Chapitre 3 Techniques de réduction à foyer fermé et d’immobilisation dans la prise en charge des fractures
TECHNIQUE DE BASE DE RÉDUCTION À FOYER FERMÉ
1 Réduction à foyer fermé : Techniques de base (a) : La direction et l’intensité du traumatisme causal (1) et la déformation (2) sont corrélées, et peuvent être retrouvées à partir de l’anamnèse, de l’inspection du membre et des radiographies. Toute force requise pour corriger le déplacement fracturaire est appliquée dans la direction opposée (3).
Traction cutanée ou transosseuse (pour des exemples, voir p. 328).
Attelle de Thomas-Lardenoy (voir p. 329).
Attelle plâtrée (voir p. 334).
Fixation externe (voir p. 79).
TECHNIQUE DE BASE D’IMMOBILISATION PLÂTRÉE – PROTECTION CUTANÉE
7 Protection cutanée : Jersey : Une épaisseur de jersey est généralement appliquée en premier directement sur la peau (1). Celle-ci a différentes fonctions : empêcher les poils d’être pris dans le plâtre, faciliter l’évacuation de la transpiration, adoucir les extrémités du plâtre et aider l’ablation de celui-ci. Une fois le plâtre appliqué, le jersey est retourné (2).
TECHNIQUE DE BASE D’IMMOBILISATION PLÂTRÉE – ATTELLES PLÂTRÉES
13 Attelles plâtrées (c) : La fabrication d’une attelle est réalisée par pliages répétés d’une bande de plâtre, en utilisant environ 8 à 10 épaisseurs pour un adulte et 6 pour un enfant, comme décrit (1). Tournez vers l’intérieur la fin de la bande (2) de sorte que la couche supérieure ne retombe pas lorsque l’attelle est plongée dans l’eau.
15 Attelles plâtrées (e) : Dans la fracture de Pouteau-Colles (voir p. 196) où la main doit être placée en position de déviation ulnaire, l’attelle doit être découpée pour accommoder cette position, une étape souvent omise à tort. Les deux attelles plâtrées précédentes sont des exemples d’attelle dorsale.
16 Attelles plâtrées (f) : Une attelle antérieure peut être utilisée comme base pour un manchon scaphoïde (voir p. 209), ou pour traiter une blessure où le poignet est maintenu en dorsiflexion (mesurée depuis un point juste en dessous du pli du coude avec le coude fléchi à 90°, jusqu’au pli de flexion palmaire proximal). L’extrémité proximale est arrondie (1) tandis que le coin distal latéral est découpé pour l’éminence thénar (2).