans la maladie de Parkinson, la cible la plus souvent choisie est le noyau subthalamique. En effet, la stimulation bilatérale des noyaux sous-thalamiques agit sur l’ensemble des symptômes tels que l’akinésie, la rigidité, le tremblement ou la dystonie du off1. Ce traitement permet de plus une réduction du traitement antiparkinsonien. L’hospitalisation comporte deux temps : – hospitalisation de 48 à 72 heures pour réalisation d’une IRM sous anesthésie générale ; – hospitalisation pour le geste opératoire d’une durée de 7 jours en neurochirurgie. L’intervention dans le service se déroule en deux temps : L’infirmier vérifie l’exhaustivité des pièces des dossiers : La feuille préopératoire est renseignée. Soins infirmiers postopératoires immédiats en réanimation neurochirurgicale.
Prise en charge d’un patient parkinsonien devant bénéficier d’une chirurgie des mouvements anormaux, de son entrée à son transfert en neurologie
Centre hospitalier universitaire d’Amiens, service de neurochirurgie
ARGUMENTATION
DÉFINITIONS
DESCRIPTION QUOTIDIENNE DÉTAILLÉE DES ÉTAPES DE PRISE EN CHARGE
Vérification du dossier anesthésique et du dossier médical
J0
9: Prise en charge d’un patient parkinsonien devant bénéficier d’une chirurgie des mouvements anormaux, de son entrée à son transfert en neurologie: Centre hospitalier universitaire d’Amiens, service de neurochirurgie
