Fig. 2.1 Test neurodynamique pour le nerf ulnaire
Chaque mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, toutes les composantes s’additionnent.
Chaque mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, toutes les composantes s’additionnent.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Si une mise en tension supplémentaire s’avère nécessaire pour reproduire les symptômes du sujet ou pour les influencer à distance :
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, la composante s’additionne à la précédente.
Finalement, si les symptômes du sujet ne sont toujours pas apparus ou pour les influencer à distance :
Les symptômes sont reproduits au niveau de l’éminence hypothénar et/ou des doigts IV et V. Le praticien demande au sujet de réaliser, dans un premier temps, une inclinaison hétérolatérale de la nuque (voir figure), dans un second temps, une inclinaison homolatérale de la nuque (sans figure). Si la symptomatologie au niveau de la main change, l’hypothèse d’une origine neurogène est émise.
Examen palpatoire
Le praticien repère le canal de Guyon entre :
La branche profonde du nerf ulnaire se trouve sous les muscles hypothénariens.
Le praticien teste la mécanosensibilité du nerf ulnaire du sujet en le comprimant, avec son index, juste au-dessus de l’os pisiforme et latéralement par rapport au tendon du muscle fléchisseur ulnaire du carpe.
Il réalise cette manœuvre bilatéralement et compare les réponses du côté symptomatique à celles du côté opposé.
Le praticien repère la zone entre l’os pisiforme et l’hamulus de l’os hamatum.
Il palpe la branche profonde du nerf ulnaire en la comprimant au travers des muscles de l’éminence hypo- thénar.
La palpation est positive s’il reproduit facilement les symptômes du sujet et si la différence entre les deux côtés est significative.
Examen neurologique
Le praticien demande au sujet de tirer symétriquement sur une feuille de papier qu’il fixe entre les pulpes du pouce et de l’index. Il observe la symétrie du mouvement et il compare les deux côtés.
Du côté atteint, le sujet compense le déficit de l’adducteur du pouce en utilisant ses fléchisseurs du pouce.
Le praticien demande au sujet de maintenir une clé entre le pouce et l’index, comme pour ouvrir une porte. Il observe la symétrie du mouvement et il compare les deux côtés.
Du côté atteint, le sujet compense le déficit de l’adducteur du pouce en utilisant ses fléchisseurs du pouce.
Le praticien demande au sujet de faire une chiquenaude sur sa main (la face dorsale ou la face palmaire).
Il observe la détente et la force du mouvement et il compare les deux côtés.
Du côté atteint, la chiquenaude aura significativement moins de ressort ; cela est dû à une faiblesse des muscles interosseux.
Le praticien demande au sujet de réaliser une abduction de l’auriculaire contre une résistance, qu’il applique contre le bord ulnaire de P1 de ce dernier.
Du côté atteint, il note une perte de force au niveau du muscle abducteur de l’auriculaire.
Ce test permet aussi d’évaluer le muscle fléchisseur ulnaire du carpe au travers de sa fonction stabilisatrice de l’os pisiforme.
Le praticien demande au sujet de réaliser une adduction du métacarpien I en le rapprochant du métacarpien II.
D’une main, le praticien stabilise les métacarpiens V, IV et III du sujet ; l’autre main s’oppose au mouvement d’adduction demandé, en appliquant une résistance sur l’éminence thénar du sujet en regard du métacarpien I.
Du côté atteint, il note une perte de force au niveau du muscle adducteur du pouce.
Le praticien teste l’homogénéité de la nociception superficielle – algésie – au niveau des doigts, à l’aide d’un objet pointu.
Du côté atteint, le praticien peut détecter une hypoal- gésie dans le territoire cutané du nerf ulnaire.
Branche palmaire du nerf ulnaire atteinte en cas de syndrome du canal de Guyon.
Nerf ulnaire atteint en cas de syndrome du canal ulnaire.
Le praticien teste l’homogénéité du tact léger – esthésie – au niveau des doigts, à l’aide d’un morceau de coton.
Du côté atteint, le praticien peut détecter une hypo- esthésie dans le territoire cutané du nerf ulnaire.
Branche palmaire du nerf ulnaire atteinte en cas de syndrome du canal de Guyon.
Nerf ulnaire atteint en cas de syndrome du canal ulnaire.
Le praticien teste l’homogénéité du sens vibratoire – pallesthésie – au niveau de la main, à l’aide d’un diapason spécifique de 64 Hz ou de 128 Hz, en posant le pied du diapason sur la tête de l’un des métacarpiens ulnaires.