17. Médicaments du Système Parasympathique
PARASYMPATHOMIMÉTIQUES
L’acétylcholine
Médiateur chimique du système parasympathique, elle agit :
• Sur l’appareil cardio-vasculaire : à faible dose, elle provoque une vasodilatation et un ralentissement du rythme cardiaque, ce qui entraîne l’hypotension (vasodilatation + ralentissement des battements cardiaques = hypotension). À forte dose, elle a des effets inverses : vasoconstriction et accélération du rythme cardiaque, ce qui engendre l’hypertension. En thérapeutique, c’est l’action vasodilatatrice qui est utilisée.
• Sur le tube digestif : augmentation du péristaltisme intestinal.
• Sur les bronches : constriction.
Son action dans l’organisme est brève car le médicament est détruit par l’acétylcholinestérase, une enzyme du sang.
L’ésérine
Elle agit en inhibant l’acétylcholinestérase qui est responsable de la destruction de l’acétylcholine. L’ésérine et la génésérine (forme oxydée) sont utilisées en ophtalmologie dans le traitement du glaucome (collyre aqueux ou huileux à l’ésérine), et dans le traitement des atonies gastro-intestinales (Liste I).
La pilocarpine (Isopto-pilocarpine)
La néostigmine (Prostigmine)
On l’utilise dans le traitement de l’atonie intestinale post-opératoire, l’atonie de la vessie, et la myasthénie grave.
C’est un antagoniste des curares dépolarisants. Elle est aussi utilisée comme test diagnostic de la myasthénie. Liste I.