Question 57. Elle désire un stérilet
quand et lequel ? Y a-t-il un bilan à faire, et si oui, lequel ?
La demande
Le préliminaire
Avant de poser un stérilet, il faut éliminer toutes les contre-indications, la première étant la grossesse.
Le choix du stérilet dépend de l’abondance des règles.
Le stérilet est rarement indiqué chez une nullipare et nécessite l’avis d’un spécialiste.
La première consultation
Le médecin doit s’enquérir de ses motivations.
Il fait préciser l’abondance et la régularité des règles en dehors de la prise de la pilule.
Il faut faire un examen clinique (cf. Question 1). Il insiste sur la recherche d’une pathologie gynécologique ou d’une position utérine compliquant la procédure (rétroversion, conisation).
Il vérifie l’absence de contre-indication à un stérilet.
À la suite de cet examen, le médecin prescrira à la patiente le stérilet le plus approprié (stérilet au cuivre si règles normales, ou à la progestérone sir règles abondantes et/ou douloureuses).
La pose se fera lors d’une autre consultation en fin de règles, et après contrôle de l’absence de grossesse.
Il est impératif de revoir cette patiente un mois (au moins un épisode de règles) après la pose du stérilet afin de s’assurer de la bonne tolérance et de la bonne mise en place (contrôle des fils).
Le point de vue du gynécologue
Le stérilet (ou dispositif intra-utérin [DIU]) est, en fréquence, le second moyen de contraception utilisé en France. Son pouvoir contraceptif, inférieur à celui de la pilule œstroprogestative, est cependant bon (indice de Pearl : 0,3 à 3 %). Déconseillé chez la nullipare, il s’agit la plupart du temps d’un relais de la contraception orale après le premier accouchement.
Modes et durée d’action