Chapitre 3
La rotation axiale longitudinale des phalanges
Introduction
La schématisation des mouvements segmentaires de la chaîne digitale dépendant d’axes fixes ne reflète pas la réalité biomécanique.
Matériel et méthodes
Une première étude de la rotation axiale, portant sur les 2 mains de 10 adultes jeunes, a été menée par enregistrement d’empreintes palmaires des doigts en extension puis en flexion, sur de la pâte de silicone dans laquelle l’insertion a posteriori de témoins matérialise l’orientation sagittale des phalanges. Cette approche présente l’avantage des conditions physiologiques de la dynamique d’opposition digitopalmaire. Quoique cette méthode rudimentaire mais simple n’autorise pas l’analyse précise, segmentaire, de l’orientation axiale, elle atteste de sa présence et suscite quelques constatations d’ordre global à propos du phénomène :
• en extension (figures 3.1a, 3.1b), on note la présence d’une relative rotation longitudinale des deuxième, troisième et cinquième rayons liée à la torsion liée au vrillage squelettique tel qu’il a été initialement remarqué par Dubousset [1] ;
Figure 3.1b Phalanges en extension, orientation sagittale statique des phalanges liée à la torsion squelettique.
• cette rotation s’accuse en flexion (figures 3.2a, 3.2b). Elle témoigne alors du mode de rotation conique démontré par Kapandji [2].
Figure 3.2b Phalanges en flexion, orientation sagittale dynamique automatique des phalanges liée à la rotation conique.

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