8: Pathologies génitales

Chapitre 8


Pathologies génitales



8.1


Anomalies des organes génitaux externes



L’examen des organes génitaux externes (OGE) au cours des échographies de dépistage du 2e et du 3e trimestre de la grossesse présente un intérêt qui dépasse celui de satisfaire la curiosité légitime des parents concernant le sexe de l’enfant à naître. À côté des anomalies isolées des OGE dont l’évaluation nécessite un recours en urgence à un centre de diagnostic prénatal spécialisé, les anomalies des OGE s’intègrent dans une multitude de syndromes polymalformatifs.


D’emblée, il convient de préciser que lorsque l’examen de dépistage orientera vers une anomalie des OGE, une consultation spécialisée rapide devra être organisée en évitant un premier conseil prénatal hâtif (dont le risque est de rendre ensuite les parents totalement imperméables à un conseil reposant sur une concertation pluridisciplinaire) et en proscrivant un vocabulaire (tel que « ambiguïté sexuelle », « hermaphrodisme ») dont l’impact négatif sur les parents apparaît évident.



Embryologie du déterminisme sexuel et de la formation des organes génitaux externes


Le sexe chromosomique est déterminé lors de la fécondation et résulte de l’apport d’un chromosome Y ou d’un chromosome X par le spermatozoïde haploïde. Les cellules germinales primordiales apparaissent à partir de la 4e semaine à la partie caudale du sac vitellin puis migrent dans la région lombaire. L’ébauche des gonades s’invagine finalement dans la cavité abdominale pour former la crête gonadique entre la 5e et la 6e semaine, reliée aux canaux génitaux indifférenciés (canaux de Wolf). En présence du chromosome Y, la différenciation des gonades en testicules commence vers la 7e semaine. En l’absence de chromosome Y, les gonades indifférenciées évolueront vers la formation des ovaires.


La transformation des canaux génitaux indifférenciés (canaux de Wolf et canaux de Müller) en canal génital mâle ou femelle est déterminée par les gonades. Les cellules de Sertoli du testicule produisent de l’hormone anti-müllérienne (AMH) et les cellules de Leydig de la testostérone. L’AMH provoque une résorption des canaux de Müller. La testostérone transforme les canaux de Wolf en épididyme, canaux déférents et vésicule séminale induisant ainsi la formation des organes génitaux mâles. La testostérone est réduite dans le cytoplasme des cellules cibles par la 5α-réductase en dihydrotestostérone (DHT) qui peut alors se lier aux récepteurs aux androgènes pour exercer ses effets. À l’inverse, les organes femelles se constituent comme suit : en l’absence de testostérone, les canaux de Wolf se résorbent et en l’absence d’AMH les canaux de Müller sont conservés et se développent pour former les trompes, l’utérus et la partie haute du vagin.


Les organes génitaux externes se développent entre la 6e et la 12e semaine. À la 6e semaine, le rectum et le sinus uro-génital ne sont pas séparés l’un de l’autre. Cette région commune est fermée à l’extérieur par la membrane cloacale qui est limitée en avant par le tubercule génital indifférencié et latéralement par les plis urétraux auxquels sont rattachés les bourrelets génitaux (ou labio-scotaux). Le sinus urogénital et le rectum sont séparés entre la 6e et la 7e semaine. Dans le développement masculin, la croissance du tubercule génital s’accompagne de la fusion des replis uro-génitaux formant le raphé urétéral et de la fusion des bourrelets génitaux formant les bourses. Dans le développement féminin, le tubercule génital s’incurve pour donner le clitoris. Les bourrelets labio-scrotaux se transforment en grandes lèvres tandis que les plis urétraux donnent les petites lèvres.



Écho-anatomie normale des organes génitaux externes


Plusieurs publications ont démontré qu’il était possible de déterminer le phénotype sexuel dès la fin du 1er trimestre à partir d’une coupe sagittale stricte du fœtus dont l’axe est perpendiculaire à l’axe de propagation des ultrasons, en étudiant l’orientation du tubercule génital par rapport à l’axe de la colonne [1, 2]. La précision de la détermination du sexe fœtal passe d’environ 70 % à 11 semaines pour dépasser 90 % à 13 SA. Initialement proposé pour réserver un geste ovulaire invasif aux fœtus mâles dans les familles à risque pour les génopathies liées à l’X, cette approche n’est d’aucune utilité depuis le développement du sexing fœtal non invasif par amplification de SRY sur sang maternel dès 7 SA [3].


À partir du 2e trimestre, l’étude échographique des OGE est possible en dehors des situations particulières d’examen (position fœtale défavorable, mauvaise transmission acoustique). Les sources d’erreur demeurent cependant possibles, invitant à un contrôle systématique au 3e trimestre. Chez le garçon, le diagnostic est le plus souvent facile, mettant en évidence la verge et les bourses. Cependant, au 2e trimestre, les bourses sont petites et vides pouvant conduire à une erreur diagnostique si la verge n’est pas correctement visualisée. Il existe des données biométriques pour le périmètre des bourses et surtout la longueur de la verge [4, 5]. Cette dernière mesure n’est valide que si elle prend en compte toute la longueur des corps caverneux. Dans les cas où la verge paraît courte ou coudée, il est important de s’efforcer de suivre le trajet de l’urètre en coupe sagittale ce qui est devenu plus facile en mode harmonique, en particulier en hautes fréquences. Enfin, un couplage en mode couleur en flux lents pourra permettre de visualiser à la partie terminale de l’urètre l’origine du jet urinaire et ainsi compléter l’analyse anatomique des cas avec suspicion d’hypospadias. Chez la fille, en coupe coronale, on visualise les petites lèvres et les bourrelets des grandes lèvres réalisant une image en trident. Le mode volumique de surfaçage pourra, si les conditions d’examen le permettent, compléter l’analyse anatomique en cas de doute sur une anomalie des OGE. Enfin, en particulier chez la fille, un examen attentif du pelvis complètera l’analyse du cas (cf. le chapitre suivant Images anormales du pelvis).



Circonstances du diagnostic et conduite pratique en prénatal


Trois situations cliniques différentes sont à considérer comportant pour chacune d’elle une démarche spécifique en prénatal. Quel que soit le contexte clinique, un seul mot d’ordre : prendre son temps et ne pas inquiéter inutilement.


Le cas le plus simple est celui d’une famille à risque de récidive pour une maladie génétique ou syndromique comportant une anomalie des OGE. Il s’agit en particulier des cas avec risque de virilisation pour un fœtus féminin. Dans cette situation, un conseil génétique préalable à la grossesse est indispensable. Parmi les outils disponibles à la surveillance et la prise en charge prénatale, la recherche de SRY dans le sang maternel dès 6–7 SA a contribué à améliorer la prise en charge de ces couples [6]. Certaines affections, telle l’hyperplasie congénitale des surrénales, pourront bénéficier d’un traitement prénatal avec pour objectif la diminution du risque de virilisation d’un fœtus féminin. Pour cette pathologie, de la dexamethasone est donnée à la mère dès 6 SA et confirmation d’un fœtus féminin. Une biopsie de trophoblaste ne sera réalisée qu’en cas de fœtus féminin et le traitement interrompu si le fœtus n’est pas porteur de la mutation. Dans tous les autres cas, l’examen des OGE participera à la recherche prénatale d’une récidive éventuelle d’une pathologie génétique ou syndromique impliquant les OGE.


Dans d’autres cas, il s’agira de la mise en évidence d’une discordance entre le génotype et le phénotype échographique chez des patientes pour lesquelles une analyse du caryotype a été motivée le plus souvent par un diagnostic d’exclusion d’aneuploïdie. L’analyse de ces cas nécessite une approche multidisciplinaire. Les éléments de la discussion vont reposer sur imagerie prénatale de 2e ligne, des tests complémentaires de génétique et de cytogénétique permettant d’avancer le plus possible dans la discussion étiopathogénique afin d’assurer un conseil prénatal aux parents qui soit le plus précis possible.


Enfin, l’anomalie des OGE peut résulter d’un examen échographique de dépistage qui impose comme pour toute suspicion d’anomalie fœtale une consultation spécialisée.



Anomalies des organes génitaux externes chez le garçon


Chez le garçon, la suspicion d’anomalie des OGE est en pratique accessible à partir de 15-16 SA. En cas de suspicion d’OGE anormaux, la précision de l’évaluation prénatale (incluant l’échographie) est voisine de 100 % alors que la pertinence d’un tel diagnostic est inférieure à 50 % chez la fille [7]. Les anomalies peuvent concerner la verge (anomalie de forme ou de longueur, angulation anormale), le trajet et l’abouchement de l’urètre ou les bourses et leur contenu.



Anomalies des bourses


L’ectopie testiculaire est physiologique avant 32 SA : au moins un testicule est en place dans 7 %, 62 % et 98 % des cas respectivement à 23 SA, 28–32 SA et après 32 SA [5, 8]. Rappelons que, dans les cas d’ectopie bilatérale, un aspect de petit volume scrotal ne doit pas inquiéter outre mesure. Les cryptorchidies bilatérales au-delà de 32 SA ne nécessitent pas de bilan dès lors que le reste de l’examen morphologique est normal et que la verge a un aspect habituel.


Dans d’autres cas, le contenu du scrotum est inhabituel. Une hydrocèle lorsqu’elle est isolée ne revêt pas de caractère pathologique. Parfois, il existe des calcifications éventuellement associées à un épanchement et dans cette présentation l’approche prénatale doit être identique à celle de la découverte d’un tableau de péritonite méconiale (recherche d’image de dilatation digestive ou d’aspect de péritonite méconiale intrapéritonéale, discussion d’amniocentèse pour caryotype, recherche de CMV et recherche des principales mutations pour la mucoviscidose). Exceptionnellement, les bourses vont contenir une image tissulaire inhabituelle devant faire discuter une cause tumorale (tumeur germinale, tératome) ou un diagnostic de hernie. Enfin, quelques cas ont été rapportés de torsion prénatale. Elles peuvent être uni- ou bilatérales donnant une image en double contour avec parfois des signes d’hémorragie. Une des circonstances de diagnostic peut être une consultation pour diminution brutale des mouvements actifs fœtaux qui pourraient être liée à la douleur chez le fœtus. Il existe souvent un épanchement séreux associé. Aucun flux vasculaire n’est objectivable en Doppler couleur.



Anomalie de la verge


Les anomalies de formes et/ou d’angulation sont les plus fréquentes. Dans tous les cas, une telle suspicion impose un examen de référence pour :



Le diagnostic le plus fréquent devant une verge paraissant plus courte et coudée est celui d’hypospadias. Son incidence varie suivant les séries de 0,2 à 4/1 000 naissances. Il correspond à un abouchement anormal de l’urètre à la face ventrale du pénis par défaut de fermeture de la gouttière urétrale antérieure. À l’échographie, il pourra être évoqué devant une verge paraissant courte et coudée dont l’extrémité est épatée (aspect en tulipe). Un trajet anormal de l’urètre peut être mis en évidence en haute résolution. Parfois, il est possible d’objectiver en Doppler couleur un trajet ventral anormal du jet urinaire. Dans les formes majeures avec absence complète de fermeture de la gouttière urétrale, la partie terminale de l’urètre pourra se situer à la limite du scrotum. Cette situation est souvent associée à un aspect bifide du scrotum conduisant à une présentation anatomique d’OGE ambigus. La découverte d’un hypospadias impose un bilan morphologique complet. Une anomalie uro-génitale est retrouvée dans environ 30 %. Une anomalie autre dans 5 à 10 % des cas. À noter que l’hypospadias est 3 à 4 fois plus fréquent en cas de retard de croissance intra-utérin [9]. Lorsqu’il est isolé avec deux testicules en place après 32 SA, il ne nécessite pas de bilan complémentaire [10].


Plus rarement, l’anomalie de la verge correspondra à un épispadias correspondant à une ouverture de l’urètre à la face dorsale du pénis pouvant s’étendre jusqu’à la vessie dans une forme complète d’extrophie vésicale. Cette anomalie est presque toujours associée à une malformation urogénitale associée en prénatal. Enfin, une verge de petite taille pourra faire discuter le diagnostic de micropénis. Ce diagnostic suppose que la mesure de la verge comprenne toute la longueur des corps caverneux (pas uniquement la partie extériorisée) éliminant ainsi les cas de verges enfouies. En cas d’absence totale de visualisation de la verge, dans les cas où il est mis évidence un scrotum normal, le diagnostic d’inversion péno-scrotal pourra être discuté. Dans ce cas, c’est la mise en évidence des corps caverneux au niveau du périnée qui redressera le diagnostic.



Anomalies des organes génitaux externes chez la fille


Chez la fille, l’aspect inhabituel des OGE pourra concerner les lèvres et/ou le clitoris. Certaines anomalies peuvent être très difficiles d’approche en échographie. C’est en particulier le cas des fusions des grandes lèvres qui lorsqu’elles ne sont pas associées à une hypertrophie clitoridienne dans le cadre d’une virilisation. Elles pourront échapper à un examen de routine. L’hypertrophie clitoridienne peut parfois être difficile à apprécier. Quelques éléments de la conduite échographique de l’examen pourront cependant aider à l’analyse du cas : étude de l’abouchement du jet urinaire en Doppler couleur, mise en évidence du trajet urétral en haute résolution. Par ailleurs, dans l’attente des résultats de biologie moléculaire et de cytogénétique, d’autres éléments pourront orienter le diagnostic : aspect de fusion postérieur des grandes lèvres, aspect inhabituel des surrénales ayant perdu la différence d’échogénicité habituelle entre cortico- et médullosurrénale [11]. Quelques rares anomalies isolées des grandes lèvres ont été décrites : tumeurs, hydrocèle méconiale.


Dans tous les cas, chez la fille, toute suspicion échographique d’anomalie des OGE impose un examen attentif et systématique de l’anatomie pelvienne : aspect de la vessie et des voies urinaires, aspect du sacrum, éliminer une image kystique pelvienne associée, aspect du canal anal en haute résolution. Les malformations pelviennes complexes sont volontiers associées à une anomalie des OGE. Les modes volumiques de surfaçage, en multiplans ou en coupes épaisses peuvent parfois compléter l’analyse anatomique du cas.


Le diagnostic le plus fréquent chez le fœtus avec un caryotype XX et une anomalie des OGE est l’hyperplasie congénitale des surrénales. Le diagnostic se fera sur l’aspect des surrénales à l’échographie, et le dosage de la 17OHP dans le liquide amniotique.



Conclusion


Le discours tenu aux couples à la découverte de l’anomalie des OGE est primordial dans la gestion prénatale de ces anomalies. Lors de la découverte d’une anomalie des OGE, un examen échographique complet de la région doit être réalisé : examen du rachis et plus particulièrement du sacrum, examen de la vessie et des vaisseaux ombilicaux, de la paroi abdominale et de l’insertion cordonale, examen de la marge anale. Un RCIU doit également être recherché et dans ce cas la présence d’autres malformations pouvant orienter par exemple vers un syndrome de Smith-Lemli-Opitz ou un CHARGE. Un bilan biologique le plus exhaustif possible doit être fait dès la période prénatal, en milieu spécialisé, permettant dans un certain nombre de cas d’établir un diagnostic avant la naissance et de préparer la période néonatale.



Références



[1] Whitlow, B. J., Lazanakis, M. S., Economides, D. L. The sonographic identification of fetal gender from 11 to 14 weeks of gestation. Ultrasound Obstet Gynecol. 1999; 13:301–304.


[2] Efrat, Z., Akinfenwa, O. O., Nicolaides, K. H. First-trimester determination of fetal gender by ultrasound. Ultrasound Obstet Gynecol. 1999; 13:305–307.


[3] Costa, J. M., Benachi, A., Gautier, E., Jouannic, J. M., Ernault, P., Dumez, Y. First-trimester fetal sex determination in maternal serum using real-time PCR. Prenat Diagn. 2001; 21:1070–1074.


[4] Johnson, P., Maxwell, D. Fetal penile length. Ultrasound Obstet Gynecol. 2000; 15:308–310.


[5] Achiron, R., Pinhas-Hamiel, O., Zalel, Y., Rotstein, Z., Lipitz, S. Development of fetal gender : prenatal sonographic measurement of the scrotum and evaluation of testicular descent. Ultrasound Obstet Gynecol. 1998; 11:242–245.


[6] Morel, Y., Tardy, V., Costa, J. M., Forest, M. G., David, M. 21 hydroxylase deficiency : new strategies emerging from molecular studies. Ann Endocrinol. 2003; 64:456–470.


[7] Cheikhelard, A., Luton, D., Philippe-Chomette, P., Leger, J., Vuillard, E., Garel, C., et al. How accurate is the prenatal diagnosis of abnormal genitalia ? J Urol. 2000; 164:984–987.


[8] Birnholz, J. C. Determination of fetal sex. New Engl J Med. 1983; 309:942–944.


[9] Fujimoto, T., Suwa, T., Kabe, K., Adachi, T., Nakabayashi, M., Amamiya, T. Placental insufficiency in early gestation is associated with hypospadias. J Ped Surg. 2008; 43:358–361.


[10] Devesa, R., Munoz, A., Torrents, M., Comas, C., Carrera, J. M. Prenatal diagnosis of isolated hypospadias. Prenat Diagn. 1998; 18:779–788.


[11] Saada, J., Grebille, A. G., Aubry, M. C., Rafii, A., Dumez, Y., Benachi, A. Sonography in prenatal diagnosis of congenital adrenal hyperplasia. Prenat Diagn. 2004; 24:627–630.



8.2


Images anormales du pelvis



Le pelvis ou bassin est divisé horizontalement par le détroit supérieur en grand bassin en haut et petit bassin en bas. Le grand bassin est occupé par des viscères abdominaux. Le petit bassin ou excavation pelvienne, plus étroit, contient d’avant en arrière la vessie, l’utérus et ses annexes chez le fœtus féminin, et le rectum.


Ce chapitre traite des images anormales de l’excavation pelvienne (ici abusivement dénommée pelvis) à l’exclusion de celles du grand bassin, étudiées avec les images anormales abdominales. Il est divisé en deux parties selon la date de l’échographie, en raison des possibilités diagnostiques différentes entre le premier et les 2e et 3e trimestres de la grossesse.



Échographie du 1er trimestre (11–14 SA)


À ce terme, il est exceptionnel qu’une image anormale du petit bassin ne soit pas une image d’origine vésicale. Chez le fœtus normal, après quelques minutes d’attente si la vessie est vide, l’exploration échographique par voie abdominale ou endovaginale permet toujours de déceler la vessie fœtale normale car la production d’urine débute à 10 SA [1] et est continue. La vessie est repérable en coupe axiale ou sagittale sous forme d’une image liquidienne ovalaire centrée au niveau de la partie basse du pelvis, longée de chaque côté par les artères ombilicales toujours bien visibles en Doppler couleur.


Deux aspects anormaux sont possibles.



• Vessie non visible malgré une attente d’une dizaine de minutes : dans ce cas, l’existence des reins doit être affirmée. L’échographie sera répétée une semaine plus tard si le terme est trop précoce (11 SA) ou si les conditions sont défavorables.



• Vessie trop volumineuse : mégavessie. La mégavessie du premier trimestre est définie par une vessie d’un diamètre longitudinal > 7 mm ou > 10 % de la longueur cranio-caudale (LCC) [2]. Son volume peut aller jusqu’à une masse occupant tout l’abdomen et comprimant diaphragme et thorax. Les différentes études donnent une prévalence moyenne de 1/1 800 grossesses.


Les principales étiologies sont :



Différentes études rapportent un taux variable d’anomalies morphologiques associées mais une étude échographique morphologique fine n’est pas possible à ce terme précoce.


Les mégavessies du 1er trimestre peuvent régresser. On explique la régression spontanée par trois possibilités :



Le pronostic est très différent selon la taille de la mégavessie et le résultat du caryotype :


Aug 1, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 8: Pathologies génitales

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