73. Elle a une malformation utérine, que faire ?

Question 73. Elle a une malformation utérine, que faire ?



La demande



Le préliminaire

L’incidence des malformations utérines dans la population générale est estimée en France à 1 à 2 %.

Concernant le retentissement sur la fertilité, en fonction des auteurs, une stérilité serait retrouvée chez 6 à 40 % des patientes présentant une malformation utérine.

10 à 15 % des fausses couches à répétition peuvent être expliquées par une malformation utérine.

Il faut encore penser au problème des utérus « DES-like ». Il est important puisqu’on estime en France à 80 000 le nombre de filles nées après avoir été exposées au Distilbène in utero.

L’examen de première intention est l’échographie pelvienne. Il faut la prescrire en spécifiant la recherche d’une malformation utérine.


La première consultation

Le médecin peut évoquer une malformation utérine en cas de trouble de la fertilité ou de la fécondité avec fausse couche ou accouchement prématuré.

Un trouble des règles, aménorrhée ou dysménorrhée croissante, à l’adolescence peut faire rechercher une malformation en demandant l’examen indispensable : l’échographie, en spécifiant la recherche de la malformation pour laquelle un examen en trois dimensions est plus performant.

L’examen gynécologique sera complet avec en particulier la recherche d’une cloison vaginale ou d’un utérus bicervical.

Les anomalies cervicales du syndrome DES justifient un frottis.

D’autres investigations seront demandées en milieu gynécologique.


Le point de vue du gynécologue


Apr 23, 2017 | Posted by in GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE | Comments Off on 73. Elle a une malformation utérine, que faire ?

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