• DD

• Debout, en regard de la cuisse

• Main caudale sous la partie distale de la face postérieure de la cuisse (généralement en passant médialement)

• Main crâniale (éminence thénar) glissée sous l’EIPS (elle s’oppose à la bascule postérieure de l’os coxal)

• 1^er temps : soulèvement simple de la cuisse

• 2e temps : pour aller plus loin, la main se porte à la face postérieure de la cuisse, près du genou et pousse la cuisse vers l’abdomen (fig. 3-1)

→ Le volume du ventre peut limiter le mouvement.

→ La flexion s’accompagne volontiers d’abduction et rotation latérale (à neutraliser selon le but recherché).

→ Variante : en cas de soulèvement de la fesse, placer la prise à la face antérieure du genou (sur les condyles fémoraux) et fléchir la cuisse en la poussant axialement (c’est-à-dire en appuyant l’ischion sur la table)

• DL controlatéral

• Debout, face au patient, en regard de la cuisse

• Contact de l’abdomen du MK au niveau du genou. Avant-bras caudal sous le segment jambier, main supportant le genou

• Main crâniale fortement appliquée sur l’EIPS, pour éviter son recul

• La main caudale translate la jambe en fléchissant le genou

• L’abdomen du MK complète

l’appui sur le genou (fig. 3-2)

→ En fin d’amplitude les 2 mains peuvent tracter l’EIPS pendant que l’abdomen du MK appuie sur le genou (technique très efficace)

→ En cas de difficulté, il est possible de soutenir le segment jambier par un épais coussin

• DV, légèrement en diagonale sur la table, afin d’avoir le MI capable de glisser hors de table

• Debout ou assis haut, en regard de la cuisse

• Main caudale sous le genou

• Main crâniale sur l’EIPS

• Accompagnement de la cuisse en débord de table avec utilisation de la pesanteur pour aller en secteur de flexion (fig. 3-3)

→ Inconvénient : ne permet pas d’amplitude maximale et semble peu pratique

→ Avantage : proche de l’auto-passif, elle permet une gestion sans effort de la 1^re moitié de l’amplitude de flexion

• Debout entre des appuis stables ou barres parallèles, dos à une chaise

• Sans objet

• Le patient se tient à des appuis (barres parallèles), au contact de la chaise

• Néant

• 1^re moitié de l’amplitude : le patient s’assoit

• 2^e moitié de l’amplitude : il incline son tronc vers l’avant (abdomen vers la cuisse) (fig. 3-4)

• DD

• Debout, en regard de la cuisse

• La main caudale effectue une prise en berceau sous le segment jambier, paume de la main en appui sur la face médiale du genou

• La main crâniale est en appui sur la crête iliaque

• Sur opposition de la main iliaque, la main caudale tracte la cuisse vers le dehors (fig. 3-5 a)

→ L’appui sur la crête iliaque est médiocre (saillie faible, graisse gênant l’appui, chatouilles …)

→ Lors de l’abduction, la jambe déborde de la table, il est possible de la laisser pendre (ce qui neutralise le risque de rotation latérale associée) (fig. 3-5 b). Cela peut permettre, en fin d’amplitude, au MK de se placer éventuellement entre les cuisses du patient, ce qui, outre le gain de puissance, libère une main pour masser (fig. 3-5 c)

• DL controlatéral, patient se tenant dressé sur son coude en appui sur la table, genou fléchi

• Debout, dans le dos du patient, en regard de la cuisse

• La main caudale soutient le segment jambier et le genou (fléchi à angle droit, jambe en arrière)

• L’inclinaison réalisée par l’appui dressé sur la côte porte la cage thoracique au contact de la crête iliaque, ce qui réalise une CP parfaite, simplement contrôlée par la main crâniale

• Le MK opère une translation de son tronc vers la tête du patient, grâce à une fente latérale sur ses MI écartés (fig. 3-6)

→ Excellente ergonomie pour une technique remarquable

→ Le fait que le MK soit derrière (champ visuel limité) facilite l’écartement de la cuisse, qui peut parfois gêner psychologiquement

• Debout, MI controlatéral écarté

• Sans objet

• Par l’appui du pied au sol

• Main homolatérale du patient posée sur sa crête iliaque et appuyant dessus

• Fente controlatérale (fig. 3-7)

• DD

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse

• La main crâniale est posée globalement et transversalement sur le bassin

• La main caudale est posée sur la face antérieure de la cuisse

• Le MK imprime un roulement de la cuisse vers le dedans (généralement de petits allers-retours) (fig. 3-8)

• DD, hanche et genou fléchis à 90°

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse

• L’avant-bras caudal soutient le segment jambier, paume plaquée à la face médiale du genou

• Main crâniale avec la paume plaquée à la face latérale du genou

• Soit inutile (si le poids du sujet suffit), soit l’on place le patient avec son tronc préalablement incliné homolatéralement, de façon à empêcher l’élévation de l’hémi-bassin

• Le MK opère un couple de force en rotation médiale avec ses 2 mains, l’avant-bras accompagnant le déplacement jambier vers le dehors (fig. 3-9)

• DV, genou fléchi à 90° (pied en l’air)

• Debout, homolatéral, en regard du genou

• La main caudale saisit le genou au niveau des condyles, avant-bras supportant la jambe (fig. 3-10 a), soit appuyant sur elle si nécessaire (fig. 3-10 b)

• La main crâniale se plaque sur l’EIPS controlatérale, pour empêcher son élévation

• Le MK entraîne la jambe vers le latéral (rotation médiale de hanche) (fig. 3-10 a et 3-10 b)

• Assis sur un siège large

• Le patient translate son bassin du côté opposé à l’aide de ses mains, ce qui incline le segment jambier et réalise la rotation (fig. 3-11)

• Sans objet

• Appui du pied au sol (jambe verticale)

• Poids du patient sur ses fesses

• DV simple, ce qui, en cas de flexum, se traduit par un vide à la face antérieure de la hanche, la fesse se trouvant surélevée. Sinon, la région inguinale repose sur la table

• En cas de flexum, le MK appuie verticalement de sa main postérieure, réduisant les éventuels degrés de flexum réductible et ajoute un peu d’extension (fig. 3-12)

• Sinon, l’autre main soulève la cuisse

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse

• En cas de flexum, la main crâniale du MK est posée sur les EIPS-EIPI

• Sinon, la main crâniale empaume la cuisse distalement, à sa face antérieure

• Réalisé par l’appui du genou sur la table

→ Un coussin sous-abdominal est parfois nécessaire chez les personnes lordosées

→ En cas de flexum, la technique permet l’auto-posture

• DD, MI controlatéral fléchi, pied sur la table

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse

• Main crâniale du MK en appui sur la partie distale de la face antérieure de la cuisse

• Le patient (ou le MK) entraîne sa hanche controlatérale en flexion totale (genou fléchi) avec enroulement du bassin, dont les fesses décollent plus ou moins de la table

• Le MI homolatéral est entraîné vers le haut et le MK appuie de sa main crâniale, réalisant une extension de hanche (fig. 3-13)

→ Technique peu spectaculaire, car le MI intéressé est pratiquement abandonné à une extension auto-passive, le MK ne faisant que compléter le mouvement

→ Le MK peut réaliser la même technique en se plaçant controlatéralement

• DV

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse et fortement campé sur ses jambes fléchies et écartées

• L’avant-bras caudal passe sous le genou et la partie distale de la cuisse

• L’avant-bras crânial est plaqué sur les EIPS-EIPI homolatérales et les doigts des 2 mains se crochètent mutuellement

• Le MK imprime un couple de force, non avec ses MS mais en réalisant lui-même une extension de son genou caudal et une flexion de l’autre (économie de force) (fig. 3-14)

• Debout, MI concerné en arrière, l’autre en avant, tronc incliné en avant

• Le patient réalise une fente avant du MI controlatéral en amenant son tronc à la verticale et en plaquant bien ses mains sur ses EIPS (fig. 3-15)

• Sans objet

• Réalisée par l’appui du pied au sol (sans rotation)

• Le patient plaque ses mains sur son EIPS

• DL controlatéral, hanche et genou controlatéraux fléchis

• Debout, derrière le patient, en regard de la cuisse

• Avec l’avant-bras et la main crâniaux, le MK supporte le MI en position de départ (horizontale)

• La main caudale repousse la crête iliaque

vers le haut (tendance à descendre)

• Le MK laisse agir la pesanteur et freine l’adduction (fig. 3-16)

• DL homolatéral, hanche en rectitude (genou légèrement fléchi)

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse, bien campé sur ses MI écartés et légèrement fléchis

• L’avant-bras caudal supporte la jambe et la paume de main est glissée sous le genou

• Soit la main crâniale est plaquée sur la crête iliaque controlatérale et l’empêche de s’ascensionner (fig. 3-17 a)

• Soit le patient se met en appui sur son coude et

bloque ainsi son bassin (fig. 3-17 b)

• Le MK décolle la cuisse de la table et la soulève, non à la force des bras mais grâce à l’extension de son genou caudal et à la flexion de l’autre (translation de son tronc vers la tête du sujet)

• DD

• Debout, homolatéral, en regard de la cuisse

• L’avant-bras et la main caudaux soutiennent le MI, la main agit au niveau du genou (condyle latéral)

• La main crâniale plaque (difficilement) la crête iliaque controlatérale pour l’empêcher de s’ascensionner

• La main caudale repousse le MI en adduction (fig. 3-18 a)

→ Technique simple sous faible amplitude, mais peu adaptée à l’amplitude maximale

→ Il est possible d’effacer le MI controlatéral en le mettant en triple flexion, genou tenu par le patient. Le MK, homolatéral, abaisse fortement le pli de l’aine de la hanche opposée (fig. 3-18 b)

• Debout

• Sans objet

• Le poids du corps joue le rôle mobilisateur

• Le pied en appui offre la réaction du sol, donc le contre-appui

• Le patient laisse son bassion choir du côté opposé (fig. 3-19)

• Patient : DD

• MK : debout, homolatéralement, en regard du genou

• P : les 2 mains encadrent le genou, doigts au contact de la fosse poplitée

• CP : poids du patient sur la table

• Les mains décollent le genou du plan de la table, le pied glissant passivement sur celle-ci (fig. 3-20)

• Patient : DD

• MK : debout

• P : l’avant-bras caudal du MK offre une prise mixte jambière : prise de la paume en regard de la tubérosité tibiale et prise longue par l’appui de l’avant-bras (jusqu’au coude) à la face antérieure de la jambe

• CP : simple appui de la main crâniale sur l’EIAS

• On peut distinguer 3 phases :

1. Une initiale, très courte où le mouvement débute comme dans la technique élémentaire (cf. ci-dessus)

2. Dès que le genou a décollé de la table, la main crâniale continue de soulever la zone poplitée, pendant que l’avant-bras caudal se place

3. Le mouvement proprement dit débute à cet instant (fig. 3-21)

• Patient : DD, MI tendu et écarté en débord de table, pied reposant sur la cuisse caudale du MK (niveau inguinal)

• MK : assis haut, homolatéralement, en regard de la partie haute de la jambe

• P : mixte

– en distal : avant-bras caudal en appui sur le segment jambier

– en proximal : main caudale posée sur la tubérosité tibiale

• CP :

1. Poids du sujet sur la table

2. Main crâniale en contre-appui à la face antérieure de la cuisse au fur et à mesure de la flexion

• Au départ, le genou est proche de la rectitude et la main crâniale commence par soulever le genou (cf. fig. 3.20). Ensuite l’appui sur la jambe continue la flexion (fig. 3-22 a)

• Ensuite : avec sa cuisse, le MK repousse le pied du patient, ce qui induit la flexion (fig. 3-22 b) La main caudale est alors libre (elle appuie sur la tubérosité tibiale en induisant la légère rotation médiale conjointe à la flexion)

→ Technique tout à fait remarquable :

– aisance et ergonomie parfaites

– respect de la rotation automatique

– mains du MK libres pour masser ou contrôler finement le mouvement

– contrôle relationnel excellent

• Patient : debout, pied en appui sur un tabouret

• MK : sans objet

• P : poids du corps

• CP : réaction de l’appui (tabouret)

1. Le patient (se contrôlant par appui d’une ou des mains sur un support stable) doit se tenir initialement un peu renversé en arrière afin d’être proche de la rectitude de genou

2. Puis il avance son tronc et donc fléchit passivement le genou (fig. 3-23 a)

3. Il termine en usant du poids de son corps pour rapprocher sa fesse du talon

→ Généralement le patient débute le mouvement avec déjà le degré flexion dont il dispose afin de n’œuvrer que dans le secteur raide qu’il cherche à améliorer

→ En amplitude moyenne, le patient peut s’asseoir sur un ballon de rééducation et le faire rouler vers l’avant (fig. 3-23 b), ce qui est une technique simple et extrêmement efficace (dosage)

• Patient : DD

• MK : assis haut, homolatéral, en regard du genou

• P : main caudale placée derrière les condyles tibiaux, avant-bras supportant la jambe

• CP : avant-bras et main crâniaux plaqués sur la face antérieure de la cuisse jusqu’au contact des condyles fémoraux

• Sur tenue crâniale, la main caudale tracte l’extrémité supérieure du tibia vers l’avant, secondée en cela par l’avant-bras qui soulève le segment jambier (fig. 3-24)

→ Il s’agit d’une translation circonférentielle du tibia sur le fémur et surtout pas un couple de force (proscrit lorsqu’une surface concave non congruente parcourt une surface convexe)

→ L’extension (retour de flexion) intègre une composante automatique de rotation latérale (retour de rotation médiale)

• Patient : semi-assis haut (MS en appui derrière le patient), jambe dans le vide

• MK : assis légèrement plus bas que le patient, homolatéralement, en regard du genou

• P et CP : idem qu’en DD

• Idem qu’en DD (fig. 3-25)

→ Technique à n’utiliser qu’avec une flexion de hanche modérée et à condition que les ischio-jambiers soient normalement extensibles (ou à moins de vouloir les étirer simultanément)

→ Malgré ces réserves : position souvent utilisée en raison du bon contrôle visuel du patient et de la situation plus familière et fonctionnelle de la position assise

• Patient : debout, MI concerné en fente avant (fig. 3-26 a)

• MK : sans objet

• P : le patient pose ses mains au-dessus de son genou (extrémité inférieure du fémur).

• CP : offerte par l’appui du pied au sol

• Le patient appuie sur ses mains, repoussant son genou vers l’arrière

• En DV (fig. 3-26 b) : la pesanteur facilite la descente du segment jambier. Un rembourrage sous la partie distale de la cuisse est souhaitable, pour éviter l’appui désagréable de la patella sur la table. En cas d’appréhension, le patient peut contrôler la chute du segment jambier en le supportant avec son autre jambe. En cas de raideur, au contraire, il peut appuyer sur sa jambe avec celle opposée

• En position semi-assise (fig. 3-26 c) : le patient peut appuyer avec ses mains ou son MI controlatéral

• Patient : DL controlatéral

• MK : assis haut, en arrière du genou

• La main crâniale est plaquée à la partie distale de la face ant. de la cuisse

• L’avant-bras caudal supporte la jambe et la main est plaquée à la partie proximale de la face ant. de la jambe

• Les deux mains repoussent le genou vers l’arrière (l’avant-bras caudal accompagne le mouvement)

3-27

• Patient : DV (avec flexion initiale), un petit coussin sous la partie distale de la cuisse (confort pour éviter le contact patellaire)

• MK : assis haut, homolatéralement, en regard du genou

• P : la main caudale sur la partie supérieure de la face postérieure de la jambe

• CP : avant-bras plaqué sur la face postérieure de la cuisse

• La main caudale appuie en imprimant le glissement circonférentiel de l’extension (fig. 3-28)

• Patient : DD, genou fléchi (60° à 90°), talon sur la table

• MK : assis haut, homolatéral, en regard de la jambe

• P : main caudale empaumant le talon, maintient une légère flexion plantaire (pour empêcher les mouvements parasites, notamment l’inversion lors de la rotation médiale du genou)

• CP : main crâniale sur la cuisse, empaumant les condyles fémoraux, doigts sur l’interligne fémoro-tibial pour sentir le déplacement