• échelle visuelle analogique (EVA), où le patient interrogé sur le degré de sa douleur, répond en déplaçant le curseur (ou en tirant un trait vertical) sur une ligne horizontale, allant de 0 à 10 ; • échelle numérique (EN), où le patient quantifie verbalement sa douleur, entre 0 (pas de douleur) et 10 (douleur la plus intense qui puisse être) ; • échelle verbale simple (EVS), où le patient choisit entre 5 catégories : douleur absente (0), douleur faible (1), douleur modérée (2), douleur intense (3) et douleur extrêmement intense (4) ; • échelle comportementale, réservée aux patients dont l’état ne permet pas une communication verbale simple. Il est utile d’opposer schématiquement deux types cliniques de douleurs : • la douleur de « type inflammatoire », qui est souvent plus importante la nuit, a une recrudescence matinale au réveil (« dérouillage matinal » long) et a tendance à s’atténuer dans la journée ; • la douleur de « type mécanique », qui survient lors de la mise en fonction de l’articulation, est calmée, voire disparaît, au repos articulaire. Elle est exagérée par l’effort, la fatigue et augmente en fin de journée. Elle ne subit pas de recrudescence nocturne (sauf lors de certains mouvements brusques et souvent du retournement), ni d’exacerbation au réveil : le « dérouillage matinal », lorsqu’il existe, est bref. Mais il peut s’agir aussi, et le contexte clinique est alors franchement différent : • de la douleur d’un tassement vertébral dorsal ou lombaire, au cours de laquelle la douleur est de type « mécanique » ; • d’une poussée de spondylarthrite ankylosante, au cours de laquelle la douleur est de type « inflammatoire » ; • voire d’une spondylodiscite de nature infectieuse, au cours de laquelle la douleur est plutôt permanente.
Symptômes – Explorations
Symptômes
Douleur
Évaluation et échelles de la douleur
Différents types de douleur
Douleurs aiguës
Douleur rachidienne aiguë
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