2. L’homéostasie
Définition
On considère que l’homéostasie est maintenue lorsque les besoins des cellules sont satisfaits et que le corps humain fonctionne bien. Ainsi, le corps doit maintenir une concentration stable :
– en nutriments,
– en oxygène,
– en ions,
– et il doit de plus ajuster l’activité cardiaque, la pression artérielle et l’activité respiratoire.
Ainsi, l’ensemble de l’organisme peut fonctionner correctement.
L’organisme prévient l’accumulation des déchets et assure la régulation de la température corporelle.
L’homéostasie dépend des actions activatrices ou stimulante et inhibitrices des systèmes qui régularisent les processus biologiques.
L’homéostasie concerne :
– les ions (sodium Na+, calcium Ca++, potassium K+ ; anions : Cl−, CO3H−),
– le sucre : la glycémie,
– le pH, l’acidité, le gaz carbonique,
– l’osmolarité,
– la circulation sanguine,
– la circulation corporelle.
La régulation de l’homéostasie se fait grâce :
– au rythme cardiaque,
– au rythme respiratoire,
– aux vaisseaux sanguins et à la pression artérielle,
– à l’élimination des déchets par les urines,
– à la sudation,
– à la contraction musculaire qui produit de la chaleur,
– à la faim et à la soif.
Moyens de communication pour maintenir l’homéostasie
– le système nerveux qui utilise les nerfs,
– le système endocrinien qui utilise les hormones.
Quelque soit la variable régulée (glycémie, calcémie, hormones thyroïdiennes, etc.), le mécanisme de régulation comporte trois éléments (figure 2.1) :
Fig. 2.1 |
– le centre de régulation qui détermine la valeur de référence (par exemple, une glycémie entre 0,8 et 1,2g/L) ;
– un récepteur qui surveille et réagit aux changements de valeur ;
– un effecteur qui produit une réponse au stimulus (figure 2.1).
Mécanismes de rétro-inhibition (figure 2.2)
Un mécanisme de rétro-inhibition (figure 2.2) est un mécanisme qui provoque une diminution du stimulus original ou une réduction de ses effets. Il entraîne un ralentissement ou l’arrêt d’une réaction. Par exemple, lorsque l’on mange un repas sucré, le glucose passe dans le sang et entraîne une augmentation de la glycémie. L’équilibre homéostatique de la glycémie est rompu. L’augmentation de la glycémie stimule les cellules (endocrines bêta) du pancréas qui vont libérer de l’insuline. L’insuline va accélérer l’utilisation du glucose qui va être stocké pour en faire des réserves en période de jeûne. Grâce à l’insuline, la glycémie va revenir à la normale, la sécrétion d’insuline sera régulée et va diminuer.
Fig. 2.2 Stay updated, free articles. Join our Telegram channelFull access? Get Clinical TreeGet Clinical Tree app for offline access |