Question 19. Elle est enceinte et a la varicelle
La demande
Le préliminaire
Le danger de la varicelle est fonction du terme de la grossesse.
Avant vingt semaines il y a un risque malformatif.
Malgré la rareté des affections graves, il est préférable d’assurer le suivi dans le cadre d’un réseau.
La première consultation
Le médecin fait l’interrogatoire et un examen clinique complet (cf. Question 1).
■ S’il met en évidence une varicelle ancienne certaine, il n’y a aucun risque pour cette grossesse.
■ S’il subsiste un doute ou si elle certain que la patiente n’a jamais eu la varicelle, il lui fait faire immédiatement une sérologie.
• Si elle est positive, il s’agit d’une varicelle ancienne.
• Si elle est négative, il subsiste un doute, il l’adresse au centre de diagnostic anténatal pour décider de l’opportunité de l’injection de gammaglobulines spécifiques.
Consultation suivante
Il la revoit quinze jours plus tard. La présence de vésicules confirmera la varicelle.
Il rappelle à la patiente les risques encourus en fonction du terme.
Il l’adresse au réseau dont il lui explique le fonctionnement et dont il en recevra les informations nécessaires au bon suivi de cette grossesse :
■ avant 20 SA, amniocentèse ;
■ après 20 SA, surveillance échographique régulière.
Il surveille la patiente pour dépister les formes maternelles graves de varicelle notamment pulmonaires.
Le point de vue du gynécologue
L’incidence de la primo-infection varicelleuse est en régression du fait de l’importance de l’immunisation. Elle est estimée entre 0,05 et 0,07 % pendant la grossesse, soit moins de 500 cas par an. L’agent causal est le virus varicelle-zona.