7. Démence à Corps de Lewy
Épidémiologie
Il est probable que la fréquence de la démence à corps de Lewy soit encore sous estimée. Elle représente la deuxième cause de démence dégénérative après la maladie d’Alzheimer. Seules des études longitudinales avec un examen anatomopathologique plus systématique permettraient d’en préciser très exactement la prévalence. Celle-ci est évaluée à 0,7% dans une population âgée de plus de 65 ans [1]. Ce diagnostic peut être porté dans 15 à 20% des cas dans une population de sujets déments. La maladie débute en moyenne dans la sixième décennie mais l’âge de survenue est extrêmement variable de 50 à 83 ans [2]. L’âge de début serait plus tardif que dans la maladie de Parkinson.
La survie moyenne déterminée à partir de séries autopsiques est en général de moins de 10 ans [3]. Elle est comparable à celle de la maladie d’Alzheimer mais parfois plus brève. Des formes rapidement évolutives de démence à corps de Lewy, sur une période de 1 à 2 ans, sont parfois mentionnées justifiant de suspecter une maladie de Creutzfeldt-Jakob, surtout en cas de myoclonies. Le décès survient pour des raisons cardiaques, infectieuses ou pulmonaires. Il est éventuellement précipité par la prescription de neuroleptiques.
Troubles Cognitifs
Le déclin cognitif constitue un mode d’entrée fréquent dans la démence à corps de Lewy. D’aggravation progressive, il va peu à peu réduire les capacités adaptatives, interférer avec le fonctionnement social et perturber la vie quotidienne du patient, le rendant incapable de la gérer de façon autonome. La démence est généralement installée après un à deux ans d’évolution, parfois en quelques mois.
Lorsque les troubles cognitifs sont très précoces, il s’avère souvent difficile de distinguer cliniquement la démence à corps de Lewy des autres démences, notamment la maladie d’Alzheimer, et seul un examen approfondi des fonctions cognitives peut contribuer à préciser la nature de ces troubles. Il cherchera à établir que la baisse d’efficience cognitive globale s’accompagne de troubles exécutifs, visuo-perceptifs, attentionnels et mnésiques.
Troubles des Fonctions Exécutives
Le syndrome dysexécutif est d’emblée sévère et conduit à des déficits importants à l’ensemble des épreuves évaluant les fonctions exécutives (p.ex. le test de classement de cartes du Wisconsin, le Trail Making Test ou le test de Stroop). Dans la vie quotidienne, il se traduira par des difficultés d’organisation, d’adaptation au changement ou de coordination de l’action.
Troubles Visuo-Perceptifs
Ils sont particulièrement importants dès le début de la maladie et conduisent à un échec massif aux épreuves telles que le subtest des cubes de la WAIS-R, la copie de la figure complexe de Rey ou le dessin d’une horloge. Cependant, comme le souligne un travail récent de Mosimann et coll. [5], la plupart des études consacrées à la perception visuelle ont utilisé des épreuves visuo-constructives (horloge, pentagones) ; or, ceci peut constituer un biais en raison des troubles moteurs de ces patients, d’autant que la performance à ces tests est souvent corrélée à la sévérité des symptômes moteurs. C’est pourquoi, Mosimann et coll. [5] ont utilisé des épreuves n’impliquant pas la motricité et ont comparé les performances de quatre groupes de patients (maladie de Parkinson avec et sans démence, démence à corps de Lewy et maladie d’Alzheimer) et de témoins sains à un ensemble de tâches évaluant respectivement la discrimination visuelle (p.ex. des paires de lignes dont il faut distinguer la longueur), la perception des objets et des formes (p.ex. identification de figures imbriquées) ainsi que la perception spatiale et du mouvement (p.ex. appariement de localisations spatiales, comparaison de vitesses de déplacement). Ces tâches n’étaient pas contraintes dans le temps et ne requéraient aucune participation motrice. Ils ont constaté que la réussite des trois groupes de déments aux tâches visuo-perceptives était inférieure à celle des témoins et des patients parkinsoniens sans démence. Cependant, les patients ayant une démence de la maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy avaient des déficits significativement plus sévères que les patients avec une maladie d’Alzheimer à l’ensemble des tâches, leurs profils respectifs étant très comparables. Au sein de ces deux groupes, les troubles de la perception visuelle étaient plus sévères chez les patients ayant des hallucinations visuelles que chez ceux sans hallucinations. Selon ces auteurs, la sévérité et l’étendue des troubles perceptifs constatés dans la démence de la maladie de Parkinson et la démence à corps de Lewy reflètent probablement leur origine à la fois corticale et périphérique. En effet, dans les deux cas, les déficits cholinergiques et la densité des corps de Lewy sont particulièrement marqués dans les régions corticales impliquées dans la perception visuelle, notamment la région occipitale. Cependant, le constat de troubles de la discrimination visuelle met également en cause la perturbation des fonctions dopaminergiques au niveau rétinien.
Une exploration des capacités visuo-perceptives systématique et indépendante de la motricité s’impose donc dès qu’un syndrome parkinsonien s’accompagne d’un risque de démence puisqu’elle peut contribuer à orienter le diagnostic vers une démence à corps de Lewy.
Troubles de L’attention
Bien que les troubles attentionnels soient généralement considérés comme étant plus importants dans la démence à corps de Lewy que dans maladie d’Alzheimer, peu d’études les ont explorés de façon systématique en utilisant des épreuves spécifiques. Un travail de ce type montre que toutes les composantes attentionnelles sont déficitaires dans la démence à corps de Lewy, contrairement à la maladie d’Alzheimer où les capacités d’attention soutenue sont longtemps préservées [6]. Ces troubles attentionnels massifs seraient liés à l’importante déplétion cholinergique observée dans la démence à corps de Lewy.
Troubles de la Mémoire
En début de maladie, ils ne sont pas au premier plan, mais apparaîtront systématiquement avec l’évolution. Contrairement à la maladie d’Alzheimer où il existe des troubles de l’acquisition et de la consolidation d’informations nouvelles en mémoire épisodique, il s’agit ici surtout de troubles de la récupération des souvenirs.
Une analyse détaillée des troubles de la mémoire dans la démence à corps de Lewy met en évidence:
– une relative préservation des capacités de la mémoire immédiate. Les empans auditivo-verbaux en ordre direct sont généralement normaux ou dans les limites inférieures des normes. Par contre, les empans visuo-spatial et spatial séquentiel sont affaiblis ;
– un affaiblissement des capacités de la mémoire de travail comme dans les autres démences ;
– un profil sous-cortico-frontal aux épreuves d’apprentissage et de rappel d’une liste de mots évaluant la mémoire épisodique. En effet, l’apprentissage d’informations nouvelles reste généralement possible même s’il est parfois difficile. Aux essais de rappel libre, les déficits sont importants et comparables à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer: seuls quelques mots sont rappelés spontanément à chaque essai et l’amélioration d’essai en essai est quasi inexistante. Par contre, les procédures d’aide à la récupération (p.ex. la présentation d’indices sémantiques) ont une certaine efficacité et permettent la restitution d’une proportion importante d’items. Les capacités de reconnaissance parmi des distracteurs sont également préservées. Ce profil suggère donc l’existence de difficultés à initier des stratégies efficaces pour l’encodage et la récupération des souvenirs en mémoire épisodique ;
– des troubles de la mémoire sémantique parfois aussi sévères que dans la démence de type Alzheimer [7].
Les épreuves utilisant un matériel visuospatial sont plus difficiles à interpréter en raison de l’importance des troubles visuoperceptifs et visuoconstructifs dont nous venons de parler.
Aucune étude à ce jour ne s’est intéressée aux troubles de l’apprentissage procédural dans cette affection.
Troubles du Comportement
Lorsqu’un patient présente un déclin cognitif d’apparition récente, c’est souvent la précocité des troubles du comportement d’emblée sévères, qui permettra d’évoquer la démence à corps de Lewy.
Les Hallucinations
Favorisée par une réduction de la luminosité ambiante, les hallucinations visuelles surviennent souvent dans un contexte de vigilance altérée et accompagnent les épisodes confusionnels assez fréquents chez ces patients. Une fois installées, ces manifestations régressent peu. Elles toucheraient jusqu’à 70% des patients après quelques années d’évolution de la maladie. Bien que la levodopa soit souvent évoquée comme facteur augmentant la fréquence des hallucinations visuelles, il n’y a généralement pas de lien entre le traitement dopaminergique et la présence des phénomènes hallucinatoires dans la démence à corps de Lewy. La physiopathologie des hallucinations visuelles reste débattue. Des études post-mortem ont montré que leur sévérité était proportionnelle à la déplétion cholinergique du cortex temporal [8]. Celle-ci, en dégradant les mécanismes de filtrage sensoriel, favoriserait l’accès à la conscience d’informations intrinsèques et sensorielles non pertinentes, à l’origine de ces perceptions sans objet. La perturbation de l’équilibre dopamine/sérotonine est également évoquée [9] sans exclure une implication rétinienne [10].
Il semble aussi exister un lien entre les hallucinations visuelles et les troubles visuoperceptifs puisque la sévérité des deux phénomènes est fortement corrélée. Il est possible que la faible discrimination des contrastes et des couleurs altère la qualité des percepts visuels et réduise la qualité des informations disponibles pour leur identification, ce qui entraînerait une privation sensorielle partielle favorisant le développement des phénomènes hallucinatoires.
Bien que nettement moins fréquentes, des hallucinations auditives et cénesthésiques sont également signalées. Elles constituent d’ailleurs des critères secondaires de diagnostic.
Les Troubles du Comportement en Sommeil Paradoxal
Les troubles du comportement en sommeil paradoxal reflètent un dysfonctionnement des mécanismes de contrôle de cette phase de sommeil. Ils se caractérisent par une perte de l’atonie musculaire qui accompagne physiologiquement ce stade, entraînant dans certains cas l’émergence d’une activité motrice qui semble mimer le rêve. Les patients vocalisent, parfois crient ou émettent des propos injurieux. Les mouvements varient entre de simples secousses musculaires et des comportements complexes tels que donner des coups de poings, courir ou sauter du lit. Beaucoup de conjoints insistent sur la violence inhabituelle de ces gestes et propos durant la nuit. Les rêves sont la plupart du temps vécus comme des cauchemars au cours desquels le patient se sent attaqué ou poursuivi par des animaux ou des personnes menaçantes. La physiopathologie des troubles du comportement en sommeil paradoxal n’est pas clairement établie et plusieurs régions du tronc cérébral semblent impliquées, notamment la région périlocus coeruleus, le noyau pédonculo-pontin et le tegmentum latéro-dorsal. La rupture de l’équilibre entre l’innervation cholinergique du noyau pédonculo-pontin et du tegmentum latéro-dorsal d’une part et l’innervation noradrénergique du locus coeruleus d’autre part, semble jouer un rôle dans la genèse des troubles du comportement en sommeil paradoxal mais cela reste débattu et la voie dopaminergique méso-striatale semble également impliquée.
En cas de troubles cognitifs, ces troubles du comportement en sommeil paradoxal sont évocateurs du diagnostic de démence à corps de Lewy ( cf. critères de diagnostic). C’est Boeve et coll. [11] qui se sont les premiers intéressés au profil cognitif d’une cohorte de 37 patients ayant des troubles du comportement en sommeil paradoxal et une démence. Chez la plupart, les troubles du comportement en sommeil paradoxal avaient précédé le début de la démence et bien que ces patients ne présentaient ni signes parkinsoniens ni hallucinations, leur profil cognitif était très évocateur d’une démence à corps de Lewy, avec notamment des déficits importants aux tests évaluant l’attention, la perception et l’organisation visuo-spatiale ainsi que les fonctions exécutives. Lors du suivi évolutif, la plupart ont présenté des signes parkinsoniens et/ou des hallucinations visuelles dans un délai de 1 à 3 ans après l’évaluation initiale. De plus, l’autopsie pratiquée chez certains de ces patients, révélait des signes anatomo-pathologiques compatibles avec un diagnostic de démence à corps de Lewy dans la majorité des cas et d’atrophie multisystématisée pour les autres, renforçant l’idée que les troubles du comportement en sommeil paradoxal sont une manifestation des alpha-synucléinopathies [12]. Ces résultats suggèrent donc qu’une histoire clinique de troubles du comportement en sommeil paradoxal dans un contexte de démence où prédominent les troubles visuo-spatiaux pourrait constituer une forme précoce de démence à corps de Lewy.
Autres Troubles
L’aggravation des hallucinations visuelles va favoriser l’apparition d’idées délirantes. Elles sont plus fréquentes que dans la maladie d’Alzheimer et toucheraient près de 50% des patients. Elles sont systématisées et relativement complexes.
Des épisodes anxieux répondant aux critères de troubles anxieux généralisés peuvent s’observer.
Des états dépressifs surviennent dans la moitié des cas, certaines démences à corps de Lewy débutant comme une mélancolie du sujet âgé.
Les Fluctuations du Comportement et de la Conscience
À la suite d’une étude de validation des critères de diagnostic de la démence à corps de Lewy, McKeith et coll. [13] déclaraient que les fluctuations cognitives étaient un symptôme plus fréquent et plus spécifique de la démence à corps de Lewy que les hallucinations visuelles ou les signes extrapyramidaux. Définies par la survenue de brèves interruptions de la conscience, de périodes de réduction de la vigilance pendant lesquelles la confusion est accrue, elles représentent le signe le plus difficile à caractériser et force est de constater qu’il n’est pas simple, en clinique courante, d’identifier ces fluctuations et de les différencier de celles rencontrées dans les autres démences (principalement la maladie d’Alzheimer et la démence vasculaire). Grâce à une analyse très précise du discours de l’entourage, Bradshaw et coll. [14] ont démontré la nature spécifique des fluctuations des patients atteints de démence à corps de Lewy. Les proches signalent en effet très fréquemment des « lacunes » dans le flux de la conscience ou de l’attention, correspondant à des moments où le patient est déconnecté de la réalité et qui alternent avec des périodes de normalité. La notion d’épisodes d’errance du regard pendant lesquels le patient semble ailleurs n’est rapportée que chez les patients atteints de démence à corps de Lewy alors que dans la maladie d’Alzheimer, les proches décrivent des épisodes de confusion caractérisés par des répétitions dans le discours ou des oublis à mesure. Les fluctuations rapportées dans la maladie d’Alzheimer sont toujours en rapport avec une tâche ou une situation particulière dans laquelle le patient s’engage puis oublie, alors que dans la démence à corps de Lewy, elles correspondent à la survenue fortuite d’épisodes où le patient ne répond plus aux sollicitations. Dans la démence à corps de Lewy, l’entourage parle de modifications d’un moment à l’autre alors que dans la maladie d’Alzheimer, il évoque des bons et des mauvais jours.
Étant donné que tout individu est amené à faire l’expérience d’une variabilité dans ses performances et sa vigilance, la principale difficulté à l’heure actuelle réside en l’absence de moyens consensuels pour identifier et quantifier les fluctuations caractéristiques de la démence à corps de Lewy. L’idée de se fier aux variations du score au Mini Mental State Examination et d’évoquer la présence de fluctuations lorsqu’on observe une différence supérieure à cinq points lors deux évaluations distantes de six mois [15], ne semble plus retenue à l’heure actuelle mais l’usage d’agendas ou de questionnaires destinés aux informants les plus proches est de plus en plus répandu. Ainsi, Ferman et coll. [16] ont développé l’échelle composite de fluctuation comportant 19 questions relatives au comportement au cours du mois précédent. Ils l’ont administrée à l’informant le plus proche de 70 patients ayant une démence à corps de Lewy, 70 patients ayant une maladie d’Alzheimer et 200 témoins sains. Quatre parmi ces 19 questions différentiaient significativement les patients atteints de démence à corps de Lewy de ceux ayant une maladie d’Alzheimer (voir tableau 7.1.).
1. présence constante ou fréquente d’une somnolence et léthargie dans la journée en dépit d’une durée de sommeil suffisante. 2. durée cumulée de sommeil diurne d’au moins deux heures. 3. présence de périodes prolongées de regard dans le vide. 4. épisodes de désorganisation du langage et de la pensée. |
Une réponse positive de l’entourage à au moins trois de ces items est évocatrice du diagnostic de démence à corps de Lewy (valeur prédictive positive = 83%). |
Une réponse positive de l’entourage à au moins trois parmi ces quatre items avait une valeur prédictive positive de 83% en faveur du diagnostic de démence à corps de Lewy alors que la présence de moins de trois de ces caractéristiques avait une valeur prédictive négative de 70%. Les questions demandant directement si le patient était fluctuant ou alternait entre de bonnes et de mauvaises périodes n’étaient d’aucune contribution. Comme le souligne Cummings [17], ces quatre items concernent des caractéristiques qui ne sont pas typiquement considérées comme des fluctuations, ce qui souligne la nécessité d’élargir la phénoménologie clinique généralement explorée en cas de suspicion de démence à corps de Lewy et d’insister sur les états de vigilance et le niveau de conscience.
Bien que ce type d’outil constitue indiscutablement une aide pour conforter le diagnostic de démence à corps de Lewy, il ne permet pas d’évaluer la périodicité ou la sévérité des fluctuations. De plus, le recours à l’entourage peut dans certains cas constituer un obstacle.
L’utilisation d’épreuves de temps de réaction couplée à l’enregistrement électroencéphalographique peut contribuer à une analyse plus fine, comme l’ont démontré Walker et coll. [18]. Ils ont comparé les fluctuations de performance de patients ayant une démence à corps de Lewy, une démence de type Alzheimer et une démence vasculaire à des épreuves de temps de réaction évaluant la vigilance et l’attention focalisée. L’électroencéphalogramme était enregistré en continu pendant la réalisation de ces épreuves. L’évolution temporelle des temps de réaction montrait des fluctuations significativement plus nombreuses chez les patients ayant une démence à corps de Lewy que dans les deux autres groupes. Elles survenaient avec une périodicité de 90 secondes, identique à celle observée sur la fréquence moyenne de l’électroencéphalogramme. Ces fluctuations étaient indépendantes de la sévérité de la démence, du temps de réaction moyen et de la sévérité des signes parkinsoniens.
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En pratique, face à une suspicion de démence à corps de Lewy, l’examen neuro-cognitif visera à:
1°) objectiver la baisse d’efficience cognitive globale. Lors de l’administration de l’échelle de Mattis, on accordera une vigilance particulière aux sous-tests apportant des éléments facilitant le diagnostic différentiel entre démence à corps de Lewy et démence de type Alzheimer, comme le sous-test d’initiation motrice et verbale et le sous-test de construction où les déficits peuvent être particulièrement sévères en début de démence à corps de Lewy alors que le sous-test de mémoire est mieux réussi ;
2°) objectiver un syndrome dysexécutif en administrant des épreuves telles que les fluences verbales phonémiques et sémantiques, le test de Stroop, le test de classement de cartes du Wisconsin, les séquences gestuelles de Luria ou l’épreuve des ordres contraires. Compte tenu de l’existence fréquente et précoce de troubles visuoperceptifs, on évitera l’utilisation d’épreuves à forte composante visuospatiale comme les séquences graphiques ou le Trail Making Test;