Chapitre 2. Les principaux fondements éthiques
La réflexion éthique se fonde sur des principes fondamentaux et des valeurs universelles ancrés en droit français. Il existe des principes généraux inhérents à la condition même « d’être humain » et de vie en société et des spécificités liées à la prise en charge de personnes fragilisées par la maladie d’Alzheimer.
1. Des valeurs universelles
A. Le respect de la dignité et de l’intégrité de la vie humaine
Toute personne appartient à la communauté des êtres humains et a droit au respect de sa condition d’homme ou de femme. À ce titre, personne n’a le droit de porter atteinte à la vie humaine. Comme le rappelle la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 : « Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits ».
L’ASG doit :
● témoigner du respect pour toute personne, quels que soient son âge, son sexe, sa condition physique ou psychique, son appartenance culturelle ou religieuse ;
● se montrer sensible aux valeurs et aux choix de chaque personne sans porter de jugement ;
● refuser toute exploitation des faiblesses et des fragilités des personnes ;
● respecter l’intimité physique et psychique des personnes ;
● éviter tout comportement pouvant être jugé comme déplacé, inhabituel ou susceptible de faire du tort.
B. Les principes de solidarité, d’équité et de justice
Le principe de solidarité conduit à ce que toute société apporte de manière collective aide et protection à chacun de ses membres. Chaque individu a droit à une protection quant à sa santé et une prise en charge adaptée.