16. Tumeurs du rein
Épidémiologie
Incidence de 10 cas pour 100 000 habitants, 3 fois plus fréquent chez l’homme. Âge médian de découverte : 60 ans.
Physiopathologie et mécanismes d’adaptation
À différencier des tumeurs de la voie excrétrice, de l’angiomyolipome, des kystes banaux, des gros reins (liés au diabète, à l’amylose ou à la polykystose).
ll existe différents types anatomo-pathologiques, selon :
• l’âge : néphroblastome de l’enfant (tumeurs de Wilms) ;
• le type cellulaire : le carcinome à cellules claires ou adénocarcinome rénal le plus fréquent (75 %), le cancer à cellules chromophiles, chromophobes, le cancer des tubes de Bellini et l’oncocytome (de bon pronostic).
La tumeur rénale a un développement triple :
• localement au niveau de la graisse périrénale, la voie excrétrice à l’origine d’hématurie et de la veine rénale, puis de la veine cave inférieure;
• régionalement par des adénopathies lombo-aortiques;
• puis par des métastases pulmonaires, osseuses, hépatiques, cérébrales et surrénaliennes.
Étiologie
Génétique (3 %) : syndrome de von Hippel-Lindau.