5 Psychopathologie des conduites motrices
Généralités
En revanche, nous exclurons de ce champ les difficultés motrices provenant d’une atteinte organique manifeste des voies motrices : séquelles d’encéphalopathie infantile, d’hémiplégie infantile, etc. (cf. chap. 13).
Introduction à quelques notions clés
Notion de tonus
Le tonus apparaît comme le fond sur lequel vient émerger et s’inscrire le mouvement. Le tonus de fond s’apprécie par l’extensibilité musculaire et articulaire, la mobilisation passive, la palpation et l’étude du ballant. Le tonus d’action s’apprécie via la recherche des syncinésies (mouvements parasites diffusant à des groupes musculaires normalement non concernés par le geste en cours) d’imitation, des syncinésies axiales, ainsi qu’en appréciant l’originalité du tonus axial. Chez le tout-petit, le tonus traduit à la fois le bon développement neurologique du bébé, mais également la qualité de la relation et des soins maternels. On retrouve donc les deux dimensions : développement des fonctions neurobiologiques, d’une part et développement psychoaffectif, d’autre part.
Réflexes archaïques
le réflexe des points cardinaux (la stimulation de la région péribucale entraîne un mouvement d’orientation en direction de la stimulation) qu’on appelle également réflexe de fouissement ;
le réflexe d’agrippement ou grasping ;
le réflexe de marche automatique (un nouveau-né tenu sous les aisselles, les pieds appuyés sur un plan dur, le corps incliné vers l’avant, imite le mouvement de marche) ;
le réflexe de Moro (la tête soulevée et laissée tomber sur l’oreiller, provoque un mouvement d’écartement des bras qui se rejoignent en arc de cercle).
Notions de latéralité, de schéma corporel, d’orientation temporospatiale
Schéma corporel
Il correspond à l’acquisition de la connaissance des différentes parties du corps, aussi bien en termes de ressenti que de représentation. Il s’établit à partir de l’intégration des sensations kinesthésiques et sensorielles (visuelles, tactiles, cénesthésiques, olfactives, gustatives et auditives). Il est également en partie lié à l’affectivité et à la qualité du dialogue tonique. Dès 15–18 mois, le nourrisson sait montrer les différentes parties de son corps, à 3 ans, il est capable de se dessiner sous la forme d’un bonhomme « têtard » : un rond, représentant à la fois la tête et le corps, est attaché à quatre membres qui sont les bras et les jambes.
Principales étapes du développement psychomoteur
Les principales étapes du développement psychomoteur sont résumées dans le tableau 5.1 qui présente en parallèle la chronologie développementale des aptitudes sensorielles et motrices et certains comportements adaptatifs et sociaux. Sur le plan strictement moteur, un certain nombre de dates paraissent utiles à retenir : l’hypotonie présente à la naissance disparaît progressivement avec le port de la tête à 3 mois, la tenue assis avant 8 mois, la station debout puis la marche avant 18 mois. Sur le plan de la motricité fine, la pince pouce-index est normalement acquise à 9–10 mois.
Âge | Aptitudes motrices et sensorielles | Comportements adaptatifs et sociaux |
---|---|---|
0 à 4 semaines | Réflexes archaïques Différenciation des sons et des goûts Couché, bouge la tête latéralement | Réponse aux yeux, à la voix de la mère Sourire endogène Regarde par moments les objets en mouvement |
4 semaines | Positions toniques du cou Poings fermés Fixation visuelle | Suit les objets en mouvement Répond à la parole Sourit préférentiellement à la mère |
4 mois | Tenue de la tête Prédominance de la posture symétrique Accommodation visuelle Coordination occulomanuelle | Mouvements des bras à la vue d’un objet Sourire social spontané (exogène) |
6 mois | Tient assis Se retourne vers 7 mois | Capture un jouet, secoue un hochet Porte les pieds à la bouche Caresse l’image du miroir |
9 mois | S’assied seul, grimpe Montre de l’index Marche à quatre pattes | Angoisse de séparation manifeste Répond aux jeux sociaux Mange seul des petits gâteaux |
1 an à 18 mois | Marche Dit au revoir Lance une balle | Montre du doigt ou vocalise ses désirs Gribouille et recherche la nouveauté Se nourrit seul en partie, renverse |
2 ans | Court, monte et descend un escalier Donne des coups à de gros ballons Construit des tours avec des cubes | Met des vêtements simples Se réfère à soi par le nom Montre son affection ou sa colère Angoisse de séparation diminue |
3 ans | Fait du tricycle Saute d’une petite hauteur Copie un cercle, une croix | Met ses chaussures, dégrafe ses boutons Se nourrit seul Comprend le fait d’attendre son tour |
4 ans | Tient sur un pied 5 à 8 secondes Descend un escalier un pied après l’autre | Se lave et s’essuie la figure Joue avec ses pairs Compte et nomme trois objets |
5 ans | Saute un pied après l’autre Contrôle sphinctérien acquis Coordination fine | Copie le carré, dessine un bonhomme S’habille et se déshabille seul Écrit quelques lettres Joue à des compétitions |
6 ans | Fait du vélo Acquisition de l’écriture | Copie le triangle Attache ses lacets |
Notion d’axe corporel selon Bullinger
Nous terminerons cette brève introduction par une présentation des travaux d’André Bullinger. Le développement sensori-moteur se conçoit dans sa perspective comme une suite d’étapes qui s’emboîtent en suivant un axe céphalo-caudal. Elles aboutissent à la maîtrise d’espaces corporels : l’espace utérin, l’espace oral, l’espace du buste, l’espace du torse et l’espace du corps en déplacement. Cette construction de l’axe corporel met en lien les acquisitions posturales, les coordinations sensori-motrices et les notions spatiales. L’axe corporel apparaît non seulement comme un appui postural mais aussi comme un appui représentatif et émotionnel. À chaque étape des particularités instrumentales sont repérables et racontent les difficultés de mise en place des appuis et des espaces corporels le cas échéant. Le tableau 5.2 résume les principales étapes de cet axe de développement (Bullinger, 2004).
Espace | Acquisitions dans le développement normal | Troubles instrumentaux éventuels |
---|---|---|
Naissance | Nouvel équilibre sensori-tonique Dialogue tonico-émotionnel | Postures pathologiques Troubles de la succion Régulation tonique problématique |
Espace oral 0–2 mois | Coordination capture/exploration Élaboration instrumentale de la bouche | Incorporation insatiable Prédominance du système archaïque Prédominance de l’exploration |
Espace du buste 2–3 mois | Équilibration extension/flexion Création d’un arrière-fond Élaboration instrumentale du regard | Troubles des praxies oculomotrices Recrutement tonique en extension Tonus pneumatique |
Espace du torse 4–6 mois | Rotation et postures asymétriques Coordination espaces D/oral/G Répartition tonique et rôle dissocié des deux mains | Fixation sur l’espace oral Difficultés de coordination des espaces D et G Limitations des activités praxiques |
Espace du corps 7 mois | Investissement du bassin Coordination haut/bas Pied porteur et explorateur | Le pied explorateur ne transmet pas les signaux tactiles Régulation tonique des membres inférieurs par tout ou rien Laxité de la hanche |
Pathologies de la motricité et principes de son examen
Classification des troubles de la motricite
Les troubles praxiques constituent un motif assez fréquent de consultation en psychiatrie de l’enfant, en particulier lorsqu’ils sont à l’origine de difficultés d’apprentissage scolaire. La prévalence des troubles moteurs fins et de la coordination est estimée entre 5 et 9 % de la population d’âge scolaire (Xavier et coll., 2006). Ces troubles qui se manifestent notamment par une maladresse gestuelle, des difficultés de coordination motrice, un défaut d’organisation visuospatiale et des difficultés graphiques, sont classiquement décrits chez des enfants qui, dans les autres domaines, ont des compétences relativement préservées. La motricité chez l’enfant, en tant qu’outil de communication et de connaissance, participe à la structuration du sujet ; en tant que telle, elle ne peut être appréhendée que dans une perspective développementale. La compréhension d’éventuelles anomalies nécessite, de manière intégrative, leur mise en perspective avec les dimensions cognitive, langagière et affective inhérentes au fonctionnement global d’un enfant en interaction avec son environnement familial, social et en particulier scolaire. Dans les classifications internationales, le terme « dyspraxie » renvoie à une clinique plus large sous les appellations de trouble de l’acquisition de la coordination (TAC) pour le DSM-IV, et de trouble spécifique du développement moteur en référence à la CIM-10. Dans les deux cas, il est précisé qu’il ne peut être entièrement imputable à un retard intellectuel global ou à une affection somatique – en particulier neurologique – qu’elle soit spécifique ou acquise.
Nous avons colligé dans la figure 5.1 les différents troubles ou pathologies de l’enfant dans lesquels se retrouvent de manière plus ou moins prédominante des anomalies d’ordre praxique ou moteur. Ce tableau est organisé en trois grands regroupements selon le mode de sollicitations du psychiatre ou psychologue.
Le premier regroupe les tableaux purs ou spécifiques retrouvés dans les formes sévères de dyspraxies : le trouble moteur occupe alors le devant de la scène, et le clinicien a non seulement le souci d’en préciser la nature, mais aussi d’en évaluer le retentissement sur le développement global de l’enfant. Ces différentes formes de dyspraxie peuvent être rencontrées de manière isolée, ou encore s’associer dans des tableaux plus polymorphes. On collige aussi les dysgraphies, mais également les retards simples de développement moteur dont l’évolution confirme l’absence de gravité. D’autres tableaux sont d’ordre neurologique comme dans le cas de l’infirmité motrice cérébrale.
Le deuxième regroupement réunit les situations dans lesquelles les troubles praxiques sont intriqués à des tableaux cliniques plus complexes. C’est le cas de certaines pathologies développementales de la psychiatrie de l’enfant telles que les syndromes autistiques et plus largement les troubles envahissants du développement (TED), le syndrome d’Asperger, mais aussi le retard mental. Dans cette même catégorie nous distinguons dans les TED–NOS (non spécifiés), un ensemble de situations cliniques que les classifications internationales n’ont pas encore reconnues mais dont la validité clinique est bien étayée. Il s’agit des dysharmonies et des multiplex dévelopmental disorder – MDD (cf. chap. 18), mais aussi de ce que l’on appelle les pathologies « multidys » associant dysphasie, dyslexie, et les troubles d’apprentissage des mathématiques, qu’ils concernent les raisonnements ou la dyscalculie. Cette dernière peut porter sur une difficulté d’acquisition du sens du nombre, et être alors associée à une dyspraxie digitale rendant difficile le comptage sur les doigts des enfants en bas âge ; mais elle peut être également sous-tendue par des troubles de l’organisation spatiale, son apparition est dès lors plus tardive et elle touche avant tout les épreuves d’opérativité, en particulier la soustraction.
Le troisième groupe rend compte des pathologies associées et témoigne de la fréquence des comorbidités. Certaines pathologies sont secondaires aux difficultés liées aux troubles praxiques, comme les troubles anxieux, l’inhibition, l’échec scolaire, voire le refus scolaire et le trouble oppositionnel avec provocation. D’autres sont le plus souvent des pathologies intriquées comme la dyscalculie, les troubles attentionnels isolés ou encore le TDAH.
Examen de la motricité
S’il importe de toujours inscrire l’évaluation de ces troubles dans une appréhension globale de l’enfant et de ses difficultés, le psychiatre/psychologue clinicien se doit d’intégrer dans sa pratique les apports de la psychologie cognitive, de la neuropsychologie et de la psychomotricité. Au-delà de demandes précises centrées sur une maladresse gestuelle et en particulier sur des difficultés graphiques, les plaintes des parents ont souvent un caractère peu spécifique. Quel que soit le motif de consultation, la rencontre avec l’enfant doit se faire simplement sous la forme d’un réel échange dans le but de « faire connaissance », et au cours de la première rencontre le psychiatre se doit d’expliquer son rôle et le déroulement de la séance. Le praticien doit installer l’enfant dans une situation nouvelle qui l’intéresse suffisamment pour pouvoir s’y investir. Pour les enfants plus jeunes, la relation peut être facilitée par deux activités comme le jeu et le dessin qui ont, entre autres avantages, celui de rassurer en raison de leur caractère familier, même si pour certains enfants le refus de dessiner peut être relié à leurs difficultés motrices. De même qu’il faut s’intéresser à la mobilité globale, au tonus de l’enfant, à sa posture, à sa latéralisation, cette médiation est aussi l’occasion d’évaluer les capacités praxiques et notamment graphiques de l’enfant, son investissement du langage oral et écrit, et de rechercher d’éventuels troubles touchant la prosodie ou la phonologie.
Le clinicien doit prêter attention aux mouvements de dessin de l’enfant qui peuvent être appréhendés selon certaines règles, véritable grammaire de l’action. En pratique, elles concernent l’organisation spatiale dans un espace plan avec le choix du point de départ, le sens de la progression du mouvement, et le séquençage des mouvements. De plus, il est important d’apprécier les capacités attentionnelles de l’enfant, et de noter le cas échéant certaines anomalies du regard décelables facilement lorsqu’elles se manifestent par un strabisme, qu’elles intéressent la fixation, la poursuite oculaire ou la reconnaissance visuelle. Le recueil anamnestique doit, à côté de la recherche d’antécédents familiaux, colliger de la manière la plus précise possible les éléments relatifs au développement de l’enfant. Il s’agit donc de s’intéresser à l’histoire périnatale, aux différentes étapes du développement et notamment aux diverses acquisitions de l’enfant sans s’arrêter à une simple datation mais en précisant leur fonctionnalité. De la même façon, il faut évaluer l’autonomie de l’enfant dans les taches de la vie quotidienne, qu’elles concernent les loisirs ou la vie scolaire. Le tableau 5.1 rend compte des principales capacités praxiques de l’enfant en fonction de son âge.
Principaux tests psychomoteurs
En l’absence d’anomalie des fonctions neuro-motrices, l’examen de la motricité comprend plusieurs dimensions qui chacune peuvent faire l’objet d’épreuves ou tests qualitatifs ou quantitatifs. Les principaux sont colligés dans le tableau 5.3 en fonction des dimensions explorées : motricité fine, coordination, équilibre, motricité faciale, orientation, schéma corporel, connaissance droite gauche, latéralité, graphie… Il est à noter que certaines épreuves sont qualitatives. Si l’examen psychomoteur comprend toujours une dimension motrice, dans la mesure où il s’agit le plus souvent de fonctions complexes, certaines dimensions cognitives comptent également (attention, aptitudes visuospatiales, mémoire).
Nom de l’outil | Principales caractéristiques |
---|---|
Épreuves quantitatives standardisées évaluant le développement psychomoteur | |
Épreuves d’évaluation du mouvement chez l’enfant M-ABC (Henderson et Sugden) | Validée de 4 à 12 ans Évalue 4 dimensions : dextérité manuelle, maîtrise de balles, équilibre statique et équilibre dynamique |
Échelle de développement psychomoteur Lincoln-Oseretsky | Validée de 4 à 16 ans Échelle composée de 36 items explorant toutes les performances motrices et résumées dans un score global |
Échelle de coordination motrice (Charlop-Atwell) | Validée de 3 à 6 ans Échelle évaluant les coordinations motrices et les performances motrices chez les enfants d’âge préscolaire |
Épreuves quantitatives standardisées évaluant une dimension spécifique | |
Évaluation de la motricité gnosopraxique distale EMG (Vaivre-Drouet) | Validée de 4 à 7 ans Comprend des épreuves d’imitation de gestes simples et complexes des mains et des doigts. Produit deux scores d’imitation (main et doigt) et un score d’imitation des gnosopraxies distales |
Épreuves de motricité faciale (Kwint) | Validées de 4 à 16 ans Comprend des épreuves explorant la motricité faciale (syncinésies, praxies et latéralité). Une échelle développementale est disponible |
Test d’orientation droite gauche (Piaget-Head) | Validé de 6 à 14 ans Évalue la connaissance droite–gauche, l’orientation spatiale, la connaissance du corps, la réversibilité |
Épreuve du dessin du bonhomme (Goodenough) | Validée de 3 à 13 ans Évalue la connaissance du schéma corporel au niveau mental et au niveau graphique |
Échelle d’évaluation rapide de l’écriture chez l’enfant BHK | Validée de 6 à 11 ans Consiste à demander à l’enfant de recopier un texte. La cotation de 13 caractéristiques permet la production d’un score qualitatif de l’écriture. Le nombre de mots écrits en 5 min rend compte de la vitesse d’écriture |
Épreuve graphique d’organisation perceptive (Bender) | Validée de 6 à 14 ans Consiste à demander à l’enfant de reproduire cinq figures géométriques complexes |
Épreuve graphique d’organisation perceptive (Santucci) | Validée de 4 à 6 ans Même épreuve que le Bender avec dix figures géométriques simples |
Épreuve de rythme (Stamback) | Validée de 6 à 10 ans Consiste à demander à l’enfant de reproduire des structures rythmiques (N = 21) |
Épreuves qualitatives | |
Épreuve d’adaptation à l’espace et d’orientation spatiale (Vyl) | Proposée de 6 à 12 ans Comprend trois épreuves : les pas comptés ; le jeu du voyage qui propose un parcours avec consignes orales ; l’orientation à partir d’un parcours dessiné sur une feuille représentant la salle d’examen (consigne visuelle) |
Test de dominance latérale (Zazzo) | Proposée à partir de 6 ans Comprend six taches effectuées à droite ou à gauche : distribution de carte ; diadococinésie ; sighting ; visée ; marelle ; shooting |
Test de latéralité (Harris) | Proposée à partir de 6 ans Évalue la connaissance droite–gauche, la dominance manuelle (sept taches), la dominance oculaire (deux taches), la dominance du pied (une tache) |
Troubles des acquisitions motrices et dyspraxies de l’enfant
Historique
d’une maladresse de la motilité volontaire : les gestes sont patauds, pesants, comme encombrés, la démarche est peu gracieuse. Face à une tâche ou une gestualité précise, l’enfant ne s’installe pas bien (tordu sur sa chaise, en déséquilibre, etc.) ;
de syncinésies, c’est-à-dire de mouvements diffusant à des groupes musculaires normalement non concernés par un geste précis. On doit distinguer ici les syncinésies d’imitation, diffusant souvent horizontalement (les mouvements de prono-supination de la marionnette d’une main diffusant vers l’autre) assez fréquentes et disparaissant peu à peu au cours de l’évolution, et les syncinésies toniques, diffusant souvent selon l’axe vertical (mouvement bucco-faciaux importants lors des mouvements des mains, mouvements des bras lors des gestes aux membres inférieurs) n’existant que chez certains enfants et persistant avec l’âge. Ces dernières paraissent beaucoup plus pathologiques ;
d’une paratonie enfin qui se caractérise par l’impossibilité ou l’extrême difficulté à obtenir un relâchement musculaire actif. Ainsi l’enfant, face à l’examinateur qui soutient ses mains ou avant-bras, maintient ceux-ci dans la même position en l’absence du soutien, même si on lui demande d’être décontracté.