Chapitre 14 Item 263 – Myasthénie
Objectifs pédagogiques
CEN
Connaissances requises
Connaître les principaux éléments physiopathologiques de la myasthénie.
Citer les symptômes révélateurs les plus fréquents et les plus évocateurs.
Citer les principaux arguments (cliniques et paracliniques) du diagnostic.
Citer les complications graves.
Connaître les principes du traitement (traitement symptomatique, traitement de fond, médicaments prohibés).
I Pour comprendre
• Myasthénie (ou myasthenia gravis) :
• Syndrome myasthénique de Lambert-Eaton :
II Myasthénie
A Diagnostic clinique
Quelquefois évident, le diagnostic est souvent difficile et longtemps méconnu.
• Déficit moteur variable dans le temps (fatigabilité, ou phénomène myasthénique), qui :
• Ce déficit moteur est sélectif : il prédomine pour certains muscles (ci-après par ordre de fréquence).
1 Muscles oculaires et palpébraux
• Ptosis unilatéral au début, qui peut se bilatéraliser par la suite ; il reste habituellement asymétrique (fig. 14.1).
• Diplopie, le plus souvent intermittente.
• Ptosis et diplopie sont augmentés par la fatigue, la lumière, la fixation d’un objet.
2 Muscles d’innervation bulbaire
• Troubles de la déglutition, de la phonation et de la mastication.
• La voix s’éteint progressivement, devient nasonnée puis inintelligible.
• Troubles de la mastication qui apparaissent au cours des repas, le sujet se trouvant parfois dans l’obligation de soutenir sa mâchoire inférieure avec sa main.
• Troubles de la déglutition donnant parfois lieu au rejet des liquides par le nez et pouvant sérieusement entraver l’alimentation.
• Une parésie faciale donnant un faciès atone est souvent associée aux troubles bulbaires.
• La fatigabilité des muscles cervicaux est à l’origine d’une chute de la tête en avant ou de douleurs cervicales liées à un phénomène de contracture.