4. Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)
En mode TM, les anomalies de la valve pulmonaire pouvant évoquer l’HTAP sont : une réduction de la pente ef, une disparition de l’onde a (en rythme sinusal), un allongement de la période de pré-éjection (PPE) (rapport PPE/temps d’éjection>0,35), une fermeture pulmonaire partielle mésosystolique (figure 4.1 a).
Figure 4.1 |
La surcharge en pression et en volume du VD peut entraîner une déformation du septum interventriculaire (aspect rectiligne, voire inversé, dit paradoxal).
En mode 2D, on peut noter également une dilatation, voire une hypertrophie du VD et une dilatation du tronc de l’artère pulmonaire (n=1,85-2,35 cm) et de ses branches (Figure 4.1 b).
Les signes cités ci-dessus ne permettent pas d’évaluer l’importance exacte de l’HTAP. La quantification chiffrée de l’HTAP est fondée sur le mode Doppler.
Mesure de la pression artérielle pulmonaire (PAP) au Doppler
PAP systolique (PAPs)
Elle est évaluée à partir du flux systolique d’insuffisance tricuspidienne (IT) qui accompagne habituellement une HTAP significative. La mesure de la vélocité maximale du flux d’IT (Vmax IT) au Doppler continu permet de calculer, selon l’équation de Bernoulli (ΔP=4V2), le gradient de pression systolique entre le VD et l’OD (ΔPs VD/OD) (Figure 4.2 and Figure 4.3).
Figure 4.2 |
Figure 4.3 Stay updated, free articles. Join our Telegram channelFull access? Get Clinical TreeGet Clinical Tree app for offline access |