Chapitre 7. Les stabilisateurs de l’humeur
L’histoire de la stabilisation de l’humeur101
Le lithium103
Posologie105
La dépendance et le sevrage avec le lithium106
Les effets indésirables du lithium106
Le tremblement106
La soif et la polyurie (mictions plus fréquentes)106
Les problèmes rénaux107
La prise de poids107
La diarrhée107
Les nausées, l’anorexie et les douleurs digestives variées107
Les troubles de la coordination107
Les modifications de la peau et des cheveux107
Les globules blancs108
L’hypothyroïdie108
L’hyperparathyroïdie108
La fatigue108
La tension nerveuse et l’impatience108
Les troubles de la mémoire et de la concentration108
La confusion et la distractibilité108
Les maux de tête108
L’intoxication au lithium109
Les contre-indications du lithium109
Les interactions médicamenteuses110
Les diurétiques110
Les antidouleurs110
Autres110
La carbamazépine110
Le valproate de sodium112
La lamotrigine113
La gabapentine114
Les antipsychotiques115
Les cocktails médicamenteux116
Coda117
L’HISTOIRE DE LA STABILISATION DE L’HUMEUR
Le lithium
Les eaux de source alcalines riches en sel de lithium étaient déjà utilisées dans le traitement des états hyperactifs [15., 16. and 17.] tels que la manie par les Grecs anciens, alors même qu’ils ignoraient l’existence de la maladie maniacodépressive [1].
Le lithium en lui-même fut extrait d’une pierre (lithos en grec) pour la première fois en 1817. Dans les années 1850, les composés alcalins tels que celui-ci avaient la réputation de traiter les rhumatismes et la goutte en réduisant la précipitation de l’acide urique en cristaux dans le sang et les articulations. Cet élément a fait partie de la pharmacopée de nombreux pays dans cette indication jusque dans les années 1970.
Comme la manie et la mélancolie étaient considérées comme faisant partie de la même famille de maladie que la goutte, le lithium fut utilisé dans le traitement de ces états pathologiques. Déjà en 1880, Carl Lange à Copenhague et William Hammond à New York suggérèrent que ce composé permettait de prévenir les épisodes de dépression périodique.
Malgré ces découvertes, il cessa d’être prescrit pour les troubles de l’humeur d’une part parce que les anciennes théories qui associaient la goutte à la maladie maniacodépressive tombèrent en désuétude, et d’autre part à cause de ses effets indésirables. Au début des années 1940, on constata en effet que le lithium, auquel on avait encore recours comme adjuvant des régimes pauvres en sel, était responsable d’effets indésirables cardiotoxiques, et la FDA (Food and Drug Administration) interdit son utilisation.
En 1949, John Cade, en Australie, observa que le lithium avait un effet tranquillisant sur les animaux de laboratoire. Il le testa alors chez des patients maniaques, dépressifs et schizophréniques, et constata un effet particulièrement bénéfique dans la manie. Suite à cela, Mogens Schou, au Danemark, réalisa des essais cliniques sur l’efficacité du lithium qui confirmèrent cette efficacité et qui marquèrent le début son utilisation dans cette indication.
Son adoption par l’ensemble des psychiatres fut malgré tout lente et inconstante pour différentes raisons. La première est liée à sa toxicité, qui rend nécessaire des contrôles sanguins réguliers. La seconde est que le lithium est un composé élémentaire très facile à obtenir, et n’offre dès lors pas de possibilité de profits pour une firme pharmaceutique. Il n’a jamais été commercialisé à grand renfort de publicité comme d’autres produits. La prise de conscience de son utilité par la communauté scientifique, durant ces 50 dernières années, ne peut être attribuée qu’à la persévérance de Mogens Schou. La dernière raison est que dans le traitement de la manie, le lithium, pour des raisons décrites précédemment, a conservé sa seconde position après les antipsychotiques.
Mais dans les années 1960, des études produites tant au Danemark qu’au Royaume- Uni sont venues corroborer les constatations faites par Lange dans les années 1880 concernant l’utilité du lithium dans la prévention d’épisodes récurrents de manie ou de dépression. Cette mise en évidence d’un effet prophylactique a déclenché d’importantes controverses qui ont sans doute contribué à faire connaître le lithium et à étendre son utilisation [1]. Un des arguments défendus par les critiques était que les résultats montrant que les patients se portaient mieux sous lithium et moins bien lors de son arrêt pouvaient s’expliquer par l’existence éventuelle d’un syndrome de sevrage. Cet argument fut rejeté à l’époque par les défenseurs du lithium, mais il semble clair actuellement qu’il y aurait néanmoins une dépendance. Néanmoins, les bénéfices que les patients tirent de ce produit justifient la prise d’un tel risque.
La carbamazépine et le valproate
Le lithium n’étant pas disponible au Japon durant les années 1960, les psychiatres de ce pays ont testé la carbamazépine dans la manie et découvert qu’elle produisait un effet intéressant entre les épisodes. Dans ces années-là, en France, où l’usage du lithium s’est peu répandu, les effets du valproate sur l’humeur furent découvert de manière similaire [4., 18. and 19.].
Dans les années 1980, vu les effets obtenus avec la carbamazépine et le valproate, l’idée s’est développée que tous les anticonvulsivants pourraient être utiles dans les troubles de l’humeur. Une analogie a été établie entre les mécanismes d’action en jeu dans l’épilepsie et la manie. Ces produits permettraient de diminuer la surexcitabilité des neurones et donc les crises convulsives puis, par extrapolation, la manie. Chaque épisode de trouble de l’humeur faciliterait l’apparition de l’épisode suivant, de la même façon que chaque crise d’épilepsie augmente le risque d’une nouvelle crise. Sur la base de cette hypothèse, tous les nouveaux anticonvulsivants existant sur le marché ont été testés pour mettre en évidence un éventuel effet bénéfique. Ceci aurait également pu s’appliquer aux électrochocs, qui augmentent le seuil épileptique et diminueraient donc le risque d’une nouvelle crise. Le lithium ne fut pas pris en compte dans ce cadre.
La stabilisation de l’humeur
Cette hypothèse, bien que non démontrée, fut à la base du concept de stabilisateur de l’humeur. Celui-ci fut d’abord appliqué aux œstrogènes et à la progestérone puis plus tard à la clozapine et au cannabis avant d’être repris, en 1995, par le département de marketing de la firme Abbott pour la promotion du valproate. En réalité, il n’existe aucune preuve que celui-ci stabilise l’humeur. Si la firme Abbott avait basé sa campagne publicitaire en revendiquant un effet préventif pour la Dépakine®, elle aurait certainement été poursuivie par la FDA. Mais toute la subtilité fut de vendre le produit en se servant de ce concept flou de « stabilisateur de l’humeur ». Ceci évitait tout problème puisque personne ne peut dire ce que ce terme désigne exactement. En revanche, il suggère un effet prophylactique, une capacité de prévenir de futurs épisodes comparable à celle du lithium non seulement pour ce composé-là, mais pour tous les médicaments que l’on a classés ensuite parmi les stabilisateurs de l’humeur.
Le mécanisme supposé de cette stabilisation
Un effet stabilisant de l’humeur pourrait s’exercer de deux façons. Une première possibilité serait de réduire l’excitabilité neuronale et, dans un tel cas, tous les anti- convulsivants devraient être efficaces, ce qui n’est pas le cas comme nous le verrons plus loin. Mais les patients ne devraient pas, dans ce cas, ressentir d’autres effets positifs qu’une diminution de la fréquence des épisodes de trouble de l’humeur. À l’encontre de cet argument, notons que le lithium n’est pas anticonvulsivant.
La deuxième possibilité serait que chaque stabilisateur de l’humeur aurait une action particulière potentiellement utile, comme par exemple un effet sédatif pour le valproate, anxiolytique pour la gabapentine, anti-irritabilité et anti-impulsivité pour la carbamazépine, tandis que la lamotrigine comme le lithium procureraient une sensation de bien-être. Si ils agissent tous d’une façon différente, ils devraient convenir préférentiellement à l’un ou l’autre patient. Ceux-ci devraient pouvoir nous dire ce qu’ils ressentent exactement comme effet bénéfique avec le produit qu’ils prennent. Mais des recherches qui tenteraient d’objectiver ce type de particularités ne serviraient pas directement les intérêts des firmes pharmaceutiques.
Les conséquences de ce nouveau concept
L’émergence du concept de stabilisation de l’humeur s’est accompagnée d’une tendance à requalifier de nombreux troubles de la personnalité en troubles de l’humeur. La personnalité borderline, les troubles de la personnalité émotionnellement instable ou explosive sont maintenant supposés avoir pour fondement une mauvaise régulation de l’humeur et devraient être traités, selon certains, par des stabilisateurs de l’humeur. D’autres experts avancent que tous les patients avec un trouble de l’humeur récurrent devraient recevoir ce type de médicament en remplacement des antidépresseurs.
Mais le fait de qualifier des médicaments en tant que stabilisateurs de l’humeur ne leur confère pas un effet comparable à celui du lithium. La gabapentine, par exemple, est beaucoup plus anxiolytique que nombre des composés de cette classe. Il n’est donc pas étonnant que des patients ayant les problèmes d’une personnalité borderline puissent être aidés par cette substance. Nous arrivons à une argumentation circulaire absurde si nous prenons cet effet bénéfique chez les patients « borderline »> pour une preuve du fait que ces patients souffrent bien d’un trouble de l’humeur, puisqu’ils répondent à un stabilisateur de l’humeur. C’est pourtant sur ce discours que repose le marketing visant à étendre le concept de bipolarité jusqu’à pouvoir y inclure n’importe quel trouble « nerveux ».
En résumé, tout porte à croire qu’à part peut-être en ce qui concerne le lithium, aucun produit ne peut prétendre à cette appellation de stabilisateur de l’humeur. Malgré la disponibilité d’un vaste choix de médicaments de cette classe, nous constatons que les patients qualifiés de bipolaires vont en fait plus mal qu’il y a 100 ans [20]. À défaut de corriger une anomalie, ces substances vont en revanche agir comme un agent stresseur supplémentaire sur un système déjà vulnérable et sont susceptibles dans le long terme de déstabiliser l’ensemble. Il est donc prioritaire de s’assurer que chacun prend bien le médicament qui lui convient et ne reçoit pas un stabilisateur de l’humeur uniquement parce que c’est ce qu’on fait avec un patient chez lequel on a posé un diagnostic de bipolarité.
Le tableau 7.1établit la liste des médicaments « stabilisateurs de l’humeur ».
DCI : dénomination commune internationale. ( ) = retiré du marché. | |||
DCI | NOM DE SPÉCIALITÉ | ||
---|---|---|---|
FRANCE | BELGIQUE/ SUISSE | CANADA/ ÉTATS-UNIS | |
Carbonate de lithium | Camcolit®, Priadel® | Maniprex®, Camcolit®, Priadel®/Priadel®, Quilonorm® retard | Carbollth®, Lithane®/ Eskalith®, Llthobld® |
Citrate de lithium | Priadel® liquide, Litarex®, Li-liquid® | –/Litarex® | Lithium® citrate/– |
Sulfate de lithium Carbamazépine | Tegretol® | –/ Lithiofor® Tegretol®/Tegretol®, Neurotop®, Carsol® CR, Timonil® Retard | Mazeplne®, Tegretol®/ Tegretol® |
Oxcarbazépine Sodium valproate | Trileptal® Depakine®, Micropakine® | Trileptal®/Trileptal® Depakine®, Convulex® sirop/Depakine®, Convulex® sirop | Trileptal®/Trileptal® Depakene®/ Depakene® |
Semi-sodium valproate | Depakote®, Valcote® | –/Depakote® | |
Acide valproïque | Convulex® | Convulex® | Valproic® acid/ Depakote® |
Lamotrigine | Lamictal®, Lamicstart® (Kadrigine®), (Huberigine®) | Lamictal®, Lambipol®/ Lamictal® | Lamictal®/Lamictal® |
Gabapentine | Neurontin® | Neurontin®/Neurontin® | Neurontin®/ Neurontin® |
LE LITHIUM
Le lithium affecte un tel nombre de processus physiologiques que, bien que 50 ans se soient écoulés depuis son introduction, il n’existe toujours pas de consensus sur son mode d’action principal. Ce qui est surprenant, c’est qu’en agissant en différents endroits du corps, il a paradoxalement relativement peu d’effets cliniques spécifiques. Actuellement, il est généralement utilisé pour prévenir la réapparition d’épisodes maniaques ou dépressifs, dans le traitement de la manie en phase aiguë et parfois dans le traitement d’états dépressifs récurrents en association avec d’autres antidépresseurs.
Depuis le début des années 1960, nous disposons d’un nombre suffisant de preuves pour étayer avec certitude l’efficacité du lithium dans la prévention des épisodes de manie ou de dépression dans les troubles affectifs bipolaires.
De plus, le lithium a un effet nettement marqué sur la diminution du taux de suicide chez ces patients, ce à quoi aucun autre médicament ne peut prétendre. Ceci pourrait être dû au fait que les patients qui prennent du lithium sont plus impliqués et responsables vis-à-vis de leur traitement et montrent de cette façon une plus grande envie de vivre. Mais cet argument pourrait alors s’appliquer également au valproate et à la carbamazépine avec lesquels, en revanche, on n’observe pas de diminution du taux de suicide.
Les preuves de l’efficacité du lithium dans la dépression récurrente sont aussi très claires. On préconise actuellement sa prescription s’il y a plus de deux épisodes par an ou trois épisodes sur 2 ans. Son efficacité semble diminuer dès que l’on atteint plus de quatre épisodes dépressifs par an. Auparavant, on proposait de démarrer un traitement prophylactique après le premier épisode maniaque, mais cette procédure a été actuellement remplacée par la prescription d’un stabilisateur de l’humeur.
En revanche, le lithium ne semble pas avoir d’utilité dans les troubles de l’humeur à cycles rapides (minimum quatre épisodes de trouble de l’humeur par an).
On estime que les patients doivent rester sous traitement au minimum 2,5 ans avant de pouvoir considérer qu’ils présentent moins de rechutes. Cette recommandation pourrait être biaisée par le problème du syndrome de sevrage que nous verrons plus loin [21].
Posologie
À la différence des autres médicaments utilisés en psychiatrie, la marge thérapeutique entre le taux inefficace et le taux toxique de lithium dans le sang est étroite.
Dans le traitement aigu de la manie et de la dépression, le taux plasmatique requis se situe entre 0,9 et 1,4mmol/l. La dose nécessaire pour atteindre ce niveau peut varier entre 150 et 4200mg/j. Pour la prévention des épisodes affectifs, on considère actuellement que le taux plasmatique de lithium doit se situer entre 0,4 et 0,8mmol/l [22] . En raison du métabolisme du lithium, le taux sanguin du lithium doit être mesuré 12h après la dernière prise de lithium et n’est stabilisé que 7 j après un changement de posologie.
Les études faites sur les animaux modifient pourtant ces conceptions habituelles. D’après elles, un pic unique de lithium sanguin à un moment donné de la journée retombant ensuite à un taux de base inférieur pourrait être moins toxique pour les reins qu’un niveau moyen maintenu en permanence. Ceci implique que le lithium devrait probablement être prescrit en une seule dose à un moment précis de la journée et que les formules retard n’auraient pas d’avantage sur les préparations classiques.
Il y a eu à un certain moment pas moins de 50 préparations différentes de lithium sur le marché. En dehors des préparations conventionnelles et des formes retard, on peut distinguer les citrates et les carbonates de lithium. Les seconds sont plus couramment prescrits, bien que certaines personnes ressentent de meilleurs effets avec les premiers.
La liste des effets secondaires détaillée plus bas peut paraître plus effrayante que celle d’autres produits. Mais cette impression vient du fait qu’il n’est promotionné par aucune firme.
Les présentations publiques concernant le lithium abordent principalement les effets secondaires et les façons de les gérer, avant de parler de ses bénéfices. Cela devrait être le cas avec n’importe quel autre produit. Mais dans le cadre des offensives publicitaires concernant les nouveaux médicaments, cette logique s’inverse. Les firmes pharmaceutiques mettent en évidence les effets bénéfiques et minimisent les effets indésirables.
LA DÉPENDANCE ET LE SEVRAGE AVEC LE LITHIUM
Bien qu’il soit difficile de prendre en compte tous les facteurs en jeu, le consensus actuel sur cette question est que près du tiers ou même de la moitié de ceux qui prennent du lithium peuvent connaître de tels problèmes de sevrage à l’arrêt. Ceux-ci peuvent être réduits en diminuant progressivement la posologie [20]. Le lithium conviendra dès lors mieux aux personnes qui le prendront avec une grande régularité.
De plus, un arrêt prématuré peut rapprocher l’épisode pathologique suivant. Il est donc nécessaire de maintenir le traitement au lithium plus de 2,5 ans afin de réduire la fréquence des épisodes.
LES EFFETS INDÉSIRABLES DU LITHIUM
Le taux de non-observance est très important avec le lithium. La raison la plus communément citée pour expliquer ce phénomène est que les effets indésirables tels que la prise de poids, les troubles de la mémoire, le tremblement, la sensation de soif et la fatigue sont insupportables. Ceux qui le prennent se plaignent de ne plus pouvoir profiter de ces moments où leur humeur est au-dessus de la normale. Une autre raison invoquée est que lorsqu’une personne se sent bien, elle ne voit plus l’intérêt de poursuivre son traitement ou bien refuse d’envisager la prise d’un traitement à si long terme.
Le tremblement
Les personnes qui prennent du lithium peuvent développer un tremblement fin des extrémités. Celui-ci est sans danger mais il peut interférer avec la vie quotidienne. Il peut devenir difficile de boire une tasse de thé sans en renverser. Cet effet est, à quelques exceptions près, réversible à l’arrêt de la médication. L’association avec un bêtabloquant tel que le propranolol peut en diminuer l’intensité.
La soif et la polyurie (mictions plus fréquentes)
Le lithium contrecarre le mécanisme de concentration des urines, ce qui induit l’excrétion d’un volume de liquide plus important jour et nuit. En effet, il antagonise l’action de la vasopressine, l’hormone antidiurétique, qui induit une réabsorption de l’eau des urines par le rein. Cette perte liquidienne est responsable de la sensation de soif.
L’absence de concentration des urines durant la nuit oblige les patients à se lever à plusieurs reprises durant leur sommeil ou provoque des fuites urinaires dans le lit. Plus de 50 % des patients se plaignent de ce problème. Il est réversible à l’arrêt du traitement, sauf pour quelques personnes qui garderont des troubles résiduels.
En raison de cette perte liquidienne et de la soif qui en résulte, les patients ont une impression de bouche sèche. Paradoxalement, le lithium augmente la production de salive et donc la bouche n’est pas plus sèche qu’à l’habitude. Le lithium peut aussi provoquer une augmentation de volume des glandes salivaires.
Les problèmes rénaux
En principe, mesurer les taux sanguins d’urée et de créatinine suffit pour surveiller la fonction rénale. Pour prévenir la toxicité rénale, il est important d’éviter des surdosages par inadvertance : voir le chapitre sur les intoxications et les interactions médicamenteuses.