Chapitre 25 Frondes sous-urétrales transobturatrices et non transfixiantes
Rappeler l’anatomie de l’orifice obturateur et les pédicules vasculaires et nerveux, ainsi que les viscères à son contact.
Énumérer les différents temps de mise en place de la fronde sous-urétrale par voie transobturatrice.
Citer les différences techniques avec la cure de cystocèle par prothèse utilisant la même voie d’abord.Les bandelettes sous-urétrales rétropubiennes (TVT®) sans tension ont révolutionné le traitement de l’incontinence urinaire d’effort chez la femme. Cette technique, efficace dans plus de 80 % des cas, expose cependant à un risque de complications vasculaires, digestives, vésicales et neurologiques. Celles-ci sont liées en partie au caractère rétropubien de la voie d’abord, inhérent à la technique opératoire. En 2001, la voie transobturatrice a été proposée pour la mise en place chirurgicale des bandelettes, dans le but d’éviter l’espace rétropubien. Les résultats cliniques ainsi que les travaux anatomiques ont suggéré que cette approche pourrait être plus sécurisante. La voie d’abord transobturatrice limite les risques de plaie vésicale et les lésions des gros vaisseaux. De plus, le positionnement de la bandelette dans un plan de 45° à l’horizontal devrait limiter le risque de striction de l’urètre, responsable de troubles mictionnels postopératoires.
Protocole utilisé pour l’anesthésie locale
Une petite quantité du mélange est instillée en sous-muqueux juste sous l’urètre.







