Chapitre 18 Sténose acquise du canal rachidien cervical
Clinique
• En l’absence de traumatisme, le début des symptômes est insidieux.
• Début progressif et silencieux de la myélopathie cervicale.
• Douleur cervicale avec irradiation radiculaire ou non de la douleur.
• Faiblesse et engourdissements des membres supérieurs, et modifications des réflexes progressant vers une parésie spastique.
• Perte de la sensation proprioceptive et vibratoire.
• Démarche ataxique, spastique.
• Réflexes pathologiques présents (par exemple réflexe de Babinski).
• Présence du signe de Lhermitte.
• Symptomatologie intestinale et vésicale.
• Les fibres médullaires centrales peuvent être plus ou moins sévèrement affectées ; ainsi, au début, les symptômes au niveau des membres supérieurs sont plus accentués que ceux des membres inférieurs.
• Début plus brutal des symptômes après un traumatisme du rachis cervical.
Résultats de l’imagerie
• Arthrose vertébrale étendue et dégénérescence discale.
• Cyphose dorsale et listhésis dégénératif sont habituels.
• La sténose résulte de la combinaison du complexe postérieur disque/ostéophyte, du listhésis et de l’hypertrophie des ligaments et des articulations zygapophysaires.
• La sténose foraminale résulte de la combinaison de l’hypertrophie uncovertébrale, du complexe latéral disque/ostéophyte et de l’hypertrophie zygapophysaire.
• Les coupes IRM en axial pondérées en T2 montrent un effacement du signal du LCR dans le sac dural, avec compression et aplatissement de la moelle ou rétrécissement du foramen intervertébral.
• La myélopathie est évidente sur les coupes IRM pondérées en T2 sous forme de foyers d’hypersignal dans la moelle adjacente au niveau de la compression.
• La myélopathie chronique peut entraîner la formation d’une syringomyélie.