15. Les hypnotiques

Chapitre 15. Les hypnotiques



Introduction183


Les hypnotiques classiques184




Les hypnotiques de type benzodiazépine 185


Le zopiclone 185


Le zolpidem 185


Le zaléplon 185


Les effets indésirables des médicaments hypnotiques185




La tolérance 185


L’insomnie rebond 186


L’insomnie de fin de nuit 186


Les effets résiduels du lendemain ou « gueule de bois »186


La sédation inappropriée 186


Autres 186


La dépendance187



INTRODUCTION



Les hypnotiques ont en commun les mêmes effets, les mêmes bénéfices et les mêmes effets indésirables. Utilisés à bon escient, ils sont fort appréciables. Si on les prend au tout début du problème, ils peuvent mettre un terme au développement d’une insomnie chronique anxieuse. Mais pris de façon trop régulière ou chroniquement, ils génèrent leurs propres problèmes.

Ces produits devraient être réservés aux troubles du sommeil transitoires tels que le décalage horaire, les perturbations induites par les problèmes physiques ou les troubles anxieux passagers, plutôt qu’aux cas d’insomnie. Le trouble transitoire peut être soulagé jusqu’à un retour à la normale. Si des problèmes physiques compromettent le sommeil de façon chronique, les hypnotiques peuvent être utilisés de façon chronique sans provoquer de dépendance ou d’autres effets délétères.


Les hypnotiques les plus fréquemment utilisés sont issus du groupe des benzodiazépines ou de médicaments dérivés (voir le tableau 15.1) qui agissent sur différents sites des récepteurs de l’acide y-aminobutyrique (GABA). Ils se fixent généralement sur les récepteurs à benzodiazépines des récepteurs GABA et modulent l’action de ce neurotransmetteur. Pour le moment, on distingue dans cette famille les récepteurs à benzodiazépines BZ., BZ2 et BZ3. Les récepteurs BZ. seraient responsables prioritairement des effets sédatifs, les BZ2 de l’effet myorelaxant et les BZ3 des effets anxiolytiques. Les anciennes benzodiazépines se lient aux trois types de récepteur et sont dès lors sédatives, anxiolytiques, myorelaxantes et anticonvulsivantes. Les nouveaux produits seraient plus spécifiques des récepteurs BZ1 et donc avant tout hypnotiques, mais ce genre d’affirmation relève sans doute à nouveau de la biomythologie issue du marketing.



































































Tableau 15.1 Les hypnotiques classiques
DCI : dénomination commune Internationale.
DCI
NOM DE SPÉCIALITÉ

FRANCE BELGIQUE/SUISSE CANADA/ÉTATSUNIS
Nitrazepam Mogadon® Mogadon®/– Mogadon®/-
Flurazepam Dalmene® Staurodorm®/Dalmadorm® Dalmane®/Dalmane®
Témazépam Normison® –/Normison® Restoril®/Restoril®
Loprazolam Havlane® Dormonoct®/– –/–
Lormétazépam Noctamide® Loramet®, Loranka®, Metatop®, Noctacalm®, Noctamid®, Octonox®, Sedaben®, Stilaze®/ Loramet®, Noctamid® –/–
Triazolam Halcion® Halcion®/Halcion® Triazolam®/Halcion®
Zaléplone Sonata®, Zerene® Sonata®/Sonata® –/Sonata®
Zolpidem Stilnox® Stilnoct®/Stilnox®, Dorlotil®, Zoldorm® –/Ambien®, Tovalt®
Zopiclone Imovane® Imovane®/Imovane® Imovane®, Rhovane®/-
Eszopiclone –/– –/Lunesta®

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Nov 19, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 15. Les hypnotiques

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