25: Syndactylie des doigts longs

Chapitre 25 Syndactylie des doigts longs



Pendant le développement embryonnaire normal, les doigts forment des condensations de mésoderme dans la palette terminale du membre. Ces condensations se différencient en doigts, et les espaces interdigitaux se creusent depuis l’extrémité distale en remontant proximalement. Ce processus d’apoptose se produit entre la 6e et 8e semaine de vie embryonnaire, et une anomalie dans cette séquence entraîne une absence partielle ou complète de séparation des doigts c’est-à-dire une syndactylie.


L’incidence de cette malformation est d’une naissance sur 2 000 à 2 500 [1] avec une bilatéralité dans 50 % des cas. 10 % à 40 % des patients présentent des antécédents familiaux dont la transmission est autosomique dominante à pénétrance variable.


Les troisième et quatrième doigts sont les plus fréquemment affectés (57 %) puis l’espace D4/D5 (27 %)[2].





TECHNIQUE OPÉRATOIRE




Reconstruction commissurale


Le lambeau rectangulaire dorsal est le plus souvent utilisé [5]. De multiples variantes ont été proposées (lambeau en oméga, triple lambeau dorsal…) mais le principe reste le même, à savoir, apporter dans le fond de la commissure une peau vascularisée expansible semblable à une commissure normale. La base de ce lambeau est en regard des têtes métacarpiennes puis il se prolonge jusqu’à la moitié de la face dorsale de P1, sans dépasser en largeur la moitié de la face dorsale de chaque doigt.


Apr 22, 2017 | Posted by in PÉDIATRIE | Comments Off on 25: Syndactylie des doigts longs

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