Chapitre 20
Interruption médicale de grossesse
Le diagnostic prénatal (DPN) des maladies génétiques, des anomalies chromosomiques et des malformations fœtales aboutit dans certaines conditions à l’interruption de grossesse.
Techniques d’extraction ou de déclenchement du travail
IMG du 1er trimestre
• mifépristone (RU 486) (Myfégine®) 600 mg (3 cp à 200 mg) per os 48 h avant l’aspiration ;
• ou misoprostol (Cytotec®) 400 μg (2 cp à 200 μg) par voie orale ou vaginale 2 heures avant le geste ;
• ou Dilapans® ou laminaires, placés dans le col la veille de l’aspiration après administration de 50 à 100 mg de Topalgic® ± 1 cp de Primpéran®.
Dans ce cas, le protocole comprend :
• Cytotec® 400 μg (2 cp de 200 μg) par voie vaginale 36 à 48 heures plus tard qu’il est possible de renouveler 3 heures après si l’expulsion n’est pas obtenue. On évitera de dépasser trois doses de Cytotec®.
Le contrôle de la vacuité utérine par échographie après l’expulsion est indispensable à ce terme.
IMG du 2e trimestre
Les médicaments utilisés pour induire le travail sont les prostaglandines. Actuellement, la prostaglandine de choix pour les IMG est le misoprostol (Cytotec®) [1, 2]. Les effets secondaires de ce médicament sont essentiellement les nausées, les vomissements et l’hyperthermie. Les nausées sont diminuées par l’administration vaginale des comprimés. La survenue d’une hyperthermie en cours de travail rend indispensable la réalisation d’un bilan infectieux complet même si elle est probablement imputable à l’administration de Cytotec®. Il faut rappeler que le Cytotec® n’a pas reçu l’AMM pour l’indication d’IMG, mais que son usage est pratiquement généralisé.
Le protocole utilisé par plusieurs équipes françaises est :