2 Massokinésithérapie régionale intégrée
L’abord régional est présenté, ici, sous forme d’une synthèse de l’abord thérapeutique en intégrant l’ensemble des gestes techniques les plus courants, tout en suggérant une progression prenant le patient au minimum de sa participation et le conduisant, par paliers, vers une auto-prise en charge signant le terme du rôle du MK.
HANCHE
Positions | Patient MK | |
Rmq | ||
Technique | ||
1re adaptation | ||
2e adaptation | • MK homolatéral, genou fléchi pour faire varier les rotations de hanche, en dedans (fig. a) et en dehors (fig. b), notamment pour aborder les muscles pelvi-trochantériens. Le genou est calé dans la fosse axillaire du MK ou, s’il est petit, il plaque la jambe entre son avant-bras et son buste (fig. 2-9 a, b) | |
3e adaptation |
Positions | Patient | |
Rmq | ||
Technique | • Le MI repose sur un coussin (l’autre est fléchi, pour la stabilité) • Abord principal du moyen fessier • Selon la présence ou non du coussin, son épaisseur, sa position plus antérieure (légère flexion) ou postérieure (légère extension), les fibres musculaires sont différemment détendues ou étirées (fig. 2-11) | |
1re adaptation | ||
2e adaptation | ||
3e adaptation |
Positions | Patient | |
Rmq | ||
1re technique | ||
2e technique |
Positions | Patient |
Rmq | Phase des exercices fonctionnels |
1re adaptation | • En DD au sol, MK à genoux entre les jambes (non les cuisses) du patient • Possibilité d’aborder les 2 hanches, ce qui permet d’équilibrer les mouvements de la hanche pathologique sur la saine, ou lorsque les 2 sont pathologiques • Intérêt pour masser les muscles (y compris les pelvi-trochantériens) et mobiliser bassin et hanches (ballottements et bascules) (fig. 2-15) |
2e adaptation | |
3e adaptation | |
4e adaptation | |
5e adaptation |
CUISSE ET GENOU
Positions | Patient MK | |
Rmq | ||
Technique | ||
1re adaptation | • Cette même flexion de genou peut être associée à une rotation hanche : soit médiale, facilitant l’accès à la face médiale du genou (fig. 2-27), soit latérale, donnant accès à la face latérale du genou (le MK se place alors généralement du côté opposé) |
Positions | Patient MK | |
Rmq | ||
Technique | ||
1re adaptation | ||
2e adaptation | ||
3e adaptation | ||
4e adaptation |
Positions | Patient | |
Rmq | ||
→ Rappel : un entraînement proprioceptif n’est pas fonction de la brutalité d’une stimulation, mais de la bonne perception d’une action lente et de son lâchage brutal. La fermeture des yeux est une progression nécessaire | ||
1re adaptation | • L’exercice précédent peut être repris debout statique, d’abord en bipodal, puis en monopodal (fig. 2-37) • Il peut se graduer avec une déstabilisation provenant : – des appuis directs des mains du MK – de l’utilisation d’une sangle (style ceinture de judo) – de déséquilibres générés par le patient lui-même (mouvements de l’autre MI, comme un shoot, ou des MS) | |
2e adaptation | • Idem en debout dynamique contrôlé : le patient doit assurer des déplacements en faisant subir à son genou des variations d’appui • Exemples : changements de direction, volteface, pas chassés, sautillements en flexion de genou, idem avec petits sauts de côté de part et d’autre d’une ligne tracée au sol, danse… (fig. 2-38) | |
3e adaptation | ||
4e adaptation |