43. Cystadénocarcinome de l’ovaire
Définition – Généralités
Cette lésion appartient au groupe des tumeurs du revêtement épithélial de l’ovaire. Il s’agit d’une tumeur maligne séreuse ou mucineuse, de pronostic sombre car de diagnostic souvent tardif.
Le cystadénocarcinome touche essentiellement la femme en périménopause ou méno- pausée. Les signes d’appel peuvent être une pesanteur ou une douleur pelvienne, des métrorragies, des signes de compression pelvienne, une altération de l’état général ou la découverte d’une métastase révélatrice.
L’examen gynécologique met en évidence une masse latéro-utérine dure, irrégulière et fixée, voire un blindage du Douglas (carcinose).
Ces tumeurs sont dans 2/3 des cas bilatérales, contrairement aux tumeurs épithéliales bénignes le plus souvent unilatérales.
Imagerie
Examen-clé du diagnostic
Le diagnostic repose à l’IRM avec injection de gadolinium sur la mise en évidence d’une composante tissulaire (nodules muraux, végétations, paroi ou cloisons épaisses et irrégulières) vascularisée, rehaussée par l’injection de contraste (fig. 43.1). Généralement, l’IRM confirme le diagnostic déjà suspecté en échographie et, dans tous les cas, précise l’extension : envahissement local, adénopathies associées, ascite, métastases à distance, en particulier hépatiques.