Chapitre 1. Éléments d’anatomie thoracopulmonaire
Catherine Nyssen-Behets, Marie-Christine Many, Jean-Marie Scheiff, Jean-François Denef and Benoît Lengelé
PLAN DU CHAPITRE
Les échanges gazeux entre le sang veineux et l’air atmosphérique siègent dans les poumons. Ceux-ci sont abrités dans la cage thoracique dont les parois squelettiques contribuent à la dynamique ventilatoire. L’association anatomofonctionnelle entre la cavité ostéomusculaire et les viscères bronchopulmonaires qui y sont enfermés est indispensable à la réalisation des échanges respiratoires. Les pages qui suivent envisageront d’abord l’anatomie fonctionnelle de la paroi thoracique, puis l’anatomie systématique de l’arbre bronchopulmonaire.
Anatomie fonctionnelle de la paroi thoracique
Le thorax est une cavité irrégulièrement cylindrique dont les parois ostéomusculaires sont flexibles, car elles sont constituées d’éléments segmentaires. Par son ouverture supérieure, étroite, il est en continuité avec la région du cou. Son ouverture inférieure, large, est fermée par le diaphragme qui le sépare de la cavité abdominale.
La principale fonction motrice du thorax est la respiration. Point d’ancrage du membre supérieur, la cage thoracique abrite aussi le cœur, les poumons et les gros vaisseaux, ainsi que les viscères situés dans la partie supérieure de la cavité abdominale.
Le squelette du thorax, ses articulations et la biomécanique ventilatoire
Le squelette du thorax est constitué, d’arrière en avant, par les douze vertèbres thoraciques, les douze paires de côtes, les cartilages costaux et le sternum (figures 1.1 et 1.2) . Ces différentes pièces squelettiques sont articulées entre elles pour former la cage thoracique à laquelle incombent la protection des viscères et les mouvements ventilatoires.
Figure 1.1 |
Figure 1.2 (planche 48, Bourgery et Jacob, 1831, t. I) |
Le squelette du thorax
Les vertèbres thoraciques ont pour particularité de s’articuler avec les côtes. À cet effet, le corps de la plupart des vertèbres thoraciques porte sur chacune de ses faces latérales une demi-facette supérieure et une inférieure. Une facette ovale additionnelle s’étale également à la face antérieure de chaque processus transverse.
Les côtes sont des os plats qui se détachent de chaque côté de la colonne vertébrale et se dirigent, comme autant d’arcades, vers le sternum. Leur longueur augmente de la première à la septième et diminue de la huitième à la douzième. Les sept premières ou « vraies » côtes s’articulent en avant avec le sternum par l’intermédiaire d’un cartilage costal. Les cinq suivantes ou « fausses » côtes n’atteignent pas le sternum. Les huitième, neuvième et dixième côtes s’articulent par leur extrémité antérieure avec le cartilage de la côte précédente. Les deux dernières, dites « côtes flottantes », ont une extrémité antérieure libre.
L’extrémité postérieure de chaque côte est constituée d’un relief arrondi, la tête, auquel fait suite une portion plus étroite, le col, dirigé vers l’arrière et latéralement. L’union entre le col et le corps de la côte est marquée par une saillie à orientation postérieure, le tubercule costal. Le corps prolonge ensuite le trajet du col pour s’infléchir rapidement vers l’avant et latéralement au niveau de l’angle costal. Les faces interne et externe du corps de la côte sont délimitées par un bord supérieur mousse et un bord inférieur tranchant. Ce dernier marque la limite inférieure du sillon costal qui court à la face interne de la côte et est occupé par le nerf et les vaisseaux intercostaux. L’extrémité antérieure de la côte, plus ou moins renflée et creusée d’une cavité ellipsoïde, se continue dans le cartilage costal.
Les cartilages costaux présentent une configuration identique à celle des côtes qu’ils prolongent. Leur extrémité latérale se continue avec la côte proprement dite. L’extrémité médiale des sept premiers cartilages costaux s’articule avec le sternum. Les trois cartilages suivants rejoignent chacun celui de la côte précédente. Les cartilages des deux dernières côtes sont très réduits et se terminent librement. Chez le sujet âgé, les cartilages costaux se calcifient et perdent leur flexibilité.
Le sternum est un os plat, impair et médian, situé à la partie antérieure du thorax. Sa direction est oblique vers le bas et vers l’avant. Il se compose de trois segments qui sont, en les nommant de haut en bas, le manubrium, le corps et le processus xiphoïde. Les symphyses manubriosternale et xiphosternale s’ossifient habituellement à partir de la quarantaine.
La face antérieure du sternum, rugueuse et plus ou moins convexe dans le sens longitudinal, est directement en rapport avec la peau sur la ligne médiane. Latéralement, elle donne insertion aux muscles grands pectoraux. À l’union du manubrium avec le corps se trouve une crête transversale, sommet d’un angle dièdre, saillant en avant et appelé « angle sternal de Louis ». Cet angle est situé à hauteur de l’articulation du deuxième cartilage costal avec le sternum et dans le même plan transversal que le disque séparant les quatrième et cinquième vertèbres thoraciques.
La face postérieure, légèrement concave de haut en bas, donne insertion au muscle transverse du thorax.
Les bords latéraux présentent sept incisures costales pour l’articulation avec l’extrémité médiale des sept premiers cartilages costaux.
L’extrémité supérieure forme la partie la plus large et la plus épaisse de l’os. Elle montre une échancrure médiane, l’incisure jugulaire, et de part et d’autre de celle-ci, deux incisures claviculaires.
L’extrémité inférieure, presque toujours cartilagineuse, correspond au processus xiphoïde. Sa configuration et ses dimensions sont assez variables. Parfois percé d’un orifice appelé « trou sternal » ou « xiphoïdien », ce processus donne insertion à la ligne blanche de l’abdomen.
Les articulations du thorax
Les côtes sont rattachées à la colonne thoracique par leur tête et leur tubercule (figure 1.2). En avant, elles rejoignent les cartilages costaux et le sternum grâce aux articulations costochondrales, interchondrales et chondrosternales.
La tête des côtes 2 à 10 présente en effet deux surfaces articulaires planes inclinées l’une vers l’autre et séparées par une crête mousse. Les première, onzième et douzième côtes ne possèdent qu’une surface articulaire puisqu’elles ne s’articulent qu’avec la vertèbre correspondante.
Du côté des vertèbres thoraciques s’observent deux fossettes costales, une supérieure et une inférieure, appartenant l’une au bord inférieur de la vertèbre sus-jacente, l’autre au bord supérieur de la vertèbre sous-jacente. Ces deux fossettes forment ensemble un angle dièdre ouvert latéralement. Le sommet de cet angle occupe le disque intervertébral et répond à la crête de la tête costale.
Les surfaces articulaires sont réunies par une membrane fibreuse mince et par deux ligaments. Le ligament intraarticulaire de la tête costale s’attache à la crête qui sépare les deux surfaces articulaires de la tête de la côte et se termine sur le disque intervertébral. Il fait défaut au niveau de la première et des deux dernières côtes. Le ligament radié de la tête costale s’insère sur la partie antérieure de la tête de la côte. De là, il se porte en direction médiale et s’étale en éventail sur les versants latéraux des deux vertèbres voisines et sur le disque intervertébral correspondant. Ces ligaments très solides n’autorisent que des glissements de faible amplitude, qui siègent dans les axes de mobilité réduite des surfaces arthrodiales.
Les articulations costotransversaires, de type synovial, sont disposées entre le tubercule costal d’une côte et le sommet du processus transverse de la vertèbre correspondante. Les deux dernières côtes ne possèdent pas cette articulation.
Le tubercule costal est muni d’une surface articulaire arrondie, légèrement convexe, qui répond à la fossette costale du processus transverse, un peu déprimée en gouttière. Ainsi constituées, les articulations costotransversaires sont donc des condyles élémentaires qui autorisent des mouvements de rotation multiaxiaux. Toutefois, à partir de la septième paire de côtes, les surfaces articulaires deviennent progressivement planes et réduisent ainsi leur mobilité à des glissements translationnels monoaxiaux.
Chaque articulation costotransversaire possède une membrane fibreuse tapissée par une membrane synoviale rudimentaire et renforcée par trois ligaments. Le ligament costotransversaire est tendu entre le col de la côte et la face antérieure du processus transverse correspondant. Le ligament costotransversaire supérieur, très résistant, prend naissance sur le bord supérieur du col de la côte et se termine, après un trajet oblique en haut et latéralement, sur le processus transverse de la vertèbre sus-jacente. Le ligament costotransversaire latéral, épais, unit le sommet du processus transverse à la surface rugueuse du tubercule costal adjacent.
En mouvement, les articulations costotransversaires sont le siège de déplacements rotatoires et de glissements réduits dont l’amplitude est considérablement majorée distalement, en raison de la longueur des arcs costaux.
Les articulations costochondrales sont des jointures fibreuses unissant les extrémités antérieures des côtes aux cartilages costaux. À leur niveau, le périoste qui entoure les côtes se continue par le périchondre des cartilages costaux. Le mouvement d’une telle articulation consiste en une légère courbure du cartilage à la jonction.
Les articulations chondrosternales rattachent les sept premiers cartilages costaux au sternum. Dans chaque incisure costale du sternum existent deux surfaces articulaires planes, une supérieure et une inférieure, inclinées l’une vers l’autre de façon à constituer un angle dièdre ouvert latéralement. Ces deux surfaces en rencontrent deux autres semblables, mais regardant en sens inverse, disposées à l’extrémité sternale du cartilage costal. L’articulation de la première côte avec le sternum est le plus souvent une synchondrose.
Une membrane fibreuse s’insère sur le pourtour de ces surfaces articulaires. Elle est renforcée par deux ligaments. Le ligament sternocostal intra-articulaire se trouve dans la cavité articulaire, entre le cartilage costal et le sternum. Les ligaments sternocostaux radiés s’étendent en éventail depuis le cartilage costal jusqu’au sternum, en avant et en arrière de l’articulation chondrosternale. Leurs fibres s’entrelacent avec celles des articulations adjacentes et hétérolatérales. À la face antérieure du sternum, ce treillis fibreux fusionne avec les fibres tendineuses du muscle grand pectoral. Du fait de la présence du ligament sternocostal intra-articulaire, les articulations sternocostales ont une cavité très réduite et deux membranes synoviales rudimentaires.
Les articulations chondrosternales permettent de faibles mouvements de glissement vers le haut et vers le bas, suffisants cependant pour assurer une respiration aisée.
Les articulations interchondrales articulent les huitième, neuvième et dixième cartilages costaux par une partie élargie de leur bord supérieur avec le bord inférieur du cartilage sus-jacent. Le périchondre, qui passe sans s’interrompre d’un cartilage à l’autre, assure la contention. Les mouvements limités de ces articulations complètent la mobilité du cintre thoracique inférieur.
La biomécanique ventilatoire
Ensemble, les articulations des côtes avec les vertèbres et avec le sternum permettent la mobilité thoracique spécifique à la respiration. Sous l’action des muscles, les côtes se déplacent pour modifier les diamètres vertical, antéropostérieur et transversal du thorax. Les mouvements des articulations costovertébrales ont une faible amplitude, mais en raison de la longueur des côtes, ils sont considérablement amplifiés vers l’avant. L’addition de ces mouvements élémentaires engendre ainsi des variations de volume très significatives de la nasse thoracique.
Pris isolément, chaque côte et son cartilage costal peuvent être considérés comme un levier qui monte et descend. L’axe du mouvement passe, le long du col de la côte, à travers les articulations costovertébrale et costotransversaire. Il est oblique latéralement et vers le bas, suivant l’inclinaison du processus transverse de la vertèbre. Comme cette inclinaison augmente en direction caudale, et qu’en outre les articulations costotransversaires sont d’abord condyliennes, puis arthrodiales, le mouvement des côtes supérieures et inférieures varie selon le niveau considéré.
En inspiration, les mouvements des côtes de la deuxième à la cinquième s’opèrent autour d’un axe qui passe par leur col et soulèvent en levier de pompe leur extrémité antérieure, puis, avec elle, le sternum. Comme l’angle sternal s’atténue, le diamètre sagittal du thorax augmente. L’axe du mouvement étant proche du plan frontal, il n’y a pratiquement pas de mouvement latéral de ces côtes.
Le col des côtes, de la huitième à la dixième, est dirigé nettement plus en arrière et se rapproche du plan sagittal. Les articulations costotransversaires correspondantes sont planes, si bien que les surfaces peuvent glisser et pivoter l’une contre l’autre. L’extrémité antérieure de ces côtes se déplace donc latéralement et vers le haut, à l’image d’une anse de seau qui se soulève, avec pour conséquence l’élargissement de l’angle infrasternal et l’augmentation du diamètre transversal du thorax.
Les sixième et septième côtes se soulèvent de manière intermédiaire en direction antérieure et latérale. Enfin, les deux dernières côtes, n’étant pas articulées en avant, interviennent très peu dans l’augmentation de diamètre du thorax.
Au cours de ces déplacements des côtes, le sternum est élevé et les cartilages costaux deviennent plus horizontaux.
Lors de l’expiration, les mouvements des côtes et du sternum s’inversent pour diminuer les diamètres antéropostérieur et transversal du thorax.
Les muscles respiratoires principaux et accessoires
La plupart des muscles respiratoires (figure 1.3) ont pour action d’élever les côtes et le sternum et sont donc inspirateurs. L’expiration normale étant passive en raison de l’élasticité de la paroi thoracique et du parenchyme pulmonaire, les muscles expirateurs interviennent principalement dans l’expiration forcée.
Figure 1.3 (planches 75, 76, 78, Bourgery et Jacob, 1831, t. II) |
Les muscles respiratoires principaux regroupent :
• le diaphragme, qui constitue la paroi supérieure de l’abdomen et assure les deux tiers de la capacité inspiratoire ;
• les muscles profonds du thorax, spécifiquement affectés aux mouvements des côtes, mais participant aussi, en ce qui concerne les intercostaux, au maintien de la rigidité de la paroi thoracique ;
• les muscles spinocostaux, qui constituent le plan profond des muscles plats du dos.
Les muscles respiratoires accessoires, extrinsèques, comptent :
• le groupe antérolatéral du thorax, superficiel, dont font partie les muscles grand pectoral, petit pectoral, subclavier et dentelé antérieur. Destinés à mouvoir le membre thoracique, ils interviennent dans l’inspiration forcée ;
• la région latérale du cou ;
• le muscle grand dorsal ;
• la paroi antérolatérale de l’abdomen, impliquée dans l’expiration forcée.
La description synthétique de tous ces muscles est donnée brièvement dans les tableaux 1.1 et 1.2 qui mentionnent, pour chacun d’eux, leurs insertions principales schématiques, leur action et leur innervation. La respiration est le mouvement de la cage thoracique sous l’action coordonnée de ces différents muscles.
Groupes | Muscles | Origine | Terminaison | Action | Innervation |
---|---|---|---|---|---|
Muscles intrinsèques du thorax (région costale) | Intercostaux externes (11 paires) | Bord inférieur des côtes 1–11, du tubercule à la jonction chondrocostale | Bord supérieur des côtes sous-jacentes (2–12) | Élévation des côtes | Nerfs intercostaux |
Intercostaux internes (11 paires) | Bord supérieur des côtes 2–12, de l’extrémité sternale du cartilage costal à l’angle de la côte | Bord inférieur des côtes sus-jacentes (1–11) | Abaissement des côtes | Nerfs intercostaux | |
Intercostaux intimes (< 11 paires) | Moitié antérieure du bord supérieur des côtes 2–12 | Bord inférieur des côtes sus-jacentes (1–11) | Abaissement des côtes | Nerfs intercostaux | |
Élévateurs des côtes (12 paires) | Sommet des processus transverses de C7–T11 | Face externe de la (des) côte(s) sous-jacente(s) | Élévation des côtes | Rameaux dorsaux des nerfs thoraciques correspondants | |
Subcostaux (inconstants) | Face interne des côtes inférieures (entre le tubercule et l’angle) | Face interne de la (des) côte(s) sous-jacente(s) | Abaissement des côtes inférieures | Nerfs intercostaux | |
Transverse du thorax (triangulaire du sternum) | Tiers inférieur de la face postérieure du sternum | Face postérieure des cartilages costaux 2–6 | Abaissement des cartilages osseux | Nerfs intercostaux adjacents | |
Muscles spinocostaux | Dentelé postérieur et supérieur | Processus épineux de C6–T2 | Face externe des côtes 2–5 | Inspiration | Nerfs intercostaux 2–5 |
Dentelé postérieur et inférieur | Processus épineux de T11–L2 | Face externe des côtes 9–12 | Expiration | Nerfs intercostaux 9–12 | |
Paroi supérieure de l’abdomen | Diaphragme | Centre tendineux | Face postérieure du processus xiphoïde Face interne des côtes 7–12 Ligaments arqués latéral et médial Corps de L1–L3 | Inspiration Presse abdominale Pompe thoracoabdominale | Nerf phrénique |
Groupes | Muscles | Origine | Terminaison | Action | Innervation |
---|---|---|---|---|---|
Muscles extrinsèques du thorax (région antérolatérale) | Grand pectoral | Deux tiers médians du bord antérieur de la clavicule Face antérieure du sternum Face antérieure des cartilages costaux 1–5 (6) Gaine du muscle droit de l’abdomen | Lèvre latérale du sillon intertuberculaire de l’humérus | Adduction et rotation médiale du bras Élévation des côtes | Nerfs pectoraux latéral et médial |
Petit pectoral | Face antérieure des côtes 3–5 (jonction chondrocostale) | Sommet du processus coracoïde | Abaissement de la scapula Élévation des côtes | Nerfs pectoraux latéral et médial | |
Subclavier | Cartilage de la première côte | Face inférieure de la clavicule | Abaissement de la clavicule Élévation de la première côte | Nerf subclavier | |
Dentelé antérieur | Face externe des côtes 1–9 (10) | Bord médial de la scapula | Fixation de la scapula Rotation latérale de la scapula (sonnette externe) Élévation des côtes | Nerf thoracique long de C. Bell | |
Région latérale du cou | Sterno-cléido-mastoïdien | Face antérieure du manubrium sternal Quart médial du bord postérieur de la clavicule | Processus mastoïde Ligne nuchale supérieure | Rotation, inclinaison, extension de la tête Élévation de la clavicule et du sternum | Nerf accessoire |
Scalènes – antérieur – moyen – postérieur | Processus transverses de C2–C7 | Première et deuxième côtes | Rotation, inclinaison du cou Élévation des côtes 1–2 | Plexus cervical | |
Muscles plats du dos | Grand dorsal | Processus épineux de T7–L5 Sacrum Quart postérieur de la crête iliaque Face externe des côtes 9–12 | Lèvre médiale du sillon intertuberculaire de l’humérus | Extension, adduction et rotation médiale du bras Élévation des côtes | Nerf thoracodorsal |
Muscles antérolatéraux de l’abdomen | Droit de l’abdomen | Bord supérieur du pubis | Cartilages costaux 5–7 Processus xiphoïde | Flexion du tronc Abaissement des côtes | Nerfs intercostaux 7–11 |
Oblique externe de l’abdomen | Face externe des côtes 5–12 | Crête iliaque Ligament inguinal Pubis Ligne blanche | Flexion et rotation du tronc Presse abdominale Abaissement des côtes | Nerfs intercostaux 7–12 Nerf ilio-hypo-gastrique | |
Oblique interne de l’abdomen | Fascia thoracolombaire Crête iliaque Ligament inguinal | Bord inférieur des côtes 9–12 Ligne blanche Pubis | Flexion et rotation du tronc Presse abdominale Abaissement des côtes | Nerfs intercostaux 8–12 Nerf ilio-hypo-gastrique Nerf ilio-inguinal |