Chapitre 25. Traumatismes de l’urètre
TraumatismesTraumatismesurètreDepuis l’avènement des TDM multidétecteurs permettant la réalisation de coupes axiales inframillimétriques, l’excellente résolution spatiale obtenue autorise une approche scannographique des lésions traumatiques urétrales. Bien sûr, l’examen de référence reste l’urétrographie rétrogradeurétrographie rétrograde qui doit être effectuée systématiquement, soit pour confirmer une lésion urétrale fortement suspectée en TDM soit pour vérifier son absence en cas de signes scannographiques indirects.
Rappel anatomique
Rappel anatomiqueL’ urètreRappel anatomiqueurètre masculin est divisé en deux segments. Le segment postérieur comprend l’urètre prostatique et l’urètre membraneux et assure la fonction sphinctérienne vésico-urétrale. Le segment antérieur se compose de l’urètre bulbaire et de l’urètre pénien.
L’urètreurètre féminin est court et relativement protégé par sa situation anatomique, il est exceptionnellement lésé (en association avec des lacérations vaginales).
C’est une pathologie rare en l’absence de traumatisme pelvien.
Chez l’homme, les traumatismes de l’urètre postérieur se rencontrent environ une fois sur dix patients présentant une fracturefracturepelviennefracturepelvienne. L’urètre est lésé au cours d’un mécanisme de cisaillement, essentiellement au niveau de sa portion membraneuse. Les fractures les plus souvent incriminées sont celles des branches ischio et/ou ilio-pubiennes et les disjonctionsdisjonctionspubiennesdisjonctionspubiennes. Les traumatismes de l’urètre antérieur sont plus rares. Ils sont l’apanage des chocs directs survenant classiquement lors des chutes à califourchon, et ne seront pas abordés dans cet ouvrage, leur diagnostic n’étant pas scannographique.
Image typique
Les lésions élémentaires sont des élongationsUrètreélongations, des lacérationsUrètrelacérations et des rupturesUrètreruptures urétrales totales ou partielles. Les signes TDM sont divisés en signes spécifiques et peu spécifiques.
Signes spécifiques
La seule certitude diagnostique est posée lorsqu’on visualise une extravasation de PDC iodé urinaire en topographie sous-vésicale, fusant plus ou moins le long des fascia génitaux (fig. 25-1). Une surélévation du tissu prostatique à plus de 2cm au-dessus du diaphragme urogénitaldiaphragme urogénital, serait un bon signe de rupture des ligamentsligamentspubo-prostatiquesligamentspubo-prostatiques.