7. Pathologies neurodégénératives

TD 7. Pathologies neurodégénératives

OBJECTIFS




Connaître les signes caractéristiques de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer.


Localiser les sièges des lésions au niveau de l’encéphale.


Les maladies neurodégénératives forment un sous-groupe de maladie dégénérative, qui affecte le fonctionnement du cerveau, ou plus généralement le système nerveux de façon progressive au cours de son évolution.


I. La maladie de Parkinson



B9782294713293500181/icon01-9782294713293.jpg is missing Pathogénie


La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau. Comme la zone du cerveau atteinte par la maladie joue un rôle important dans le contrôle de nos mouvements, les personnes atteintes font peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlés.

Les troubles liés au Parkinson apparaissent le plus souvent vers 50 ans.

Au cœur de la maladie : un déséquilibre de dopamine.

Les cellules nerveuses atteintes par la maladie de Parkinson se situent dans une zone appelée « substance noire », au centre du cerveau. Les cellules de cette zone produisent de la dopamine, un neurotransmetteur qui permet le contrôle du mouvement, mais qui agit aussi dans la sensation de plaisir et de désir. La mort des cellules de la substance noire crée un manque de dopamine. Normalement, le contrôle du mouvement résulte d’un équilibre entre les quantités de dopamine et d’acétylcholine (autre messager chimique). Si l’équilibre est rompu, des tremblements, de la rigidité et une perte de coordination s’ensuivent.

Cette maladie se caractérise par des tremblements au repos, une bradykinésie, une dyskinésie, voire une akinésie.

Une perte de l’olfaction, des troubles du sommeil, de la constipation peuvent apparaître précocement.

Une perte d’équilibre survient plus tardivement dans l’évolution de la maladie. On note :




une difficulté à avaler liée à une salivation excessive avec une difficulté à contenir la salive ;


◗ une petite écriture très serrée (micrographie), en raison de la perte de dextérité ;


◗ une voix chevrotante, sans expression, et une difficulté à articuler ;


◗ une absence d’expression faciale, avec une diminution ou une absence de battements des paupières. Une incontinence urinaire peut également survenir.



1. Donner la définition des termes en gras.


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2. Donner le terme correspondant aux expressions soulignées.


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B9782294713293500181/icon01-9782294713293.jpg is missing Étude expérimentale et traitement


La lévodopa, ou L-dopa, est un précurseur de la dopamine. Dans le cerveau, la lévodopa se transforme en dopamine. Elle est souvent prescrite en conjonction avec la carbidopa ou le bensérazide afin d’en majorer les effets ou d’en limiter les effets secondaires (les nausées, les vomissements, les étourdissements au réveil). La lévodopa est particulièrement efficace pour atténuer les difficultés de mouvements, les tremblements et la rigidité des membres. Comme l’efficacité de la lévodopa diminue avec le temps – elle devient souvent beaucoup moins efficace après 5 ou 6 ans – les médecins attendent généralement que les symptômes de la maladie soient importants avant de la prescrire.

Les agonistes de la dopamine imitent les effets de la dopamine (la bromocriptine, le pergolide, le pramipexole et le ropinirole en sont des exemples). Ces médicaments peuvent être prescrits dès que le diagnostic est établi et être associés à la lévodopa lorsque la maladie est à un stade avancé.

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May 4, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 7. Pathologies neurodégénératives

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