52 Adaptation à l’effort
Connaissances physiologiques
L’oxygène
• Le système circulatoire doit fournir en permanence l’oxygène aux cellules musculaires (dont les cellules cardiaques elles-mêmes) et aux autres tissus. Cet oxygène correspond aux besoins immédiats (une activité sportive endurante peut au maximum jusqu’à doubler la consommation en oxygène nécessaire au repos).
• Vasodilatation et augmentation du volume du réseau capillaire essentiellement musculaire (et cutané), tandis que d’autres organes sont relativement moins irrigués (reins, système digestif).
• Le débit cardiaque (DC) est augmenté (jusqu’à pouvoir atteindre 30 L/mn pour un sportif d’endurance et bien entraîné, 18 L/mn est un chiffre atteint couramment lors d’un effort intense, 5 L/m, étant la valeur du DC au repos).
• Ainsi, le taux d’hémoglobine (Hb) circulant et le DC (soit la capacité cardiaque) limite l’approvisionnement en oxygène et donc la possibilité de maintenir ou poursuivre l’effort. (D’ailleurs, l’augmentation « artificielle » du taux d’hémoglobine se réalise par l’injection d’érythropoïétine (EPO), qui stimule la synthèse des hématies.)
L’oxygénation tissulaire
• Délivrance de l’oxygène aux tissus ou extraction tissulaire (muscles) de l’oxygène : l’oxygène parvient aux cellules, lieu de la respiration cellulaire (mitochondriale).
• Le métabolisme cellulaire :
– effort long, de puissance moyenne, mais d’endurance : fabrication d’énergie par voie aérobique (utilisation des graisses) ;
– effort intense et très bref, de puissance : voie anaérobique (utilisation des réserves en ATP, pas de production d’acide lactique) ;