• Polypnée superficielle : accélération de la fréquence respiratoire, difficulté à parler, inefficacité de la toux. • Recrutement des groupes musculaires inspiratoires et expiratoires et tirage (muscles inspiratoires accessoires tels que les sterno-cléido-mastoïdiens, muscles expiratoires abdominaux lors de l’expiration, muscles dilatateurs des voies aériennes supérieures : battement des ailes du nez, facile à identifier chez le très petit enfant). • Respiration abdominale paradoxale : recul de la paroi antérieure de l’abdomen lors de l’inspiration en lieu et place de l’expansion abdominale attendue. • Cyanose : coloration bleutée des téguments et des muqueuses. • Retentissement neurologique : signes d’hypercapnie type astérixis ou flapping tremor, altérations du comportement et de la vigilance, agitation, confusion ou désorientation spatio-temporelle, ralentissement idéomoteur ou obnubilation, troubles de conscience proprement dits. • Cœur pulmonaire aigu : turgescence jugulaire, reflux hépatojugulaire, hépatomégalie douloureuse d’une hypertension artérielle pulmonaire aiguë (embolie pulmonaire, pneumothorax, asthme aigu grave). • Pouls paradoxal : diminution de la pression artérielle systolique lors de l’inspiration. • Signes en faveur d’une hypercapnie : céphalées, hypervascularisation des conjonctives, tremblements, sueurs, tachycardie, hypertension artérielle. • Insuffisance circulatoire, état de choc (hypotension artérielle : pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg ou ayant chuté de plus de 50 mmHg par rapport à la pression artérielle normale, tachycardie, polypnée, oligurie, peau froide, marbrures, cyanose périphérique, confusion, altération de la vigilance). • C’est une urgence thérapeutique. • Appel du médecin, du réanimateur. • Mise en place immédiate d’une surveillance : • Oxygénothérapie au masque facial et à fort débit tel que SpO2 (saturation pulsée de l’hémoglobine en oxygène) > 90 %, sur prescription médicale. • Pose d’une voie veineuse de gros calibre. • Réalisation d’une radiographie de thorax de face au lit (orientation diagnostique), d’un ECG, sur prescription médicale. • Prélèvements, selon prescription médicale : – gaz du sang (orientation diagnostique) ; – NFS-plaquettes (hémoglobine, leucocytes) ; – ionogramme sanguin, urée, créatinine (rééquilibration hydroélectrolytique) ; – BNP (Brain Natriuretic Peptide) ou NT-proBNP (N-Terminal Pro-Brain Natriuretic Peptide ; uniquement en cas de doute quant au diagnostic d’un œdème pulmonaire aigu cardiogénique) ; – procalcitonine (uniquement en cas de doute quant au diagnostic d’une pneumonie infectieuse). Il s’agit avant tout d’un diagnostic clinique. – bradypnée inspiratoire avec allongement du temps inspiratoire qui devient supérieur au temps expiratoire ; Principales causes d’obstruction des voies aériennes supérieures : Le diagnostic étiologique de la détresse respiratoire (figure 8.1), qui est du ressort du médecin, repose ensuite sur un algorithme qui, après avoir éliminé un corps étranger des voies aériennes supérieures, utilise la radiographie de thorax (présence ou non d’opacités parenchymateuses pulmonaires) et les gaz du sang artériels (hypercapnie ou non).
Pathologie pneumologique dégénérative
Insuffisance respiratoire aiguë (IRA)
Actions à visée diagnostique : poser le diagnostic d’IRA
Signes de lutte
Signes de faillite
Appareil circulatoire
Actions à visée thérapeutique : initier la prise en charge en urgence
Action à visée diagnostique : éliminer une obstruction des voies aériennes supérieures par un corps étranger
Action à visée diagnostique : rechercher les principales causes d’IRA hors corps étranger