Chapitre 6 Imagerie par résonance magnétique
Principe
• L’imagerie par résonance magnétique (IRM) utilise le mouvement des protons dans un champ magnétique pour générer une image.
• Dans le champ magnétique stable d’un appareil d’IRM, les tissus qui contiennent des noyaux d’hydrogène libre (protons) génèrent des signaux variables quand l’énergie des pulses de radiofréquence (RF) leur est appliqué.
• Ces signaux, qui dépendent du type de tissu et de la vitesse à laquelle le tissu «se relaxe» ou abandonne son mouvement, sont alors mathématiquement convertis en une image.
• Le contraste de l’image dépend aussi de l’intensité du signal (IS) des différents tissus. Certains tissus qui sont riches en protons libres, tels que l’eau et la graisse, sont très réactifs aux pulses de RF. D’autres tissus avec très peu de protons libres, tels que l’os cortical et l’air, sont moins réactifs et génèrent beaucoup moins de signal.
• Les contrastes des différents tissus peuvent être déterminés, et dépendent de la puissance et de la durée du pulse de RF; ce paramètre est connu sous le nom de séquence IRM. Les types de séquence IRM de base les plus communs comprennent :
• En manipulant les séquences IRM, on peut mettre en évidence les caractéristiques des différents tissus. Par exemple, le signal de la graisse peut être supprimé (en noir) en utilisant une technique connue sous le nom de suppression de graisse. La suppression de graisse avec une séquence T2 est très utile en imagerie musculosquelettique pour augmenter le contraste entre le tissu pathologique brillant et la graisse. Les techniques usuelles de suppression de graisse comprennent :
• Les produits de contraste intraveineux comme le gadolinium peuvent être administrés pour augmenter la visualisation des vaisseaux et du tissu inflammatoire. Les images pondérées en T1 avec suppression de graisse sont souvent utilisées pour améliorer le contraste entre le tissu rehaussé et les structures graisseuses adjacentes.
• Les produits de contraste intra-articulaires peuvent aussi être administrés pour produire une arthro-IRM et permettre une meilleure évaluation des structures intra-articulaires comme le cartilage articulaire, le fibrocartilage et les ligaments. Cette méthode est souvent employée pour l’imagerie de l’épaule, du poignet, du coude et de la hanche.
• Certains métaux, comme l’acier et le cobalt-chrome, entraînent une distorsion du champ magnétique et produisent des artéfacts de l’image. D’autres métaux comme le titane produisent beaucoup moins de distorsion de l’image. Une telle distorsion peut dégrader la qualité de l’image et il est important de la prendre en considération lors de l’évaluation par IRM de patients porteurs de matériel métallique, notamment orthopédique.
• Les dispositifs électroniques implantables comme les pacemakers cardiaques et les stimulateurs neuronaux sont affectés par le champ magnétique et sont incompatibles avec un examen IRM.
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