10: Assistance cœlioscopique à la voie vaginale

Chapitre 10 Assistance cœlioscopique à la voie vaginale





Définitions et concepts


Le concept d’hystérectomie cœliovaginale est né lorsqu’on a compris que les deux voies d’abord – cœliochirurgie et voie vaginale – pouvaient être complémentaires et non concurrentes, la première permettant la réalisation aisée de la seconde. La nécessité d’une cœlioscopie associée à la voie vaginale peut ainsi dépendre de la formation du chirurgien et des conditions locales, dont la plus logique est la suspicion ou la certitude d’une pathologie annexielle.


Au sens strict, toutes les hystérectomies cœlioscopiques sont conclues par voie vaginale, justifiant le terme général utilisé par les Anglo-Saxons : Laparoscopically-Assisted Vaginal Hysterectomy (LAVH), dont l’imprécision est évidente puisqu’elle peut recouvrir des proportions très variables de cœlioscopie et de voie vaginale. L’hystérectomie cœliovaginale « à la française » est avant tout une hystérectomie vaginale dont les premiers temps facilitateurs sont exécutés par cœlioscopie.


L’hystérectomie cœliovaginale, plus que l’imitation cœlioscopique d’une opération abdominale de référence, est une opération à part entière, faite toute de tactique. Elle consiste à débuter par cœlioscopie et à finir par voie vaginale. Le point de passage est le moment où on estime que la voie vaginale sera plus efficace que la cœliochirurgie. Cela peut être dès la fin d’une adhésiolyse ou après le traitement des pédicules supérieurs. Cela dépend des conditions locales (incluant l’équipement et la table d’opération) pour la voie vaginale et de la plus ou moins grande facilité du geste cœlioscopique. Le traitement des pédicules inférieurs peut être entièrement vaginal ou comporter la section cœlioscopique des ligaments utérosacrés qui peut aider considérablement un abord vaginal difficile. En revanche, il est exceptionnel de traiter les artères utérines par cœlioscopie (type 2 de Clermont-Ferrand) sans aller jusqu’au bout de la technique cœlioscopique, jusqu’à l’extraction de l’utérus.


La cœlioscopie est intéressante en ce sens qu’elle amène à la voie vaginale certains cas a priori difficiles ou qu’elle permet de préciser une voie d’abord initialement incertaine. Trois circonstances peuvent être envisagées :










May 4, 2017 | Posted by in CHIRURGIE | Comments Off on 10: Assistance cœlioscopique à la voie vaginale

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