Fig. 12.1 Test rapide de la dure-mère cervico-thoracique
Le sujet réalise :
Les mouvements sont réalisés dans leur amplitude maximale et maintenus de 30 à 60 secondes.
Le test est positif s’il reproduit facilement les symptômes du sujet et que la différence entre les deux côtés est significative.
Lorsque les symptômes du sujet sont reproduits, le praticien lui demande de réaliser une extension du coude. Si les symptômes varient, l’hypothèse d’une origine neuroméningée des symptômes est émise.
Remarque : le praticien cherche à imposer des contraintes mécaniques à la dure-mère cervico-thoracique par l’intermédiaire des racines nerveuses ou du plexus brachial.
Le sujet est en décubitus dorsal en position standardisée. Le praticien place une main à la base de l’occiput du sujet, l’autre main empaume l’os maxillaire par sa face antérieure.
Le praticien réalise successivement :
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Si une mise en tension supplémentaire s’avère nécessaire pour reproduire les symptômes du sujet, le praticien réalise :
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Différenciation
Lorsque les symptômes du sujet apparaissent, le praticien lui demande d’effectuer une extension du coude. Si sa symptomatologie change, l’hypothèse d’une origine neuroméningée des symptômes est émise.
Cette manœuvre est utilisée en cas de symptomatologie proximale.
Différenciation
Lorsque les symptômes du sujet apparaissent, le praticien ramène la colonne cervicale haute en extension. Si la symptomatologie varie, l’hypothèse d’une origine neuroméningée des symptômes est émise.
Cette manœuvre est utilisée en cas de symptomatologie distale.
Si une mise en tension supplémentaire s’avère nécessaire pour reproduire les symptômes, le praticien réalise une flexion de colonne dorsale haute (figure en médaillon). Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne aux précédentes.
Examen neurologique – tests d’exclusion
Le praticien amène et maintient la colonne cervicale du sujet en flexion. Il débute par la flexion la colonne cervicale haute, phase du mouvement très importante.
Signe de Lhermitte
Sensation de décharge ou de courant électrique, parcourant le rachis et/ou les membres. Il indique souvent une pathologie par compression médullaire, d’origine extramédullaire, telles que les myélopathies cervicales dues à une sténose du canal rachidien…
Le praticien déplace brusquement la rotule du sujet en direction distale et la maintient dans cette position.
Clonus au niveau du genou
Série de contractions rapides apparaissant suite à Vétirement brusque du muscle quadriceps. Il indique souvent une pathologie neurocentrale.
Le praticien stimule à l’aide de la pointe mousse de son marteau réflexe la plante du pied du sujet, en partant du talon, il remonte le long du bord latéral du pied et termine à la base du gros orteil. Il observe normalement une flexion des orteils. Il compare les deux côtés.
Signe de Babinski (figure en médaillon)
Extension lente et « majestueuse » du gros orteil, parfois associée à une abduction des orteils en éventail. C’est un signe clinique pathognomonique d’une atteinte neurocentrale.
Le praticien teste l’homogénéité de la nociception superficielle – algésie – au niveau du tronc, dans la région symptomatique, à l’aide d’un objet pointu.
En cas d’atteinte dure-mérienne isolée, l’algésie n’est pas perturbée.
Le praticien teste l’homogénéité du tact léger – esthésie – au niveau du tronc, dans la région symptomatique, à l’aide d’un morceau de coton.
En cas d’atteinte dure-mérienne isolée, l’esthésie n’est pas perturbée.
Le praticien teste l’homogénéité du sens vibratoire – pallesthésie – au niveau du tronc, dans la région symptomatique, à l’aide d’un diapason spécifique de 64 Hz ou de 128 Hz, en posant le pied du diapason sur les proéminences osseuses.
En cas d’atteinte dure-mérienne isolée, la palles- thésie n’est pas perturbée.
Examen des interfaces mécaniques
Le praticien recherche, à l’aide de manœuvres de palper- rouler, une zone cellulalgique, dans la région cervico- thoracique.
Il la compare aux zones sus- et sous-jacentes et, à l’autre côté, il prend note de toute différence de qualité tissulaire et de toute reproduction de la symptomatologie du sujet.
Le praticien palpe transversalement les muscles érecteurs du tronc, il y recherche un cordon myalgique et en son sein un point trigger myofascial.
Le point trigger myofascial actif se manifeste par l’apparition d’une douleur exquise locale et d’une douleur référée spécifique, descendant de plusieurs segments vers la région lombale, voire une douleur intense dans la partie basse de la fesse.
Le praticien examine successivement la mobilité des segments de la colonne cervicale basse et thoracique haute, un par un en :
Il prend note de toute restriction de mobilité et/ou de la reproduction de la symptomatologie décrite par le sujet.
Remarque : le praticien adapte ses prises de mains en fonction du mouvement testé.