Item 216 (item 291) – Adénopathie superficielle de l’adulte et de l’enfant
Raymond Karkouche et Christiane Copie-Bergman, Relecture Fabien Le Bras et Pierre Sujobert
I Prérequis
Définition : une adénopathie est une hypertrophie pathologique d’un ganglion lymphatique.
En cas de « gros ganglion » on peut aussi parler d’adénomégalie, ce qui ne préjuge pas de son caractère pathologique ou non (ce terme est plus souvent utilisé en imagerie/radiologie pour les ganglions profonds).
II Démarche diagnostique devant une adénopathie superficielle
Une adénopathie peut être secondaire à :
• une infection systémique (mononucléose infectieuse, infection VIH…) ;
• une infection du ganglion (tuberculose ganglionnaire…) ;
• une pathologie inflammatoire dysimmunitaire (sarcoïdose, lupus…) ;
• une localisation tumorale maligne :
– hémopathie lymphoïde (lymphomes de Hodgkin, non hodgkiniens, cf. chapitre 34 « Lymphomes malins », item 316 [164]),
– métastase ganglionnaire d’un cancer (carcinome, mélanome).
Dans la majorité des cas, le diagnostic étiologique d’une adénopathie superficielle se fait par la clinique et des examens biologiques. Les causes infectieuses sont les plus fréquentes.
L’examen anatomopathologique est un examen clé surtout pour le diagnostic des pathologies tumorales.