Chapitre 3 Instrumentation
Les valves, instruments essentiels
Le principe général de cette chirurgie est, au contraire de la laparotomie, de ne voir du champ opératoire qu’une parcelle à la fois, celle que l’on est en train de traiter. Cette parcelle est mise en évidence par les valves, d’où leur nécessité. L’usage des valves pour la chirurgie vaginale est de deux ordres. Une valve doit pouvoir être placée dans le cul-de-sac de Douglas et s’y maintenir seule sans encombrer le champ : la valve idéale est ici la valve de Mangiagalli coudée à 45° (fig. 3.1). Toutes les autres valves doivent écarter à plat les parois vaginales et les viscères, sans que la main de l’aide obstrue le champ. Leur forme idéale est donc en baïonnette, comme l’est celle des valves de Breisky. Ces valves présentent plusieurs largeurs et plusieurs longueurs, toutes utiles pour s’adapter aux besoins successifs des temps opératoires (fig. 3.2 et 3.3). Il faut, au strict minimum, deux valves de 28 × 80 mm, et une valve de 32 × 90 mm. D’autres valves sont également utiles : très fine (15 mm) ou très large (40 mm).