5. Les signes cognitifs

Chapitre 5. Les signes cognitifs



1. La place des troubles cognitifs dans la maladie


La maladie d’Alzheimer est une pathologie complexe à appréhender. Il faut se méfier des explications simplistes. On peut tenter de la définir selon différentes approches.

Par exemple, on peut l’appréhender en s’attachant à deux grands types de symptômes : des symptômes productifs et des symptômes dits déficitaires.

Parler de symptômes productifs, c’est évoquer l’apparition de symptômes qui n’existaient pas avant la maladie : il s’agit de la survenue de quelque chose de nouveau. Une personne, par exemple, va présenter des troubles du comportement. Elle qui était si calme devient irritable, ou angoissée. Avec le temps et l’évolution de la maladie, ces symptômes vont constituer ce qu’on appelle les SPCD (syndromes psychologiques et comportementaux des démences).

Les troubles des fonctions cognitives appartiennent davantage à l’autre grand type de manifestations : les symptômes déficitaires. C’est à la description de ces symptômes que va s’attacher le présent chapitre.

Il s’agit de l’apparition de déficits, d’atteintes des fonctions supérieures qui auparavant fonctionnaient correctement. Par exemple, le langage, la mémoire fonctionnent moins bien : des manques du mot apparaissent, des oublis aberrants se multiplient. Autre exemple, Mme B., auparavant véritable « cordon-bleu », n’est plus capable de réaliser une modeste tarte aux pommes.


May 31, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 5. Les signes cognitifs

Full access? Get Clinical Tree

Get Clinical Tree app for offline access