Transplantation d’organes 1

Mots clés

Greffe tissulaire; Législation : pour tous les prélèvements d’organes

Objectifs :

Expliquer les aspects épidémiologiques, les résultats des transplantations d’organe et l’organisation administrative. • Argumenter les aspects médico-légaux et éthiques liés aux transplantations d’organes.

Point clé

■ Selon la loi de bioéthique de juillet 1994 et d’août 2004, toute personne majeure est considérée comme consentante au prélèvement de ses organes et tissus après sa mort si elle n’a pas manifesté de refus de son vivant. Pour les mineurs, seuls les parents sont autorisés à consentir, par écrit, au prélèvement.

Législation

Les principes de la législation française concernant les prélèvements de cornée sont ceux de respect de la volonté du donneur, de gratuité du don et d’anonymat entre donneur et receveur (Code de la santé publique, Livre 2 : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain).

Le prélèvement est réalisé dans un établissement hospitalier, par un médecin préleveur, qui a sous sa responsabilité la recherche des contre-indications médicales au prélèvement.

Les greffons doivent ensuite être validés par une banque de tissus autorisée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

Épidémiologie

La greffe de cornée est la greffe tissulaire la plus fréquente dans les pays industrialisés.

En 2006 : 58,5 greffes de cornée par million d’habitants (pmh), soit 3 630 interventions.

Le nombre de greffons prélevés était de 8 268 ; chiffre stable depuis environ 10 ans.

Immunologie

Le rejet de cornée allogénique implique préférentiellement les LT CD4 + helpers activés par la présentation de l’antigène par l’intermédiaire des CPA.

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