Chapitre 4 La patte-d’oie
Cet aspect morphologique et anatomique de la région latéro-orbitaire, qui peut donc être statique, dynamique ou les deux à la fois, est représenté par des rides cutanées plus ou moins profondes disposées en éventail dont le centre est le canthus externe et qui s’étend du tiers externe de la paupière supérieure au tiers externe de la paupière inférieure. Dans des cas extrêmes, les rides les plus inférieures peuvent se prolonger, selon une incurvation franche, nettement au-dessous du zygoma (figure 1).
Ces rides s’accentuent avec l’âge, l’exposition solaire et le tabagisme.
Anatomie
Il existe une adhérence très forte entre la peau et les fibres orbitaires du muscle orbiculaire des paupières, puisqu’il s’agit d’un muscle peaucier. La richesse de l’innervation de l’orbiculaire (très nombreux rameaux l’abordant par sa face profonde) va permettre des sections et des résections musculaires sans dommage pour sa fonction.
Pathogénie (figure 2)
Étude statique
Plusieurs éléments (dus au vieillissement) contribuent à l’apparition de la patte-d’oie :