L’atteinte infectieuse de l’épididyme est généralement due à une contamination par voie rétrograde empruntant le canal déférent plus rarement par voie hématogène. Ces infections sont d’origine bactérienne (Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, E. coli, Proteus, etc.), mycobactérienne (tuberculose, actinomycose, blastomycose), virale ou mycosique (C. albicans). Il existe également des formes inflammatoires non infectieuses (auto-immune, sarcoïdosique, médicamenteuse) d’évolution plus volontiers chronique. Chez le sujet jeune, les épididymites sont le plus souvent dues à des infections sexuellement transmissibles d’origines basses (prostatites et urétrites) tandis que chez l’enfant ou l’homme de plus de 50 ans on trouve essentiellement des germes banals (E. coli et Proteus mirabilis) dont l’infection est classiquement favorisée respectivement par des uropathies congénitales ou obstructives du bas appareil.

Le diagnostic est avant tout clinique (syndrome infectieux, signes urinaires, épididyme augmenté de volume et douloureuse). L’imagerie est indiquée en cas de présentation clinique atypique ou lorsqu’une complication est suspectée.