Maladie de Parkinson
Mots-clés
Neuroleptiques; Wilson sujet jeune; Traitement substitutive; L-Dopa; Complications motrices et non motrices
Objectifs :
Diagnostiquer une maladie de Parkinson.
Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Décrire les principes de la prise en charge au long cours.
Raisonner face à un syndrome parkinsonien (fig. 20)
LA PRÉSENTATION CLINIQUE ORIENTE LE DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE+++.
Syndrome parkinsonien unilatéral (ou bilatéral très asymétrique), akinéto-tremblant, ISOLÉ, chez un sujet de plus de 55 ans = MPI jusqu’à preuve du contraire
Maladie neurodégénérative liée à l’atteinte ÉLECTIVE de la voie dopaminergique nigrostriée.
Tremblement des extrémités, de repos, lent (4 à 7 Hz) :
n’affectant classiquement pas le chef ni la voix ;
augmenté par les émotions, le calcul mental ;
disparaissant pendant le sommeil.
Syndrome dépressif très fréquent++.
Syndrome parkinsonien bilatéral et/ou axial et/ou akinéto-rigide
Isolé, sans autre signe neurologique (pyramidal, cérébelleux), sans atteinte cognitive, sans chutes, sans dysautonomie = SP postneuroleptique (antagonistes dopaminergiques) :
SP axial, bilatéral, souvent dystonique++ ;
souvent lié à des neuroleptiques dits « cachés » : Primpéran®, Vogalène®…
traitement complexe, souvent peu efficace (détails hors objectifs ECN).
Associé à d’autres signes neurologiques (pyramidal, cérébelleux, troubles oculomoteurs), une atteinte cognitive, une dysautonomie, des chutes précoces : autres SP d’origine dégénérative :
absence de sensibilité à la L-Dopa.
Autres causes exceptionnelles :
intoxication au CO (ou autres…) ;