La prévalence des phobies dans la population générale est d’environ 10 %.

Selon la théorie psychanalytique, la névrose phobique est la projection sur un objet extérieur (le sens d’objet en psychanalyse est vaste, il peut concerner un être vivant, un lieu, une chose…) des angoisses internes, ce qui permet au sujet d’isoler l’angoisse.

Les thérapies cognitivo-comportementales ont développé beaucoup de modèles thérapeutiques, mais peu de modèles étiologiques. Pour les phobies spécifiques, leur hypothèse est que l’anxiété serait une réponse apprise après qu’une situation neutre a été associée fortuitement à une sensation désagréable.