36. Neuroleptiques
• la création d’un état d’indifférence psychomotrice : neutralité, absence d’émotion sans que la vigilance ne soit altérée ;
• une action sur les symptômes positifs des psychoses comme les hallucinations, le syndrome délirant, sur les angoisses ;
• une action sur les états d’agitation et d’excitation (d’où leur utilisation comme sédatifs et dans les états maniaques) ;
• des effets secondaires neurologiques extrapyramidaux et neurovégétatifs (cf. « Effets secondaires ») ;
• une action principalement sous-corticale (zone de leur action dans le cerveau).
Mécanismes d’action
Ils agissent en bloquant des récepteurs de la dopamine et de la noradrénaline dans le cerveau.
Selon leur classe pharmacologique ils auront des effets plus sédatifs, plus incisifs (action sur les symptômes positifs des psychoses), désinhibiteurs (action sur les symptômes négatifs des psychoses comme le retrait) ou polyvalent.
Certains neuroleptiques existent sous forme retard ce qui leur permet d’être administrés tous les 2-3 jours (comme le Clopixol ASP), tous les 15 jours (comme le Risperdal consta) ou tous les mois (comme l’Haldol décanoas, le Fluanxol LP, le Clopixol AP) par injection.
Principales molécules (DCI) et posologie
Phénothiazines
• Largactil (chlorpromazine) 25 à 300mg/j.
• Nozinan (lévomépromazine) 25 à 600mg/j.
• Tercian (cyamémazine) 25 à 600mg/j.
• Melleril (thioridazine) 50 à 600mg/j.
• Piportil (pipotiazine) 10 à 30mg/j.
Butyrophénones
• Haldol (halopéridol) 2 à 40mg/j.
Thioxanthènes
• Fluanxol (flupentixol) 20 à 400mg/j.
• Clopixol (zuclopenthixol) 20 à 200mg/j.