Le syndrome des nerfs cutanés dorsaux du pied
Généralités
Étiologie – liste d’exemples non exhaustive
Nerf fibulaire superficiel et ses branches terminales
Un traumatisme local direct : football, rugby, etc.
La pratique intensive d’exercices musculaires, longues marches, athlétisme, etc.
La compression par un cordon musculaire dans le cadre d’un SMD du muscle long fibulaire.
Une tumeur : lipome ou schwannome.
Une tension anormalement élevée des fascias au niveau du passage du nerf fibulaire superficiel.
Nerf sural et ses branches terminales
Nerf fibulaire superficiel et ses branches terminales
Symptomatologie aggravée par la marche ou la course à pied.
En phase aigüe, le praticien observe souvent une boiterie.
Nerf sural et ses branches terminales
En phase aigüe, souvent le sujet boite en marchant.
Structures d’interfaces mécaniques
Nerf fibulaire superficiel et ses branches terminales
Les muscles long et court fibulaires.
Le col et la tête de la fibula.
Les foramens intervertébraux lombaux.
Nerf sural et ses branches terminales
Les chefs médial et latéral du muscle gastrocnémien.
Les tendons et la gaine tendineuse commune des muscles fibulaires.
Les plans cutanés et subcutanés de la face latérale de la cheville, du talon et du pied.
Les foramens intervertébraux lombaux.
Nerf fibulaire superficiel et ses branches terminales
Syndrome de la tête de la fibula – nerf fibulaire commun.
Syndrome myofascial douloureux des muscles longs et courts extenseurs des orteils.
Lésion des ligaments talo-fibulaire antérieur et talo-naviculaire dorsal.
Syndrome de la loge antérieure de la jambe.
Sciatalgie en relation avec les muscles ischio-jambiers.
Nerf sural et ses branches terminales
Syndrome de la tête de la fibula – nerf fibulaire commun.
Syndrome myofascial douloureux des muscles long et court fibulaires.
Lésion des ligaments calcanéo-fibulaire, calcanéo-cuboïdien dorsal et bifurqué.
Tendinopathie ou paratendinopathie achilléenne.
Tendinopathie, ténosynovite des muscles fibulaires.
Syndrome de la loge latérale de la jambe.
Sciatalgie en relation avec les muscles ischio-jambiers.
Le praticien recherche toute dysfonction articulaire ou une instabilité du pied et en amont un syndrome de la tête de la fibula et une radiculopathie lombale (voir chapitre 6 – Le syndrome de la tête de la fibula et chapitre 11 – Le syndrome radiculaire lombo-sacré).
Les séquelles rebelles postentorse sont souvent diagnostiquées comme «syndrome du sinus du tarse», le manque de mobilité des nerfs fibulaire superficiel ou sural et de leurs branches cutanées en est souvent responsable. Le praticien peut libérer ces structures nerveuses à l’aide de techniques de palper-rouler des plans cutanés et subcutanés et de techniques de neuromassage, elles sont décrites dans ce chapitre (voir figures 3.58 à 3.63). Une grande attention sera apportée aux émergences fasciales des nerfs fibulaire superficiel et sural dans le tiers inférieur de la jambe. Une fois ces interfaces mécaniques libérées, le praticien effectuera des techniques de neuroglissement et de déplacement des nerfs concernés. Le praticien évitera les postures d’étirement musculaire de longue durée pour conserver une circulation sanguine optimale, nécessaire à la bonne santé physique des nerfs périphériques.
Bilan diagnostique
Examen neurodynamique
Le sujet est en décubitus dorsal en position standardisée. Le praticien maintient sa jambe à l’horizontale, sa hanche et son genou en flexion.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale.
Chaque mouvement est réalisé dans son amplitude maximale toutes les composantes s’additionnent.
Le praticien sensibilise successivement avec des composantes à distance :
Cette composante s’additionne aux précédentes.
Le praticien maintient les différentes composantes avec lesquelles il a reproduit la symptomatologie du sujet (voir figures 3.1, 3.2 et 3.3).
Le praticien maintient les différentes composantes avec lesquelles il a reproduit la symptomatologie du sujet (voir figures 3.1, 3.2 et 3.3).
Le sujet est en décubitus dorsal en position standardisée. Le praticien maintient sa jambe à l’horizontale, sa hanche et son genou en flexion.
Le mouvement est réalisé dans son amplitude maximale.
Chaque mouvement est réalisé dans son amplitude maximale, toutes les composantes s’additionnent.
Le praticien sensibilise successivement avec des composantes à distance :
Cette composante s’additionne aux précédentes.
Le praticien maintient les différentes composantes avec lesquelles il a reproduit la symptomatologie du sujet (voir figures 3.7, 3.8 et 3.9).
Remarque : le praticien se place du côté opposé à examiner pour faciliter sa palpation.
Le praticien maintient les différentes composantes avec lesquelles il a reproduit la symptomatologie du sujet (voir figures 3.7, 3.8 et 3.9).