3: Pathologie de l’os temporal

3 Pathologie de l’os temporal



PATHOLOGIE DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE



CHOLESTÉATOME D’INCLUSION ET ATRÉSIE DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE




Points à évaluer






EXOSTOSES DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE





STÉNOSE DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE





OTITE MALIGNE EXTERNE OU OTITE EXTERNE NÉCROSANTE




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PATHOLOGIE MALIGNE DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE – CARCINOME ÉPIDERMOÏDE




Points à évaluer






PATHOLOGIE DE L’OREILLE MOYENNE



FIXATION DE LA CHAÎNE OSSICULAIRE




Points à évaluer








LUXATION DE LA CHAÎNE OSSICULAIRE





STAPÉDECTOMIE, CONTRÔLE DE LA POSITION DU PISTON




Points à évaluer







OTOSPONGIOSE ET SIGNES RADIOLOGIQUES AUTOUR DE LA FENÊTRE OVALE




Points à évaluer




D’autres signes radiologiques d’otospongiose de la capsule otique sont décrits dans le chapitre sur l’oreille interne.




OSTÉOGENÈSE IMPARFAITE


En l’absence de pathologie, les branches du stapes sont difficiles à voir en TDM, non seulement à cause de leur structure fine, mais aussi à cause des effets de volume partiel. Cet effet « estompe » ses bords. Ceci est dû au fait que le scanner est incapable de différencier une petite zone hyperdense (comme les branches du stapes) au sein d’une plus large zone hypodense (par exemple de l’air ou des tissus mous).


L’ordinateur essaye de faire une moyenne des deux densités ou structures et l’information est perdue.


Dans l’ostéogenèse imparfaite, les branches du stapes peuvent même être plus fines et plus difficiles à visualiser, et peuvent être sujettes à fractures. De plus, les signes de l’ostéogenèse imparfaite peuvent être similaires à ceux de l’otopongiose. Un cas plus marqué est illustré dans le chapitre sur l’oreille interne.





OREILLE GEYSER – GUSHER EAR DES ANGLO-SAXONS



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Fig. 3.12 a–c Patient avec surdité de conduction et fixation platinaire lors de l’exploration de l’oreille moyenne.


a. TDM, coupe axiale. Lors de la stapédectomie, un jaillissement abondant de liquide à partir de l’oreille interne, phénomène de l’oreille geyser, a rendu impossible la poursuite de l’exploration chirurgicale et le trou dans la platine a été fermé par mise en place de graisse et de fascia de muscle temporal. Une attention particulière doit être portée à un aqueduc de la cochlée anormalement large. Dans ce cas, l’orifice de l’aqueduc de la cochlée n’était pas élargi de façon pathologique (1) bien qu’il n’y ait pas de critère de taille évalué dans la littérature. L’aqueduc de la cochlée (2) naissant du tour basal de la cochlée (3) est visible sur 3 coupes millimétriques successives, ce qui suggère une taille plus large que celle observée dans les oreilles non-geyser.


b. TDM, coupe coronale. Sur la coupe coronale, l’aqueduc de la cochlée (1) est visible sous le méat acoustique interne (2), depuis la région de la fenêtre ronde (3), du tour basal de la cochlée et du vestibule (4). Noter le canal du nerf vestibulaire inférieur (5). Chez ce patient, aucune anomalie n’est visible.


c. TDM, coupe axiale. L’oreille geyser est associée à d’autres communications anormales entre les espaces sous-arachnoïdiens et l’espace périlymphatique. Bien qu’aucune de celles-ci ne semble avoir été présente chez ce patient, une attention particulière doit aussi être portée aux anomalies du méat acoustique interne (MAI) telles qu’une déhiscence osseuse entre le fond du MAI et le tour basal de la cochlée, un élargissement de l’aqueduc de la cochlée ou la présence d’anomalies cochléaires (par exemple malformation de Mondini). La cochlée (1), le fundus (2), le vestibule (3) sont normaux. L’aqueduc du vestibule (4), conformément à la littérature, peut avoir un diamètre maximum équivalent à celui du canal semi-circulaire postérieur (5).



PERSISTANCE DE L’ARTÈRE STAPÉDIENNE



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Fig. 3.13 a–d Patient opéré pour suspicion d’otospongiose.


Le chirurgien a fait une rencontre surprenante au moment de l’exploration de l’oreille moyenne. Un vaisseau pulsatile était visible sur le promontoire, en partie recouvert d’os, et pouvant évoquer un glomus tympanique atypique.


a. TDM, coupe axiale. L’étude rétrospective minutieuse du scanner a montré le trajet de l’artère stapédienne le long du promontoire (1), entre les branches du stapes qui pénètre ensuite dans le segment tympanique du canal facial entraînant un élargissement de ce canal sur le scanner (non montré sur cette coupe).


b. TDM, coupe axiale. L’artère (1) représente l’origine intratympanique de l’artère méningée moyenne à partir de la carotide interne (2) et quitte le canal facial au niveau du ganglion géniculé vers la fosse moyenne intracrânienne.


c. TDM, coupe coronale. Cette coupe coronale montre son origine à partir de la carotide interne et son passage vers le promontoire.


d. TDM, coupe axiale. Sur cette coupe axiale de la base du crâne, l’absence typique du foramen épineux au travers duquel passe l’artère est évocatrice de ce signe. En arrière du foramen ovale (1) et en avant de la carotide interne (2), le foramen épineux devrait être visible dans les cas normaux (voir aussi chapitre 4). Dans ce cas, le foramen épineux était absent des deux côtés avec une artère stapédienne persistante bilatérale. L’association à une carotide interne aberrante ou anévrysmale est aussi connue.



GLOMUS TYMPANIQUE (PARAGANGLIOME)




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Apr 24, 2017 | Posted by in RADIOLOGIE | Comments Off on 3: Pathologie de l’os temporal

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