Homosexualité ou Homoérotisme?

6. Homosexualité ou Homoérotisme?

J. Bergeret and M. Houser




Il n’appartient pas au psychologue de juger de l’opportunité ou non du choix de partenariat affectif que l’opinion publique dénomme «homosexualité», appellation à laquelle les intéressés, eux, tiennent à demeurer fixés.

Le psychologue n’a pas à se montrer soit tolérant, soit réprobateur à l’égard de tel ou tel choix relationnel humain. Sa problématique et son abord épistémologique lui imposent une rigueur dans l’observation des divers fonctionnements mentaux en jeu, cela sans aucun préjugé psychopathologique. Sa méthodologie doit d’abord rester fondée sur la clinique, c’est-à-dire sur ce qu’il observe, et qu’il doit tenter de comprendre et d’expliquer selon les règles de sa discipline.

L’existence de ce que l’on dénomme «homosexualité» a été prise en compte, depuis des siècles, par différentes catégories d’auteurs. Or, les problèmes posés par cette sorte de choix d’objet n’ont sans doute pas été étudiés avec toute la rigueur scientifique nécessaire.

D’abord parce qu’il n’existe pas une seule catégorie de sujets dits «homosexuels», et ensuite parce que le terme même d’«homosexualité» a été et demeure jugé comme relativement contestable.


LA CLINIQUE


Les exigences de l’approche psychologique (en dehors de toute coloration pathologique) obligent le clinicien à dénoncer la facilité langagière courante regroupant en une catégorie unique (et conduisant à une «pensée unique») l’ensemble de ceux qui sont désignés, ou qui se désignent, comme «homosexuels».

L’observation psychologique nous montre qu’il existe trois catégories de sujets relevant d’un choix affectif prenant cette apparence.

Jun 18, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on Homosexualité ou Homoérotisme?

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access