Fig. 8.1 Test neurodynamique pour le nerf axillaire
Le sujet est en décubitus dorsal en position standardisée. Le praticien se place latéralement à la tête du sujet de façon à pouvoir établir un contact entre l’épaule de ce dernier et sa propre cuisse.
Le praticien réalise successivement :
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Si une mise en tension supplémentaire s’avère nécessaire pour reproduire les symptômes :
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Le praticien demande au sujet de réaliser une rotation latérale gléno-humérale, mouvement auquel il résiste. La compression ainsi obtenue sur le nerf axillaire, ici déjà sous tension, peut sensibiliser le nerf et reproduire ou intensifier les symptômes à la face postérieure de l’épaule et du bras du sujet.
Le praticien demande au sujet de réaliser :
Mouvements auxquels le praticien résiste.
La compression ainsi obtenue sur le nerf axillaire, ici déjà sous tension, peut sensibiliser le nerf et reproduire ou intensifier les symptômes à la face postérieure de l’épaule et du bras du sujet.
Les symptômes sont reproduits à la face postérieure de l’épaule et du bras. Le praticien demande au sujet de réaliser, dans un premier temps, une inclinaison hétérolatérale de la nuque (voir figure), dans un second temps, une inclinaison homolatérale de la nuque (sans figure).
Si la symptomatologie au niveau de l’épaule et du bras change, l’hypothèse d’une origine neurogène est émise.
Examen palpatoire
Le praticien localise l’espace axillaire latéral (5) 2
Le praticien teste la mécanosensibilité du nerf axillaire du sujet en le comprimant à l’aide de son index, sous le bord du muscle deltoïde postérieur, au niveau de sa sortie de l’espace axillaire latéral. Son index est dirigé vers son autre main, qui donne un contre-appui et stabilise l’épaule du sujet.
Il réalise cette manœuvre bilatéralement et compare les réponses du côté symptomatique à celles du côté opposé.
Le praticien teste la mécanosensibilité du nerf cutané latéral supérieur du bras du sujet en le comprimant, à l’aide de son index, sur la partie postérieure du muscle deltoïde.
Il réalise cette manœuvre bilatéralement et compare les réponses du côté symptomatique à celles du côté opposé.La palpation est positive s’il reproduit facilement les symptômes du sujet et si la différence entre les deux côtés est significative
Examen neurologique
Le praticien demande au sujet d’effectuer une rotation latérale gléno-humérale, auquel il oppose une résistance.
Du côté atteint, le praticien note une perte de force au niveau du muscle petit rond.
Remarque : le praticien peut reproduire la Symptomatologie du sujet à la face postérieure de l’épaule et du bras.
Le praticien demande au sujet d’effectuer une abduction gléno-humérale, auquel il oppose une résistance.
Du côté atteint, le praticien note une perte de force au niveau du muscle deltoïde.
Remarque : le praticien peut reproduire la symptomatologie du sujet à la face postérieure de l’épaule et du bras.
Le praticien teste l’homogénéité de la nociception superficielle – algésie – au niveau du moignon de l’épaule, à l’aide d’un objet pointu.
Du côté atteint, le praticien peut détecter une hypoalgésie dans le territoire du nerf cutané latéral supérieur du bras.
Le praticien teste l’homogénéité du tact léger – esthésie – au niveau du moignon de l’épaule, à l’aide d’un morceau de coton.
Du côté atteint, le praticien peut détecter une hypoesthésie dans le territoire du nerf cutané latéral supérieur du bras.
Le praticien teste l’homogénéité du sens vibratoire – pallesthésie – au niveau du moignon de l’épaule, à l’aide d’un diapason spécifique de 64 Hz ou de 128 Hz, en posant le pied du diapason sur la tête de l’humérus. Du côté atteint, le praticien peut détecter une diminution ou une absence du sens vibratoire.
Examen des interfaces mécaniques
Le praticien palpe le muscle petit rond, le long du bord latéral de la scapula, entre les muscles infra-épineux au-dessus et grand rond en-dessous. Il recherche, par une palpation transversale des fibres musculaires, la présence d’un cordon myalgique et, au sein de celui-ci, un point trigger, myofascial situé en général au milieu du corps musculaire.
Le point trigger myofascial actif se manifeste par l’apparition d’une douleur exquise locale et d’une douleur référée spécifique, en profondeur à la partie postérieure du muscle deltoïde.