Chapitre 6 Douleur du Coude
Comme pour l’épaule, les douleurs de coude reconnaissent le plus souvent une origine périarticulaire, dont la plus fréquente est l’épicondylite.
PATHOLOGIE EXTRA-ARTICULAIRE
Épicondylite
Elle représente à elle seule plus de 90 % des motifs de consultation pour douleurs du coude et correspond à une atteinte de l’insertion épicondylienne du tendon commun des muscles épicondyliens.
Diagnostic
La douleur est ressentie à la partie externe du coude, irradiant volontiers à la face antéro-externe de l’avant-bras, parfois jusqu’à la main. Elle est initialement déclenchée par les efforts et mouvements sollicitant les muscles épicondyliens : verser à boire, manipuler une clé ou un tournevis, ouvrir un bocal, etc. ou faire un coup droit au tennis (d’où le terme tennis elbow). Les gestes déclenchants deviennent de plus en plus simples (serrer la main), puis la douleur devient permanente, parfois exacerbée par le simple effleurement.
À l’examen clinique, la douleur est réveillée ou majorée par les mouvements contrariés d’extension ou de pronation active du poignet. Elle est surtout provoquée par la pression à la face externe du coude, au sommet ou autour de l’épicondyle.
À ces constatations viennent s’ajouter deux signes négatifs : l’articulation n’est pas tuméfiée et sa mobilité est normale. Par ailleurs, les clichés comparatifs des deux coudes face et profil sont normaux.
Enfin, le diagnostic est habituellement confirmé, a posteriori, par l’efficacité d’une (à trois) infiltration(s) cortisonée(s) loco dolente.

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