Les principaux facteurs d’une dyspnée sont : • l’hypoxie tissulaire par désaturation du sang artériel en oxygène ou anémie ; • l’hypercapnie : augmentation de la concentration artérielle en gaz carbonique ; • l’acidose : augmentation de la concentration sanguine en ions acides ; • l’anxiété peut également se traduire par une sensation de dyspnée (diagnostic d’élimination). • La syncope est une perte de connaissance brutale, totale et brève, spontanément réversible en 1 à 2 minutes. • Une lipothymie est un malaise brutal, avec sensation de perte de connaissance imminente. La lipothymie est un équivalent de syncope à minima. • Les pauses cardiaques par bloc auriculo-ventriculaire (BAV) ou bloc sinusal (BSA) donnent des syncopes à l’emporte-pièce. • Les tachycardies ventriculaires et torsades de pointes donnent également des syncopes pratiquement sans prodromes (signes avant-coureurs). • Certains médicaments antiarythmiques comme la quinidine ou le disopyramide (Rythmodan) peuvent provoquer des syncopes par torsades de pointes (cf. Troubles du rythme et de la conduction). • L’hypotension orthostatique donne des lipothymies, voire des syncopes lors du passage de la position couchée (ou assise) à la position debout. • Un rétrécissement aortique serré peut donner des syncopes d’effort.Autres causes de perte de connaissance plus ou moins brève : ce ne sont pas des syncopes, les étiologies sont essentiellement neurologiques : • accident vasculaire cérébral, avec déficit neurologique au réveil ; Les palpitations sont la perception désagréable de battements cardiaques rapides ou irréguliers. • Tachycardie ventriculaire : elle nécessite une hospitalisation d’urgence en unité de soins intensifs cardiologiques pour réduction et bilan approfondi. • Extrasystoles ventriculaires : elles peuvent nécessiter un traitement propre en fonction de certains critères cliniques et du Holter. • Extrasystoles supraventriculaires : le plus souvent bénignes, elles ne nécessitent pas de traitement propre. • Tachycardie sinusale : il faut en trouver la cause pour la traiter. • Anxiété, sujet neurotonique : on ne retrouve aucune cause organique décelable. L’électrocardiogramme enregistre l’activité électrique du cœur par un système d’électrodes placées à l’extrémité des quatre membres et sur le thorax (figure 3.1). Un ECG en rythme sinusal comporte 3 « accidents » électriques : l’onde P, le complexe QRS, et l’onde T (figure 3.2) : • l’onde P traduit la dépolarisation des oreillettes ; • le complexe QRS correspond à la dépolarisation des ventricules ; • l’onde T correspond à la repolarisation des ventricules ; • le temps de conduction électrique entre les oreillettes et les ventricules est représenté par l’espace PR, que l’on mesure du début de l’onde P au début du QRS. Le tracé de base comporte 12 dérivations : 6 dérivations standard et 6 dérivations précordiales. L’ECG aide au diagnostic d’un grand nombre de pathologies cardiaques : • troubles du rythme : tachycardies supra-ventriculaires et ventriculaires ; • troubles de la conduction (BAV) ; • ischémie myocardique : syndrome coronaire aigu, cicatrice d’infarctus ancien ; • anomalies congénitales des voies de conduction : syndrome de Wolff-Parkinson-White. • la bicyclette ergométrique, qui permet une augmentation progressive de l’effort par un système de frein automatique (figure 3.5) ; • le tapis roulant dont on règle la vitesse de déroulement et l’inclinaison. L’intensité d’un effort se mesure en watts (W) : • un niveau d’effort de 120 à 150 W est correct chez un patient non sportif de plus de 50 ans ; • pour un sujet jeune et sportif, une performance de 250 W, voire plus n’est pas rare. À la fin de chaque palier, on note : Un ECG complet (12 dérivations) est enregistré, et comparé au tracé de repos. Un test d’effort est arrêté en cas de : • douleur angineuse avec modifications de l’ECG ; • atteinte de la fréquence maximale théorique (FMT) pour l’âge. La FMT est calculée selon la formule : FMT = 220 moins l’âge du patient ; • chute de la pression artérielle systolique supérieure à 30 mmHg ; • hypertension artérielle d’effort : PAS > 230 mmHg, ou PAD > 120 mmHg ;
Symptômes – Explorations
Symptômes
Dyspnée
Définition
Physiopathologie
Syncope/lipothymie
Définitions
Étiologies
Palpitations
Définition
Causes
Examens complémentaires
Électrocardiogramme
Définitions
Les 12 dérivations de l’ECG de base
Pathologies
Épreuve d’effort
Principes généraux
Critères d’arrêt
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